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[[Fichier:Boy from above.jpg|vignette|Un enfant vu en plongée totale.]]
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== Plongée totale ==
== Plongée totale ==
La plongée verticale ou plongée totale<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom1=Vincent |nom1=Pinel |titre= Dictionnaire technique du cinéma |lieu=Paris |éditeur=Armand Colin |lien éditeur=Armand Colin |année=2012 |pages totales=369 |isbn=978-2-200-35130-4 |passage=229 }}</ref> s'effectue avec un axe de prise de vues à peu près vertical.
[[Fichier:Les_Kiriki (1907).webm|gauche|200px|vignette|''Les Kiriki, acrobates japonais'' (1907)]]La plongée verticale ou plongée totale<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom1=Marie-France |nom1=Briselance |lien auteur1=Marie-France Briselance |prénom2=Jean-Claude |nom2=Morin |titre=Grammaire du cinéma |lieu=Paris |éditeur=Nouveau Monde |lien éditeur=Nouveau Monde (éditions) |année=2010 |pages totales=588 |isbn=978-2-84736-458-3 |passage=473-475}}</ref> s'effectue avec un axe de prise de vues à peu près vertical.
[[File:OverPoolFootlightParade33Trailer.jpg|droite|thumb|''Footlight Parade'' (1933) de Busby Berkeley, plongée à 90° sur des figures de natation synchronisée]]
Dès les débuts du cinéma, la plongée totale est utilisée pour permettre un effet amusant et étonnant. Ainsi, [[Ferdinand Zecca]] tourne en [[1902 au cinéma|1902]] ''[[La Soubrette ingénieuse]]'', dans lequel une jeune servante, chargée d'accrocher des tableaux, a l'idée de grimper à quatre pattes le long des murs pour pendre les cadres. Le truquage est simple et aussi ingénieux que la soubrette. Représentant un mur du salon bourgeois, {{citation|la toile peinte est couchée à plat sur le sol du studio et la caméra est hissée au-dessus d'elle, filmant en direction du bas, en plongée totale à 90° [...] La soubrette joue à genoux sur le décor. Elle peut ainsi faire mine de se mouvoir sur une paroi verticale, telle une fine mouche !}}<ref>{{harvsp|Briselance|Morin|2010|p=99 }}</ref> Un truquage qui est repris en [[1907 au cinéma|1907]] dans un film irrésistiblement drôle encore aujourd'hui, ''[[Les Kiriki, acrobates japonais]]'', réalisé par [[Segundo de Chomón]].<br>Dans les années [[1930]], le chorégraphe [[Busby Berkeley]] émerveille le public avec des ballets au style [[Kaléidoscope|kaléidoscopique]], dans lesquelles s'ébattent plusieurs dizaines de danseuses ou de nageuses, pratiquant la danse ou la [[natation synchronisée]]s. Certaines prises de vues s'imposent avec l'utilisation de la plongée à 90° sur le plan d'eau et les multiples nageuses.


Elle est courante dans les prises de vues de compétitions sportives par équipes. Une caméra suspendue à des câbles dite ''[[Skycam]]'' au-dessus du terrain montre ainsi le placement des joueurs.
Actuellement, cet angle extrême de plongée est courant dans les prises de vues de compétitions sportives par équipes. Une caméra suspendue au-dessus du terrain par des câbles, et mobile, dite ''[[Skycam]]'', montre ainsi le placement des joueurs sur le terrain ou peut suivre en continu une action d'ampleur (percée des attaquants).


