Abdellatif Laâbi

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Abdellatif Laâbi
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Abdellatif Laâbi (Strasbourg, 2011).
Nom de naissance عبد اللطيف اللعبي
Naissance
Fès (Drapeau du Maroc Maroc)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français

Œuvres principales

  • L'Œil et la Nuit, roman, 1969
  • Le Chemin des ordalies, roman, 1982
  • Les Rides du lion, roman, 1989
  • Le soleil se meurt, poésie, 1992
  • Le Spleen de Casablanca, poésie, 1996
  • Le Livre imprévu, récit, 2009
  • Zone de turbulences, poésie, 2011
  • Maroc, quel projet démocratique ?, essai, 2012
Signature de Abdellatif Laâbi

Abdellatif Laâbi, né à Fès en 1942[1], est un poète, écrivain et traducteur marocain. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb.

Son combat lui vaut d'être emprisonné de 1972 à 1980. Il s'est exilé en France en 1985.

Il reçoit le prix Goncourt de la poésie le et le grand prix de la francophonie de l'Académie française en 2011.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Né en 1942 à Fès, il a quatorze ans à l’indépendance, en 1956. Il écrit déjà. Son premier choc est la découverte de l’œuvre de Dostoïevski. Il fait ses études à l’université de Rabat[1], à la section de lettres françaises.

En 1963, il participe à la création du Théâtre universitaire marocain. Il est professeur de français à Rabat quand ont lieu les massacres du 23 mars 1965 contre des enfants et leurs parents qui manifestent pacifiquement contre une réforme de l'enseignement jugée injuste.

Écriture et engagement politique[modifier | modifier le code]

En 1966, il crée la revue Souffles avec les poètes Mohammed Khaïr-Eddine et Mostafa Nissaboury[2]. Les peintres Mohamed Melehi et Mohammed Chabaa rejoignent aussitôt le groupe. Dès le deuxième numéro, les horizons s’élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d’expression, puis, peu à peu, sur les problèmes sociaux et économiques. Cette revue, qui comptera vingt-deux numéros en français et huit en arabe sous le nom d'Anfas, a eu une grande influence sur la formation de l'intelligentsia marocaine de gauche[1].

À la fin des années 1960, il s'engage politiquement, d'abord dans les rangs du PLS (Parti pour la libération et le socialisme), ancien parti communiste marocain, puis à partir de 1970 comme fondateur du mouvement clandestin d'extrême gauche Ila Al Amame.

En janvier 1972, il est arrêté et torturé. En 1973, il est condamné à dix ans de prison. Les preuves du complot dont on l’accuse sont les numéros au complet de Souffles et d’Anfas, et on l’enferme à Kénitra, où il devient le prisonnier numéro 18611[1].

Au bout de huit ans et demi, en 1980, grâce à une campagne internationale en sa faveur, lui et quelques-uns de ses compagnons de détention sont libérés.

Exil en France[modifier | modifier le code]

Cinq ans plus tard, il quitte le Maroc pour la France et développe une œuvre qui touche tous les genres littéraires (roman, poésie, théâtre, essai, livres pour enfants)[1].

En 2015, il écrit le poème J'atteste à la suite des attentats du .

En , il publie deux volumes comprenant l’intégralité de son œuvre poétique[3].

Famille et vie privée[modifier | modifier le code]

Abdellatif Laâbi et son épouse Jocelyne ont trois enfants : Yacine, né en 1965 ; Hind, née en 1966 ; Qods, née en 1972[1]. Jocelyne Laâbi a publié plusieurs livres, dont La Liqueur d'aloès (2005) et Hérétiques (2013).

Principales distinctions[modifier | modifier le code]

Style et thématiques[modifier | modifier le code]

Écrivain de langue française, son écriture est empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et plus de liberté. « La poésie n'est pas prête à rendre les armes[4] », écrit-il.

Passeur de poésie, il œuvre sans relâche dans ses rencontres comme dans son travail d'écrivain pour un véritable dialogue, un réel partage, afin qu'existe la paix entre les différentes cultures[5]. Son œuvre est traduite en de nombreuses langues.

