Premier combat de Boom

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Combat de Boom

Informations générales
Date -
Lieu Boom
Issue Victoire des insurgés
Belligérants
Drapeau de la France République française Paysans contre-révolutionnaires
Commandants
Mazingant Quarteer
Forces en présence
inconnues initialement
80 hommes en renfort[1]
2 canons[1]
inconnues
Pertes
2 morts[1] inconnues
34 prisonniers (évadés)[1]

Guerre des Paysans

Batailles

Coordonnées 51° 05′ nord, 4° 22′ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Combat de Boom
Géolocalisation sur la carte : province d'Anvers
(Voir situation sur carte : province d'Anvers)
Combat de Boom

Le premier combat de Boom se déroule pendant la guerre des Paysans. Les insurgés s'emparent de la petite ville de Boom.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Dans le Petit-Brabant, le canton de Boom commence à s'agiter le 15 octobre, le 20 il entre en insurrection. Les insurgés sont alors menés par d'anciens partisans de la révolution brabançonne comme Van Praet, autrefois membre du comité insurrectionnel de Bréda, Bastiné et Quarteer, ancien capitaine des dragons de Tongerlo et juge de paix de Boom depuis 1797. Quarteer est bientôt proclamé comme commandant en chef de l'« armée chrétienne », il rassemble ses hommes et lève des contributions[1].

Dans la nuit du 20 au 21, les rebelles se jettent sur Boom, défendu par un faible peloton de soldats et gendarmes républicains. Ces derniers se retrouvent cernés et deux d'entre eux sont tués, cependant le chef de brigade Mazingant arrive en renfort depuis Anvers avec une petite colonne de 80 hommes et deux canons. Grâce à leurs pièces d'artillerie chargées à la mitraille, les Républicains peuvent s'emparer de Boom. Le combat commencé à midi s'achève à cinq heures avec la tombée de la nuit, et les insurgés sont repoussés, 34 sont faits prisonniers. Cependant les soldats assassinent plusieurs villageois et quinze maisons sont pillées[1].

Les Républicains passent la nuit retranchés dans le cimetière du village, mais leurs forces sont faibles et les insurgés continuent de menacer la place. Les prisonniers parviennent même à s'évader pendant la nuit. Finalement le lendemain à l'aube, Mazingant donne l'ordre de la retraite et les Républicains se replient sur Anvers, abandonnant Boom aux insurgés. Quarteer s'empare alors de la place dont il fait son quartier général[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Verhaegen, La Belgique sous la domination française, 1792-1814, t. III, Goemaere, , p. 379-380.

Références[modifier | modifier le code]