Combat de Kapelle-op-den-Bos

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Combat de Kapelle-op-den-Bos

Informations générales
Date
Lieu Kapelle-op-den-Bos, Tisselt et Willebroek
Issue Indécise
Belligérants
Drapeau de la France République française Paysans contre-révolutionnaires
Commandants
Meinzweig Emmanuel Rollier
Forces en présence
~ 100 à 500 hommes[1],[2]
6 canons[2]
~ 100 à 200 hommes initialement
300 hommes en renfort[1]
Pertes
inconnues inconnues

Guerre des Paysans

Batailles

Coordonnées 51° 00′ nord, 4° 21′ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Combat de Kapelle-op-den-Bos
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
(Voir situation sur carte : Brabant flamand)
Combat de Kapelle-op-den-Bos

Le combat de Kapelle-op-den-Bos se déroule pendant la guerre des Paysans à Kapelle-op-den-Bos.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , quelques heures après le combat de Londerzeel, une deuxième colonne républicaine commandée par le chef de brigade Meinzweig sort de Bruxelles à 9 heures du soir[1]. Pour Auguste Orts, elle est forte d'une centaine d'hommes de la 51e demi-brigade et de 15 gendarmes à cheval[1], d'après Gebruers et Paul Verhaegen, elle compte plusieurs centaines d'hommes et six canons[2].

Après avoir suivi le canal de Willebroeck sur sa rive gauche, le détachement arrive à Kapelle-op-den-Bos à trois heures du matin. Les Républicains surprennent la compagnie d'insurgés placée aux avant-postes et dont le chef est tué. Les rebelles se réfugient alors dans les maisons où ils opposent une plus forte résistance, mais les Républicains en viennent à bout en incendiant au moins neuf habitations. Les insurgés se replient sur Tisselt où les Français mettent encore le feu à 10 maisons. Alors qu'ils gagnent Willebroeck, les Républicains sont assaillis par 300 paysans commandés par Emmanuel Rollier. Ces derniers ouvrent le feu, embusqués sur les deux rives du canal. Les Français reculent et Meinzweig décide de battre en retraite, la colonne regagne Bruxelles à 6 heures du soir. Les deux camps revendiquent ensuite la victoire[1],[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste Orts, La Guerre des Paysans, 1798-1799, , p. 235-236.
  • Paul Verhaegen, La Belgique sous la domination française, 1792-1814, t. III, Goemaere, , p. 448-449.

Références[modifier | modifier le code]