Pour Abdellatif Laâbi,

« La poésie est tout ce qui reste à l'homme pour proclamer sa dignité, ne pas sombrer dans le nombre, pour que son souffle reste à jamais imprimé et attesté dans le cri[6]. »

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Le Règne de barbarie, Paris, Seuil, 1980.
  • Histoire des sept crucifiés de l'espoir, Paris, La Table rase, 1980.
  • Sous le bâillon le poème, Paris, L'Harmattan, 1981.
  • Discours sur la colline arabe, Paris, L'Harmattan, 1985.
  • L'Écorché vif, Paris, L'Harmattan, 1986.
  • Tous les déchirements, Paris, Messidor, 1990.
  • Le soleil se meurt, Paris, La Différence, 1992[7]
  • L'Étreinte du monde, Paris, La Différence, 1993 (2e éd. 2001).
  • Le Spleen de Casablanca, Paris, La Différence, 1996 (2e éd. 1997).
  • Poèmes périssables, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2000.
  • L'automne promet, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2003.
  • Les Fruits du corps, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2003.
  • Écris la vie, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2005 (prix Alain-Bosquet 2006).
  • Mon cher double, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2007.
  • Tribulations d'un rêveur attitré, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2008.
  • Zone de turbulences, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2012.
  • La Saison manquante, suivi de Amour jacaranda. Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2014.
  • Le Principe d'incertitude, Paris, La Différence, coll. « Clepsydre », 2016.
  • Œuvre poétique (intégrale de ses poèmes écrits entre 1965 et 2017 en deux volumes), Casablanca, Éditions du Sirocco, 2018[8].
  • L'Espoir à l'arraché, Paris, Le Castor Astral, 2018.
  • Presque riens, Paris, Le Castor Astral, 2020.
  • La poésie est invincible, Paris, Le Castor Astral, 2022.
  • La Terre est une orange amère , Paris, Le Castor Astral, 2023.

Romans[modifier | modifier le code]

  • L'Œil et la Nuit, Casablanca, Atlantes, 1969 ; SMER, Rabat, 1982 ; rééd. Paris, La Différence, coll. « Minos », 2003.
  • Le Chemin des ordalies, Denoël, Paris, 1982 ; La Différence, coll. « Minos », Paris, 2003.
  • Les Rides du lion, Messidor, Paris, 1989 (épuisé); La Différence, coll. « Minos », Paris, 2007.
  • Le Fond de la jarre, Paris, Gallimard, 2002 ; rééd. coll. « Folio, » n° 5104, 2010.
  • La Fuite vers Samarkand, Paris, Le Castor Astral, 2015.
  • Le Livre imprévu, récit, Paris, La Différence, coll. « Littérature », 2010 ; rééd. Paris, Éditions Points, 2017.

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Le Baptême chacaliste, Paris, L'Harmattan, 1987.
  • Exercices de tolérance, Paris, La Différence, 1993.
  • Le Juge de l'ombre, Paris, La Différence, 1994.
  • Rimbaud et Shéhérazade, Paris, La Différence, 2000.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Saïda et les voleurs de soleil, bilingue français-arabe, images de Charles Barat. Paris, Messidor/La Farandole, 1986 (épuisé).
  • L'Orange bleue, illustrations de Laura Rosano. Paris, Seuil Jeunesse, 1995 (épuisé).
  • Comment Nassim a mangé sa première tomate, Rabat, Yomad, 2001.
  • Devine (en collaboration avec Jocelyne Laâbi), Rabat, Marsam, 2006.
  • J'atteste (contre la barbarie), illustrations de Zaü, Rue du Monde, 2015.

Autres publications[modifier | modifier le code]

  • Chroniques de la citadelle d'exil, lettres de prison (1972-1980), Paris, Denoël, 1983 ; rééd. Paris, La Différence, 2005.
  • La Brûlure des interrogations, entretiens-essais (réalisés par J. Alessandra), Paris, L'Harmattan, 1985.
  • Un continent humain ; entretiens, textes inédits, Vénissieux, Paroles d'aube, 1997.
  • Maroc, quel projet démocratique ?, Paris, Éditions de la Différence, coll. « Politique », 2012.
  • Un autre Maroc, essai, Paris, La Différence, coll. « Politique », 2013.

Livres d'artiste[modifier | modifier le code]

  • Les Ecroulements, poème, 21 exemplaires avec 6 aquatintes originales de Marie Alloy, Éditions Le Silence qui roule, 1995.
  • Un pays m'est nécessaire, poème manuscrit, peinture d'Abdallah Sadouk, 12 exemplaires, Al Manar, 2003.
  • Homme de l'entre-deux, poème manuscrit, peinture de Houssein Miloudi, 12 exemplaires, Al Manar, 2003.
  • Vasque païenne, poème, avec 12 monotypes de Philippe Amrouche, 20 exemplaires, Émérance, 2002.
  • Es-tu prêt à aimer ?, poème manuscrit, peintures de Sakher Farzat, 12 exemplaires, Al Manar, 2005.
  • D'humus et de lave, poème manuscrit, gravures de Bouchaïb Maoual, 12 exemplaires, Al Manar, 2005.
  • Jardin de la création, bilingue arabe-français, texte arabe calligraphié par l'auteur, avec 6 gravures de Klasien Boulloud, 6 exemplaires, chacun contenu dans un coffret original conçu par l'artiste, TranSignum, 2006.
  • Jardinier de l'âme, poèmes, dessins de Ali Silem, 150 exemplaires, Kalima-Le Chant des mots- L'Atelier de Villemorge, 2008.
  • Parfum d'énigme, avec des variations de collages de monotype de Philippe Amrouche, 25 exemplaires, Émérance, 2008.