La plongée verticale montrant des personnes réduites à une tache sans individualité se désigne parfois comme {{citation|le point de vue de Dieu}}<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom=Blain |nom=Brown|titre=Cinematography: Theory and Practice: Image Making for Cinematographers and Directors|éditeur=Focal Press|lieu=New York, London |année=2012 |édition=2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=uyMYMbjheqgC&pg=PA64&lpg=PA64&dq=god+%22high+angle+shot%22&source=bl&ots=UOlLTc4lct&sig=uM572vb96HLClzRXF1UDEb60wAA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjrqcah_8HRAhXFyRoKHWpVAvoQ6AEIOTAG#v=onepage&q=god%20%22high%20angle%20shot%22&f=false}}.</ref>. D'autres auteurs désignent le même angle comme {{citation|vue d'oiseau<ref>{{citation étrangère|langue=en|bird's eye view}}, {{Chapitre|titre chapitre=Glossary of Film Terms |titre ouvrage=The New York Times Guide to Essential Knowledge|année=2011 |édition=3 |passage=214| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=6pGauDNi-QUC&pg=PA214&lpg=PA214&dq=god+%22high+angle+shot%22&source=bl&ots=b5dHOHJ6hY&sig=FQ7fEia6PilueeSZHeTfo7ULyF4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjrqcah_8HRAhXFyRoKHWpVAvoQ6AEITDAK#v=onepage&q=god%20%22high%20angle%20shot%22&f=false}}.</ref>}}. Cet angle serait, selon certaines analyses critiques, une constante dans le style de [[Martin Scorsese]]<ref>{{Lien web|url= www.lesinrocks.com/inrocks.tv/god-watching-shot-peche-mignon-de-martin-scorsese/|titre= Le "God watching shot", le péché mignon de Martin Scorsese|auteur=Antoine Sgalogna|site= Les Inrocks|date= 09 janvier 2017}} rendant compte de {{lien web|langue=en |url=https://vimeo.com/193740044|auteur=Jorge Luengo Ruiz|titre=Martin Scorsese // God’s Point of View|date=décembre 2016}}.</ref>.
La plongée verticale montrant des personnes réduites à une tache sans individualité se désigne parfois comme {{citation|le point de vue de Dieu}}<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom=Blain |nom=Brown|titre=Cinematography: Theory and Practice: Image Making for Cinematographers and Directors|éditeur=Focal Press|lieu=New York, London |année=2012 |édition=2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=uyMYMbjheqgC&pg=PA64&lpg=PA64&dq=god+%22high+angle+shot%22&source=bl&ots=UOlLTc4lct&sig=uM572vb96HLClzRXF1UDEb60wAA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjrqcah_8HRAhXFyRoKHWpVAvoQ6AEIOTAG#v=onepage&q=god%20%22high%20angle%20shot%22&f=false}}.</ref>. D'autres auteurs désignent le même angle comme étant une {{citation|vue d'oiseau}}.<ref>{{citation étrangère|langue=en|bird's eye view}}, {{Chapitre|titre chapitre=Glossary of Film Terms |titre ouvrage=The New York Times Guide to Essential Knowledge|année=2011 |édition=3 |passage=214| lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=6pGauDNi-QUC&pg=PA214&lpg=PA214&dq=god+%22high+angle+shot%22&source=bl&ots=b5dHOHJ6hY&sig=FQ7fEia6PilueeSZHeTfo7ULyF4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjrqcah_8HRAhXFyRoKHWpVAvoQ6AEITDAK#v=onepage&q=god%20%22high%20angle%20shot%22&f=false}}</ref> {{citation|John Ford, un cinéaste des années 1930-1960, s’est toujours refusé à utiliser la plongée et la contre plongée. Dans ses films, sauf quand il s’agit de dévoiler un vaste paysage, la caméra est disposée systématiquement « à hauteur d’homme ». Le génial cinéaste expliquait qu’il n’était ni un aigle ni un serpent pour vouloir observer ses personnages en plongée ou en contre plongée.}}<ref>{{harvsp|Briselance|Morin|2010|p=100 }}</ref> Cet angle serait au contraire, selon certaines analyses critiques, une constante dans le style de [[Martin Scorsese]]<ref>{{Lien web|url= www.lesinrocks.com/inrocks.tv/god-watching-shot-peche-mignon-de-martin-scorsese/|titre= Le "God watching shot", le péché mignon de Martin Scorsese|auteur=Antoine Sgalogna|site= Les Inrocks|date= 09 janvier 2017}} rendant compte de {{lien web|langue=en |url=https://vimeo.com/193740044|auteur=Jorge Luengo Ruiz|titre=Martin Scorsese // God’s Point of View|date=décembre 2016}}.</ref>.


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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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Version du 23 juillet 2019 à 13:52

Le Keizersgracht d'Amsterdam vu en plongée.

La plongée, en cinéma (en anglais high-angle shot), est une représentation dont le point de vue est situé au-dessus du sujet. L'axe de la perspective n'est pas horizontal mais en pente descendante. La plongée verticale ou totale est la prise de vue directement au-dessus du sujet.

Vues d'ensemble

La peinture et la photographie ont adopté le terme du cinéma. Les premières « vues plongeantes » ou « cavalières » ou « à vol d'oiseau » appartiennent au domaine de la topographie[1] et, pour la photographie, à la photographie aérienne, dont Nadar fit en 1858 les premiers essais en ballon[2]. La plongée s'utilise fréquemment aux mêmes fins pour montrer, depuis une position élevée, la position des joueurs dans une rencontre sportive, celle des armées dans une bataille, la disposition des lieux dans un plan d'ensemble.

