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Portrait
Légende : Portrait d'Auguste Comte
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« On ne connaît pas complètement une science tant qu'on n'en sait pas l'histoire. »

— Auguste Comte, Cours de philosophie positive, 1830-1842

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Histoire des Sciences

La science, en tant que corpus de connaissances mais également comme manière d'aborder et de comprendre le monde, s'est constituée de façon progressive depuis quelques millénaires. C'est en effet aux époques protohistoriques qu'ont commencé à se développer les spéculations intellectuelles visant à élucider les mystères de l'univers. L'histoire des sciences en tant que discipline étudie le mouvement progressif de transformation de ces spéculations, et l'accumulation des connaissances qui l'accompagne.

Le contenu des sciences, ainsi que le sens de l'idée même de « science », a constamment évolué bien avant la montée de la science moderne. L'histoire des sciences s'intéresse aux chemins intellectuels qui ont conduit à nos connaissances actuelles ainsi que ceux qui ont été abandonnés — et donc aux chevauchements avec l'histoire des idées, histoire de la philosophie et histoire intellectuelle — et cherche à expliquer le passé même des croyances.

L'histoire des sciences n'est pas la chronique d'une série de découvertes scientifiques. C'est l'histoire de l'évolution d'une pensée, mais aussi d'institutions qui offrent à cette pensée les moyens de se déployer, et de traditions qui viennent l'enrichir. Elle ne se confond pas avec l'histoire des techniques bien que l'une et l'autre soient liées. Lorsque l'homme maîtrise le feu, taille des silex ou invente l'agriculture, il ne fait pas œuvre de science. Et les connaissances ainsi accumulées ne sont pas des connaissances scientifiques, mais des savoirs artisanaux traditionnels.

Actualités

Lumière sur…

Nicolas Flamel sous les traits d'un alchimiste dans le portrait romantique de la Galerie historique des Célébrités populaires (1840).
Nicolas Flamel sous les traits d'un alchimiste dans le portrait romantique de la Galerie historique des Célébrités populaires (1840).

Nicolas Flamel (vers 1330 ou 1340, peut-être à Pontoise – 22 mars 1418 à Paris), est un bourgeois parisien du XIVe siècle, écrivain public, copiste et libraire-juré.

Sa carrière prospère, son mariage avec Pernelle, une veuve ayant du bien, et ses spéculations immobilières lui assurèrent une fortune confortable, qu'il consacra, à la fin de sa vie, à des fondations et constructions pieuses. Cette fortune, que la rumeur amplifia, est à l'origine du mythe qui fit de lui un alchimiste ayant réussi dans la quête de la pierre philosophale permettant de transmuter les métaux en or. À cause de cette réputation, plusieurs traités alchimiques lui furent attribués, de la fin du XVe siècle au XVIIe siècle, le plus célèbre étant Le Livre des figures hiéroglyphiques paru en 1612. Ainsi, « le plus populaire des alchimistes français ne fit jamais d'alchimie ».