Traductions de l'arabe[modifier | modifier le code]

  • La Poésie palestinienne de combat (anthologie), Paris, P.J.O., 1970.
  • Rires de l'arbre à palabre (poèmes) d'Abdallah Zrika, Paris, L'Harmattan, 1982.
  • Rien qu'une autre année (poèmes) de Mahmoud Darwich, Paris, Unesco/Éditions de Minuit, 1983.
  • Soleil en instance (roman) de Hanna Mina, Paris, Unesco/Éditions Silex, 1986.
  • Autobiographie du voleur de feu (poèmes) d'Abdelwahab al-Bayati, Paris, Unesco/Actes Sud, 1987.
  • Je t'aime au gré de la mort (poèmes) de Samih al-Qâsim, Paris, Unesco/Éditions de Minuit, 1988.
  • Plus rares sont les roses (poèmes) de Mahmoud Darwich, Paris, Éditions de Minuit, 1989.
  • La Poésie palestinienne contemporaine (anthologie), Paris, Éditions Messidor, 1990.
  • L'Espace du Noûn (poèmes) de Hassan Hamdane, en collaboration avec Leïla Khatib, Paris, Éditions Messidor, 1990.
  • Les Oiseaux du retour, contes de Palestine, bilingues, en collaboration avec Jocelyne Laâbi, Paris, Éditions Messidor/La Farandole, 1991.
  • La joie n'est pas mon métier (poèmes) de Mohammed Al-Maghout, Paris, Éditions de la Différence, coll. « Orphée », 1992 ; réédition La Différence, 2013.
  • Retour à Haïfa (nouvelles) de Ghassan Kanafani, en collaboration avec Jocelyne Laâbi, Paris, Actes-Sud, 1997.
  • Bougies noires (poèmes) d’Abdallah Zrika, Paris, La Différence, 1998.
  • Ni vivant ni mort (poèmes) de Faraj Bayrakdar, Paris, Al Dante, 1999.
  • Loin du premier ciel (poèmes) de Saadi Youssef, en collaboration avec Jabbar Yassin Hussin, Habib Tengour et Farouk Mardam-Bey. Actes-Sud/Sindbad, 1999.
  • Chant pour le jardin de l’eau (poèmes) de Mohammed Bennis, Les Petits Classiques du Grand Pirate, 2000.
  • L'Impossible Bleu (poèmes) de Qassim Haddad, édition trilingue (arabe, français, anglais) avec des photos de Saleh al-Azzaz. Riyad, 2000.
  • Fragments d'eau (poèmes) de Aïcha Arnaout. Al Manar, 2003.
  • La Poésie marocaine — De l’indépendance à nos jours (anthologie), Paris, La Différence, 2005.
  • Insomnie des anges (poèmes) de Aïcha Bassry, Rabat, Marsam, 2007.
  • Lettre aux deux sœurs (récit) de Issa Makhlouf, Paris, José Corti, 2008.
  • Instructions à l’intérieur (poèmes) d’Ashraf Fayad, Paris, Le Temps des cerises, 2016.

Œuvre complète[modifier | modifier le code]

  • Œuvre poétique I, préface de Jean-Luc Wauthier, Paris, La Différence, coll. « Œuvre complète », 2006.
  • Œuvre poétique II, préface de Jean Pérol, Paris, La Différence, coll. « Œuvre complète », 2010.

Œuvres théâtrales mises en scène[modifier | modifier le code]

  • Le Baptême chacaliste, Deuxième Compagnie des montagnes scabreuses, dirigée par André Riquier, Nice, 1991.
  • Le Baptême chacaliste, Théâtre de la Nuit blanche, dirigé par Dominique Marouseau, Limoges, 1992.
  • Exercices de tolérance, Théâtre du Lamparo, dirigé par Sylvie Caillaud, Tours, 1992.

