Vol Bond Offshore Helicopters 85N

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Vol Bond Offshore Helicopters 85N
G-REDL, l'appareil impliqué dans l'accident, ici photographié en septembre 2004.
G-REDL, l'appareil impliqué dans l'accident, ici photographié en septembre 2004.
Caractéristiques de l'accident
Date
CausesDysfonctionnement de la boîte de transmission principale, menant à une collision avec l'eau
SitePrés de Peterhead, en Écosse
Coordonnées 57° 33′ 14″ nord, 0° 00′ 00″ est
Caractéristiques de l'appareil
Type d'appareilAérospatiale AS332L2 Super Puma
CompagnieBond Offshore Helicopters (en)
No  d'identificationG-REDL
Lieu d'origineAéroport d'Aberdeen, en Écosse
Lieu de destinationAéroport d'Aberdeen, en Écosse
PhaseCroisière
Passagers14
Équipage2
Morts16 (tous)
Survivants0

Géolocalisation sur la carte : mer du Nord
(Voir situation sur carte : mer du Nord)
Vol Bond Offshore Helicopters 85N

Le , peu avant 14h00, le vol Bond Offshore Helicopters 85N s'est écrasé en mer, à 20 km au nord-est de Peterhead, en Écosse, alors qu'il revient d'une plate-forme pétrolière de la compagnie BP, située dans le champ pétrolifère Miller (en), à 240 km au nord-est de Peterhead, à la suite de la séparation du rotor principal en vol, causée par une défaillance de la boîte de transmission principale (BTP) de l'hélicoptère.

L'accident n'a laissé aucun survivant parmi les 16 personnes à bord de l'appareil. Le vol 85N été opéré par un Aérospatiale AS332L2 Super Puma, appartenant à Bond Offshore Helicopters (en), et supervisé par le commandant de bord Paul Burnham et le copilote Richard Menzies, tous deux travaillant pour Bond Offshore Helicopters. La plupart des passagers étaient des employés de KCA Deutag (en).

La compagnie a également subit un incident très similaire sur un Eurocopter EC225 Super Puma, qui a amerri en urgence en mer du Nord le , au cour duquel les 18 personnes à bord ont été secourus.

Enquête[modifier | modifier le code]

Le , l'AAIB a publié son rapport officiel sur l'accident. La cause principale de l'accident a été attribuée à une défaillance catastrophique au niveau de la boîte de transmission principale du rotor principal de l'hélicoptère, à la suite d'une rupture par fatigue d'un des 2 arbres coaxiaux, dits « planétaires », situé dans le train épicycloïdal de la BTP, ce qui a entrainé sa destruction en vol et la séparation du rotor principal du reste de l'appareil.

De plus, l'enquête a permis d'identifié trois facteurs contributifs à cet accident:

  • Les actions entreprises à la suite de la découverte d'une particule métallique sur le détecteur magnétique du module épicycloïdal le , soit 36 heures avant l'accident, ont fait que la présence de cette élément n'a pas été reconnue comme un indice de dégradation de l'arbres coaxial.
  • Après le 25 mars 2009, les méthodes de détection existantes n'ont pas fourni d'indication supplémentaire sur la dégradation progressive de l'engrenage.
Mémorial dédié au victime du vol 85N, à Johnston Gardens (en), Aberdeen.

Dix-sept recommandations de sécurité ont été formulées à la suite de l'enquête sur le crash du vol 85N.

Le , une enquête officielle du gouvernement britannique a révélé que l'accident aurait pu être évité si les procédures de maintenance avaient été correctement suivies par la compagnie aérienne.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]