Kokusai Ki-76

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Ki-76
Vue de l'avion.
Un Ki-76 en vol, vers 1941.

Constructeur Drapeau de l'Empire du Japon Kokusai (en)
Rôle Avion de liaison/observation[1],[2]
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait
Nombre construits 936 exemplaires + 1 prototype
Équipage
2 membres : 1 pilote + 1 observateur
Motorisation
Moteur Hitachi HA-42
Nombre 1
Type Moteur en étoile
Puissance unitaire 310 ch, soit 231 kW
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 15 m
Longueur 9,65 m
Hauteur 2,90 m
Surface alaire 29,4 m2
Masses
À vide 1 110 kg
Avec armement 1 530 kg
Maximale 1 623 kg
Performances
Vitesse maximale 178 km/h
Plafond 5 630 m
Rayon d'action 375 km
Charge alaire 37,75 kg/m2
Armement
Interne mitrailleuse défensive de calibre 7,7 mm (calibre .303) dans le cockpit arrière
Externe grenades sous-marines de 60 kg (sur certaines versions uniquement)

Le Kokusai Ki-76, ou Avion de liaison et commandement de type 3 (en japonais : « 三式指揮連絡機 »), était un avion de liaison et d'observation japonais qui servit pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa désignation auprès des Alliés était « Stella ».

Conception et développement[modifier | modifier le code]

En 1940, le service aérien de l'Armée impériale japonaise ordonna à la Nippon Kokusai Koku Kogyo de produire un avion d'observation d'artillerie et de liaison.

Le Ki-76 qui en résulta était inspiré par et très ressemblant au Fieseler Fi 156 Storch allemand, bien que n'étant pas une copie directe de celui-ci[3]. Comme le Storch, le Ki-76 était un monoplan à aile haute avec un train d'atterrissage fixe. Toutefois, il utilisait des Volets de type Fowler, alors que le Fi 156 disposait de volets à fente. Il était également propulsé par un moteur en étoile, le Hitachi HA-42, alors que l'Argus As 10 de l'avion allemand était un moteur à cylindres en ligne.

Effectuant son premier vol en , le Ki-76 se montra réussi pendant ses évaluations comparatives avec le Fi 156, et une production en série fut lancée sous la désignation d'« Avion de liaison et commandement de type 3 », en [4].

Carrière opérationnelle[modifier | modifier le code]

Le Ki-76 resta en service comme avion d'observation d'artillerie et de liaison jusqu'à la fin de la guerre. Ces avions furent également utilisés comme avions de lutte anti-sous-marine, opérant depuis le porte-avions d'escorte japonais Akitsu Maru et étant alors équipés d'une crosse d'appontage et emportant deux charges de profondeur de 60 kg[5].

Un Ki-76 sur le pont du porte-avions d'escorte japonais Akitsu Maru, en 1944.

Utilisateurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Jackson 2002.
  2. (en) Francillon 1979, p. 149.
  3. (en) Francillon 1979, p. 147.
  4. (en) Francillon 1979, p. 148.
  5. (en) Francillon 1979, p. 148–149.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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