Adaptations théâtrales d'autres œuvres[modifier | modifier le code]

  • Chroniques de la citadelle d'exil, Théâtre Expression 7, Guy Lavigerie, Limoges, 1983.
  • Va ma terre, quelle belle idée, pièce tirée du Chemin des ordalies (roman), Compagnie des Quatre Chemins, dirigée par Catherine de Seynes, Paris, 1984.
  • Histoire des sept crucifiés de l'espoir, Atelier-théâtre du Septentrion, dirigé par Robert Condamin et Jacqueline Scalabrini, Antibes, 1984.
  • Saïda et les voleurs de soleil, Cie Théâtre A.T.A, dirigée par Nasser-Eddine Boucheqif, Paris, 1986.
  • Saïda et les voleurs de soleil, Atelier-théâtre du Septentrion, Antibes, 1987.
  • Le Règne de barbarie, Compagnie du Mentir-Vrai, dirigée par Omar Tary, Lille, 1988.
  • Journal du dernier homme, tiré des Rides du lion (roman), lecture par Edwine Moatti et Denis Manuel, Paris, 1988.
  • Le Retour de Saïda, Atelier-théâtre du Septentrion, Antibes, 1992.
  • Le soleil se meurt, Théâtre d'Aujourd'hui, Casablanca, 1994.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Site officiel d'Abdellatif Laâbi (consulté le 29 avril 2008).
  2. Présentation de la revue Souffles.
  3. « Abdellatif Laâbi publie l'intégralité de son œuvre poétique en deux volumes », sur Al HuffPost Maghreb, (consulté le ).
  4. Lettre à Serge Venturini, 18 juillet 1985, Éclats, p. 24, L'Harmattan, 2000.
  5. Pour Abdellatif Laâbi, Éditions La table rase/Nouvelles Éditions Rupture, Paris, mai 1982, sous la direction de Ghislain Ripault.
  6. Cité dans la première étude française à propos de l'auteur : Abdellatif Laâbi traversée de l'œuvre par Jacques Alessandra, coll. « Les Essais », Éditions de la Différence, Paris, avril 2008 (ISBN 978-2-7291-1760-3), p.  21.
  7. Jean Déjeux, « Abdellatif Laâbi, Le Soleil se meurt, 1992 », Hommes & Migrations, vol. 1155, no 1,‎ , p. 60–61 (lire en ligne)
  8. « Abdellatif Laâbi publie l'intégralité de son œuvre poétique », fr.le360.ma,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pour Abdellatif Laâbi, dessins, photographies et textes réunis par Gislain Ripault, Paris, Nouvelles Éditions Rupture, 1982.
  • Alain Marc, Écrire le cri (Sade, Jouve, Bataille, Maïakovski, Mansour, Giauque, Venaille, Laâbi, Calaferte, Noël, Guyotat...), préface de Pierre Bourgeade. Paris, L’Écarlate, 2000 (ISBN 9782910142049).
  • Revue Europe, étude et entretien par Alain Marc, n° 878-879, juin-juillet 2002.
  • Dictionnaire des écrivains marocains, par Salim Jay, Paris Méditerranée/Eddif, 2005.
  • Traversée de l'œuvre, par Jacques Alessandra, Paris, La Différence, 2008.
  • Réflexions littéraires sur l’espace public marocain dans l’œuvre d’Abdellatif Laâbi, par Safoi Babana-Hampton. Summa Publications, INC, Birmingham, Alabama (États-Unis), 2008.
  • Abdellatif Laâbi : un intellectuel tout simplement, ouvrage collectif dirigé par Bernoussi Saltani, revue Interculturel Francophonies, Lecce (Italie), Alliance française, 2010.
  • Ludmilla Fermé-Podkosova, « Abdellatif Laâbi », dans Christiane Chaulet-Achour [sous la dir. de], avec la collaboration de Corinne Blanchaud, Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, océan Indien, Paris, Éditions Honoré Champion, 2010, p. 249-252 (ISBN 978-2-7453-2126-8).
  • Abdellatif Laâbi, la fierté d’être homme, par Jacques Alessandra, Bruxelles, Publication de l’Espace Magh, 2011.
  • Aymen Hacen, Abdellatif Laâbi. La générosité du silence, Paris, Institut du monde arabe, coll. « Cent et un livres », 2020.

CD et livre audio[modifier | modifier le code]

  • Abdellatif Laâbi - Bernard Ascal, CD audio L’Etreinte du monde, poèmes dits par Abdellatif Laâbi et chantés par Bernard Ascal, production Khamsa, diffusion EPM/Mélodie, 2001 ; rééd. Éponymes, 2014.
  • L'Œil du cœur, récital-concert avec Driss Maloumi (composition et interprétation musicale), Naziha Meftah (chant) et Abdellatif Laâbi (lecture), production Institut du monde arabe, diffusion Harmonia Mundi, 2013.
  • Alain Marc - Bérenger Bonneau, livre audio Lecture d'Abdellatif Laâbi, créé avec improvisations au saxophone en 2000, production Première impression, diffusion Book d'oreille, 2016.

Entretien[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]