Eisenstein, Cuirassé Potemkine : fermeture de l'espace par une plongée accentuée.

Dès que la plongée est suffisamment accentuée pour que l'horizon sorte du cadre, la plongée enferme la vue dans un cadre d'autant plus étroit que l'angle est abrupt. Exagérée, elle raccourcit le sujet dans le sens de la hauteur avec un effet de tassement. Les personages debout perdent la forme humaine. Les damnés dans les peintures du Jugement dernier sont vus en plongée, puisqu'on se représente traditionnellement l'Enfer en bas, sous terre.

Au cinéma, le réalisateur peut utiliser la plongée verticale pour un effet d'enfermement, de déshumanisation du groupe. David Cronenberg déroule le générique de La Mouche « sur un fond mouvant inidentifiable car il est flou. C’est un grouillement de points colorés, comme une ruche ou une fourmilière. À la fin du générique, le point se fait, le flou disparaît, nous sommes dans une galerie d’art vue en plan général et en plongée. Ce grouillement, ce sont les fourmis humaines qui se pressent pour un vernissage[3]. ». Il peut au contraire, faire de cette vue topographique une envolée miraculeuse. Dans Chantons sous la pluie, « à la fin de la chanson « Beautiful girl », la caméra, installée sur une grue, exécute un travelling avant sur le chanteur entouré de danseuses, et passe au-dessus de lui, en plongée totale à 90°, la caméra s’élève dans les airs, les filles forment comme les pétales d’une fleur, tous regardent la caméra suspendue au-dessus de leur tête[4] ».

Personnages vus en plongée

On représente normalement les personnages selon un angle de vue approximativement horizontal. La plongée est un effet, employé avec une intention dramatique. On place le spectateur en position supérieure, ce qui inhibe son agressivité et rend, en général, le personnage inoffensif ou sympathique. Dans la peinture, jusqu'à la fin du XIXe siècle, le tableau est une fenêtre verticale sur le monde, traversé par la ligne d'horizon dont on n'admet pas l'absence. Les parties situées en dessous de cette ligne sont vues en plongée, d'autant plus qu'elles sont proches. Quand l'horizon se situe dans la partie haute du tableau, et que le sujet principal est en dessous, on estime que la vue est en plongée. Raphaël a représenté des saintes sous un angle légèrement plongeant, accentué par leur attitude, tête baissée.

En photographie et au cinéma, la plongée montre le décolleté des femmes et évite la proéminence du nez de près, à la courte focale. La position de vue supérieure, qu'on connaît lorsqu'on rend visite à une personne assise ou debout, peut aussi correspondre à un plan subjectif ou à une allusion érotique.

Dans les codes du cinéma et de la photographie, la forte plongée est réputée diminuer le personnage, le rendre pitoyable. On présente classiquement le personnage en plongée, alors qu'il est en danger, pour accentuer son triomphe dans la suite de la séquence. Toutefois « un cinéma qui s'enfermerait [dans ce procédé de connotation] serait vite voué à la sclérose »[5].

Mouvements

La vision humaine est plus sensible aux mouvements qu'aux formes[6]. Le déplacement dans l'image transforme complètement l'effet de la plongée. Au cinéma, dans l'action, la plongée intensifie les mouvements ascendants, qui se dirigent alors vers le spectateur. Le filmage des fusées au décollage comporte presque toujours le plan en plongée durant lequel l'engin s'ébranle sort du champ. La vue en plongée, mouvement ascendant vers le spectateur, se raccorde à une vue en contre-plongée où le mouvement se poursuit, dans une variante oblique du raccord champ-contrechamp. Les mouvements descendants en forte plongée sont, réciproquement, des conclusions, à moins qu'ils ne raccordent sur une entrée de champ en contre-plongée, qui leur donne un aboutissement et une suite.

« Lorsque les Jets de West Side Story, réalisé par Robert Wise [...] sautent en l’air en direction du regard des spectateurs, la caméra est placée en plongée totale à 90° [...] cette plongée magnifie le groupe de danseurs. Ce plan, qui est l’un des plus beaux du film, et le plus étonnant, plaide contre la définition traditionnelle de la plongée qui est censée écraser les personnages. Comme le prouvent aussi les naïades des chorégraphies de Busby Berkeley, où le cinéaste Lloyd Bacon, pour le film Prologue, perche sa caméra tout en haut du studio et filme pratiquement à la verticale des évolutions aquatiques pleines de vie, de gaieté et de beauté, donnant une image démultipliée de la perfection[7]. ».

