Walter Thurnherr

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Walter Thurnherr
Illustration.
Portrait officiel, 2023.
Fonctions
Chancelier de la Confédération suisse
Élection 9 décembre 2015
Réélection 11 décembre 2019
Prédécesseur Corina Casanova
Successeur Viktor Rossi
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Muri (AG)
Nationalité suisse
Parti politique PDC / LC
Diplômé de EPFZ
Université de Berne
Profession Diplomate
Fonctionnaire fédéral

Walter Thurnherr, né le à Muri (originaire de Diepoldsau), est un diplomate et homme politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est chancelier de la Confédération du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et études[modifier | modifier le code]

Walter Thurnherr naît le à Muri , dans le canton d'Argovie[1]. Il est originaire de Diepoldsau, dans le canton de Saint-Gall[2].

Après avoir grandi à Wohlen et fréquenté l'école cantonale d'Aarau, il étudie la physique théorique de 1983 à 1987 à l'École polytechnique fédérale de Zurich, puis les mathématiques à l'Université de Berne jusqu'en 1989[3],[4].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il entre dans les services diplomatiques de la Confédération, d'abord comme attaché à l'ambassade de Suisse à Moscou, puis au secrétariat politique du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de 1991 à 1995, où il est l'assistant d'Édouard Brunner[4], et de nouveau à l'ambassade de Moscou de 1995 à 1997[3]. Parallèlement, il représente la Suisse de 1995 à 1997 au sein du Groupe de Minsk, et de 1993 à 1997 comme assistant aux envoyés du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie[réf. souhaitée].

De 1997 à 1999, il est conseiller personnel du conseiller fédéral Flavio Cotti avant de retourner au DFAE, où il devient secrétaire général, puis de passer au Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche en 2003 et au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication en 2011[3],[4].

Chancelier de la Confédération[modifier | modifier le code]

Le , il est élu chancelier de la Confédération par l'Assemblée fédérale par 230 voix (sur 246 possibles)[5],[6] et succède ainsi à Corina Casanova le [7]. Son nom circule en 2017 pour succéder à Doris Leuthard au Conseil fédéral, mais il ne présente pas sa candidature[4]. Le , il est réélu avec 219 voix[6]. Sa réélection était soutenue par l’ensemble de la classe politique[réf. souhaitée].

Il annonce le 16 août 2023 son intention de quitter son poste à la fin de l'année 2023[6]. Un article paru à cette occasion dans Le Temps le classe parmi les chanceliers les plus influents de l'histoire, au même titre que Karl Huber et Walter Buser, et rapporte que sa petite taille et ses compétences lui ont valu le surnom de « Napoléon »[6].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Walter Thurnherr est marié et père de deux enfants[8],[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Conseil fédéral, « Walter Thurnherr », sur www.admin.ch, (consulté le )
  2. (de) Othmar von Matt, « 1. August - Der verlorene Sohn kehrt zurück: Ovationen für den Bundeskanzler », sur Aargauer Zeitung, (consulté le ).
  3. a b et c (de) « CV Walter Thurnherr », sur site officiel du Parti démocrate-chrétien (Suisse) (consulté le )
  4. a b c et d Bernard Wuthrich, « Walter Thurnherr, gardien de la tour et gestionnaire de crise », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. « Rétrospective des élections. Élection du chancelier de la Confédération », sur www.parlament.ch (consulté le )
  6. a b c et d Michel Guillaume, « Walter Thurnherr, « Napoléon » de l'ombre », Le Temps,‎ , p. 2 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  7. « Walter Thurnherr est le nouveau chancelier de la Confédération », sur admin.ch (consulté le )
  8. Chancellerie fédérale ChF, « Walter Thurnherr, chancelier de la Confédération », sur www.bk.admin.ch (consulté le )
  9. (de) Manuel Bühlmann, « Bundeskanzler : Freiämter Thurnherr hat Humor - «Wir nehmen nicht alles bierernst» », sur Aargauer Zeitung (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]