Rosine Lallement
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Rosine Lallement, née Beck[1] en 1951, est une astrophysicienne et directrice de recherches française. Elle travaille à l'Observatoire de Paris.
Biographie[modifier | modifier le code]
Elle entre à l'École normale supérieure de jeunes filles en 1971[2] puis enseigne durant huit ans la physique-chimie dans les classes de secondaire avant de se consacrer à la recherche. Après avoir passé sa thèse d’astrophysique, elle entre en 1986 au CNRS. Elle est ensuite directrice de recherches au Service d'aéronomie, devenu Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (LATMOS), où elle travaille sur l’interface entre le Soleil et son environnement gazeux galactique. Elle réalise avec des astronomes français et californiens, la cartographie en trois dimensions du morceau de galaxie dans lequel se déplace le soleil.
En 2012, alors qu'elle est membre du GEPI (Galaxies, étoiles, physique et instrumentation) lié à l’Observatoire de Paris, Rosine Lallement détecte le signal de la sonde américaine Voyager 1 qui aurait franchi l'héliopause, c'est-à-dire la frontière séparant l'héliosphère (région de l'espace sous l'influence du Soleil) du milieu interstellaire. En , elle obtient une bourse de l'Agence nationale de la recherche pour étudier la structure du milieu interstellaire local par inversion. Elle a collaboré avec l'Agence spatiale européenne et la NASA[3]. Elle est membre de l'Union astronomique internationale et de l'Académie internationale d'astronautique.
Vie privée[modifier | modifier le code]
Elle est mariée à Jean-Loup Bertaux, également astronome, avec lequel elle a deux fils.
Décorations[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 2003 : membre étrangère de l’Académie des sciences des États-Unis[4]
- 2004 : médaille d'argent du CNRS[5]
- 2016 : membre de l'Académie des sciences de Russie[6].
- 2021 : prix CNES-Astrophysique et sciences spatiales de l'Académie des sciences[7]
Références[modifier | modifier le code]
- « Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination », JORF, , p. 13049 (lire en ligne)
- « L'annuaire - a-Ulm », sur archicubes.ens.fr.
- (en) « Presenter Bio: Rosine Lallement »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur nasa.gov (consulté le ).
- « Rosine Lallement, Centre National de la Recherche Scientifique », sur nasonline.org, (consulté le ).
- « Médaille d’argent 2004 », sur www2.cnrs.fr, (consulté le ).
- « Rosine Lallement élue à l’Académie des Sciences de Russie », sur gepi.obspm.fr, (consulté le ).
- « Lauréate 2021 du prix CNES-Astrophysique et sciences spatiales : Rosine Lallement », sur academie-sciences.fr (consulté le ).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Astrophysicienne française
- Astronome français du XXe siècle
- Astronome français du XXIe siècle
- Femme astronome
- Chercheuse au CNRS
- Élève de l'École normale supérieure de jeunes filles
- Docteur de l'université Pierre-et-Marie-Curie
- Professeur à l'université Pierre-et-Marie-Curie
- Lauréat de la médaille d'argent du CNRS
- Membre de l'Union astronomique internationale
- Membre de l'Académie des sciences de Russie
- Membre de l'Académie nationale des sciences
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Naissance en 1951