Loris Giuliano

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Loris Giuliano

Informations
Genre Micro-trottoir
Naissance (30 ans)
Montpellier, Drapeau de la France France
Nationalité Française
Nombre d'abonnés 1,72 million (mai 2024)
Autres activités Animateur de radio
Chaîne https://www.youtube.com/@loris.giuliano

Loris Giuliano, né le à Montpellier[1], est un vidéaste web et animateur de radio français[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts dans la radio[modifier | modifier le code]

Passionné de radio, il commence sa carrière dans l'équipe de Sébastien Cauet sur NRJ, multipliant les caméras cachées et autres canulars[3].

Lancement sur YouTube[modifier | modifier le code]

Loris Giuliano créé sa chaîne YouTube le [4],[5] dont il s'occupe en parallèle de son travail sur NRJ dans l'équipe de Sébastien Cauet. À l'été 2017, il quitte la radio pour se consacrer à plein temps sur sa chaîne YouTube, où il se spécialise dans le micro-trottoir et connaît un certains succès[6]. Sa chaîne compte plus de 1,7 millions d'abonnés en mai 2024.

Depuis le 7 septembre 2022, il anime tous les mercredis de 22 h à h du matin une émission sur la radio Mouv' intitulée « Le bonnette show »[3],[7].

Ses micros-trottoirs traitent de sujets très divers, comme la drague ou des sujets moins légers tels que l'égalité des sexes ou les violences policières[6].

Polémiques[modifier | modifier le code]

Accusation de racisme[modifier | modifier le code]

Le 22 juin 2016, Loris Giuliano intervient à la demande de Cauet « déguisé » en femme de chambre africaine lors d'une prestation de Keen'V. Alors que ce dernier chante son titre Elle t'a maté (Fatoumata), sorti en 2013 et qui fait explicitement référence aux accusations d'agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration émises par Nafissatou Diallo à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn, Loris Giuliano se frotte contre lui[8]. Au-delà du caractère dérangeant de la chanson, Cauet et son équipe sont rapidement accusés de racisme en raison des stéréotypes véhiculés par le « déguisement », assimilé au blackface[9],[10],[11]. Après avoir reçu plusieurs centaines de signalements[12], le CSA procède à un examen de la séquence[13],[14],[8] et a « considéré que cette caricature, qui se voulait humoristique, renvoyait à un stéréotype péjoratif et était de nature à choquer », tout en estimant qu'elle « n’avait pas pour but de discriminer un groupe de personnes à raison de leur origine »[15]. Le Conseil ne donne pas d'autre suite à l'affaire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Apprenez-en plus sur Loris Giuliano », sur Famous Birthdays (consulté le )
  2. David-Julien Rahmil, « Sexualité : comment la chaîne Cru échappe à la censure de YouTube », sur L'ADN, (consulté le )
  3. a et b « Loris Giuliano, la rue est son royaume », sur France Inter, (consulté le )
  4. « LORIS GIULIANO - YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  5. « Apprenez-en plus sur Loris Giuliano », sur Famous Birthdays (consulté le )
  6. a et b « Loris Giuliano, la rue est son royaume », sur France Inter, (consulté le )
  7. « Instagram », sur www.instagram.com (consulté le )
  8. a et b Par Marie Poussel Le 23 juin 2016 à 16h50, « VIDEO. Keen V chez Cauet : le CSA saisi pour une scène d'«humour raciste» », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. Telestar.fr, « Polémique autour de Cauet : son assistant accusé d'être... - Télé Star », sur www.telestar.fr, (consulté le )
  10. « Un animateur de NRJ s'excuse pour sa blackface », sur Le HuffPost, (consulté le )
  11. « Polémique et accusation de racisme après de l'usage du blackface dans une émission de Cauet », sur Outre-mer la 1ère, (consulté le )
  12. « "Blackface" chez Cauet sur NRJ : Le CSA va se pencher sur la séquence » (consulté le )
  13. « Dérapage raciste chez Cauet, le CSA s'empare du dossier », sur TF1 INFO, (consulté le )
  14. « Une séquence de l'émission de Cauet sur NRJ jugée «raciste» fait scandale », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  15. CSA, « CSA.fr - Émission C’Cauet sur NRJ : réponse aux plaignants / Décisions du CSA / Espace juridique / Accueil », sur www.csa.fr (consulté le )