Un enfant vu en plongée totale.

Plongée totale

Les Kiriki, acrobates japonais (1907)

La plongée verticale ou plongée totale[8] s'effectue avec un axe de prise de vues à peu près vertical.

Footlight Parade (1933) de Busby Berkeley, plongée à 90° sur des figures de natation synchronisée

Dès les débuts du cinéma, la plongée totale est utilisée pour permettre un effet amusant et étonnant. Ainsi, Ferdinand Zecca tourne en 1902 La Soubrette ingénieuse, dans lequel une jeune servante, chargée d'accrocher des tableaux, a l'idée de grimper à quatre pattes le long des murs pour pendre les cadres. Le truquage est simple et aussi ingénieux que la soubrette. Représentant un mur du salon bourgeois, « la toile peinte est couchée à plat sur le sol du studio et la caméra est hissée au-dessus d'elle, filmant en direction du bas, en plongée totale à 90° [...] La soubrette joue à genoux sur le décor. Elle peut ainsi faire mine de se mouvoir sur une paroi verticale, telle une fine mouche ! »[9] Un truquage qui est repris en 1907 dans un film irrésistiblement drôle encore aujourd'hui, Les Kiriki, acrobates japonais, réalisé par Segundo de Chomón.
Dans les années 1930, le chorégraphe Busby Berkeley émerveille le public avec des ballets au style kaléidoscopique, dans lesquelles s'ébattent plusieurs dizaines de danseuses ou de nageuses, pratiquant la danse ou la natation synchronisées. Certaines prises de vues s'imposent avec l'utilisation de la plongée à 90° sur le plan d'eau et les multiples nageuses.

Actuellement, cet angle extrême de plongée est courant dans les prises de vues de compétitions sportives par équipes. Une caméra suspendue au-dessus du terrain par des câbles, et mobile, dite Skycam, montre ainsi le placement des joueurs sur le terrain ou peut suivre en continu une action d'ampleur (percée des attaquants).

La plongée verticale montrant des personnes réduites à une tache sans individualité se désigne parfois comme « le point de vue de Dieu »[10]. D'autres auteurs désignent le même angle comme étant une « vue d'oiseau ».[11] « John Ford, un cinéaste des années 1930-1960, s’est toujours refusé à utiliser la plongée et la contre plongée. Dans ses films, sauf quand il s’agit de dévoiler un vaste paysage, la caméra est disposée systématiquement « à hauteur d’homme ». Le génial cinéaste expliquait qu’il n’était ni un aigle ni un serpent pour vouloir observer ses personnages en plongée ou en contre plongée. »[12] Cet angle serait au contraire, selon certaines analyses critiques, une constante dans le style de Martin Scorsese[13].

Notes et références

  1. Ségolène Bergeon-Langle et Pierre Curie, Peinture et dessin, Vocabulaire typologique et technique, Paris, Editions du patrimoine, (ISBN 978-2-7577-0065-5), p. 71 ; exemples dans le Trésor de la langue française, « cavalier, adj. », « oiseau », « plongeant ». L'expression « perspective cavalière » a pris le sens technique d'une vue plongeante avec le point de vue reporté à l'infini, de sorte que les parallèles ne convergent pas.
  2. Nadar, Quand j'étais photographe, Paris, Actes Sud, coll. « Babel », (1re éd. 1900), p. 21-44.
  3. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, coll. « Cinéma », , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 464
  4. Briselance et Morin 2010, p. 393
  5. Yveline Baticle , « Le verbal, l'iconique et les signes », Communication et langages, 1977, Volume 33, Numéro 1, pp. 20-35 en ligne
  6. Richard Gregory, Eye and Brain : The psychology of seeing, Princeton University Press, , 5e éd. Chapitre 6, « Voir le mouvement ».
  7. Briselance et Morin 2010, p. 474
  8. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 473-475
  9. Briselance et Morin 2010, p. 99
  10. (en) Blain Brown, Cinematography: Theory and Practice: Image Making for Cinematographers and Directors, New York, London, Focal Press, (lire en ligne).
  11. « bird's eye view », « Glossary of Film Terms », dans The New York Times Guide to Essential Knowledge, 3, (lire en ligne), p. 214
  12. Briselance et Morin 2010, p. 100
  13. Antoine Sgalogna, « Le "God watching shot", le péché mignon de Martin Scorsese », sur Les Inrocks, rendant compte de (en) Jorge Luengo Ruiz, « Martin Scorsese // God’s Point of View », .

Annexes

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Articles connexes