Charles Piguet

Biographie
Naissance	3 septembre 1887; Bière (Suisse)
Décès	25 juillet 1942 (à 54 ans); 7e arrondissement de Lyon
Nom de naissance	Charles Jules Piguet
Activité	Ferronnier

Charles Piguet (né le 3 septembre 1887 à Bière en Suisse et mort à Lyon le 25 juillet 1942^[1]) est un ferronnier d'art lyonnais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles Piguet naît en 1887 à Bière, dans le canton de Vaud en Suisse. Il suit l'enseignement de l'école des arts industriels de Genève, devient architecte en 1910 et travaille à Lausanne. En 1913 il s'installe à Lyon et travaille pour Berliet. Il crée son entreprise après la guerre et expose au Salon d'automne de Paris en 1918 puis au Salon des arts décoratifs à Paris en 1925. Il est chargé de cours complémentaire de ferronnerie à l'école des beaux-arts de Lyon de 1936 à 1940^[2].

Il a habité au 53 rue Saint-Michel, puis au 10 rue Creuzet à Lyon^[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

À Lyon :

Porte "à l'oiseleur", Lyon, Musée des Beaux-Arts, inv. B 1213
Musée des beaux-arts de Lyon :
- Porte "à l'oiseleur", exposée au Salon d'automne de Lyon en 1919^[3], acquise par le Musée des Beaux-Arts de Lyon en 1919 (inv. B1213)^[4]. Elle ouvrait en 1928 la "salle des arts décoratifs modernes" du musée^[5].
- Panneau (dessus de porte) "les moutons", exposé au Salon d'automne de Lyon en 1920^[3] (inv. B1266)^[6],
50 cours Franklin Roosevelt, deux panneaux de la porte du pavillon de Lyon Saint-Etienne de 1925,

Le pavillon de Lyon-Saint-Étienne dont Charles Piguet a réalisé l'entrée (Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. Paris, 1925)
Entrée réalisée par le ferronnier Charles Piguet pour le pavillon Lyon-Saint-Etienne de l'exposition des arts décoratifs à Paris en 1925.
Porte à l'intérieur du 50 cours Franklin en 2018.
Détail de la porte : vers à soie sur le panneau supérieur gauche
Détail de la porte : vers à soie et ruban de soie sur le panneau supérieur droit :

129 rue de Créqui, porte
10 rue Creuzet (porte de l'atelier de Charles Piguet)
9 quai Jean-Moulin. portail de l'immeuble des soieries Rosset.
58 montée de Choulans, imposte de la Villa Weitz, exposé au Salon d'automne de Lyon en 1923^[3].

À Villefranche-sur-Saône :

317 boulevard Gambetta, caducée en fer forgé entouré des ailes de Mercure, placé au-dessus de la marquise de l’entrée de la chambre de commerce^[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Archives municipales de Lyon, 7^e arrondissement, année 1942, acte de décès n^o 710, cote 2E3430
↑ Dossier de carrière de Charles Piguet (524W/764), Archives municipales de Lyon
↑ ^{a b c et d} Salons à Lyon 1919-1945 : catalogue des exposants et liste de leurs œuvres, Dijon, L'échelle de Jacob, 2010, p. 501
↑ « B 1266 Dessus de porte - Collections en ligne du musée des Beaux-Arts de Lyon », sur collections.mba-lyon.fr (consulté le 26 août 2018)
↑ Sylvie Ramond, Le Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, Réunion des musées nationaux, 2013, 144 p. (ISBN 978-2-7118-6169-9), p. 52
↑ « B 1213 Grille d'entrée - Collections en ligne du musée des Beaux-Arts de Lyon », sur collections.mba-lyon.fr (consulté le 26 août 2018)
↑ Marie-Hélène Chazelle, « Les hôtels consulaires des années 1930, reflet architectural de l’économie locale », Livraisons d histoire de l architecture, n^o 15,‎ 10 juin 2008, p. 9–20 (ISSN 1627-4970 et 1960-5994, DOI 10.4000/lha.156, lire en ligne, consulté le 9 septembre 2018)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

« L'art du forgeron », Mobilier et Décoration d'intérieur : Revue Française Technique des Industries s'y rattachant,‎ novembre-décembre 1921, p. 16-18
Antoine Vicart, « Le ferronnier Charles Piguet », Art et décoration,‎ juillet-décembre 1923, p. 123-128
« A l'exposition des arts décoratifs : le métal », La Renaissance de l'Art Français,‎ juillet 1925, p. 292
« Le métal et l'ameublement : La Ferronnerie », L'Art vivant, n^o 74,‎ 15 janvier 1928, p. 103-106
Henri Clouzot, La ferronnerie moderne, Paris, Éditions d'art, 1930
Thierry Roche, Les arts décoratifs à Lyon 1910 à 1950, Beau Fixe, 1999, p. 53-55
Sylvie Carlier, Lyon et l'art moderne 1920-1942 de Bonnard à Signac, 14 octobre 2012 - 10 février 2013, Villefranche-sur-Saône, Musée municipal Paul-Dini, 2012, p. 159
Le musée des Beaux-Arts de Lyon, Paris, coll. « Musées et Monuments de France », 2013, p. 52-53
Pierre Piguet et Claudie Claustre, « Du bois au métal », Bulletin de liaison - Sauvegarde et embellissement de Lyon, n^o 110,‎ janvier 2016, p. 10-11 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Ferronnerie

[1] Archives municipales de Lyon, 7^e arrondissement, année 1942, acte de décès n^o 710, cote 2E3430

[2] Dossier de carrière de Charles Piguet (524W/764), Archives municipales de Lyon

[:0-3] {a b c et d} Salons à Lyon 1919-1945 : catalogue des exposants et liste de leurs œuvres, Dijon, L'échelle de Jacob, 2010, p. 501

[4] « B 1266 Dessus de porte - Collections en ligne du musée des Beaux-Arts de Lyon », sur collections.mba-lyon.fr (consulté le 26 août 2018)

[5] Sylvie Ramond, Le Musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, Réunion des musées nationaux, 2013, 144 p. (ISBN 978-2-7118-6169-9), p. 52

[6] « B 1213 Grille d'entrée - Collections en ligne du musée des Beaux-Arts de Lyon », sur collections.mba-lyon.fr (consulté le 26 août 2018)

[7] Marie-Hélène Chazelle, « Les hôtels consulaires des années 1930, reflet architectural de l’économie locale », Livraisons d histoire de l architecture, n^o 15,‎ 10 juin 2008, p. 9–20 (ISSN 1627-4970 et 1960-5994, DOI 10.4000/lha.156, lire en ligne, consulté le 9 septembre 2018)

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