Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Aristobule de Britannia

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L'évêque Aristobule de Britannia

Aristobule de Britannia (en Gallois: Hen Arwystli Episcob Cyntaf Prydain, en Grec: Aghios Apostolos Aristovoulos) est un saint du catholicisme romain et du christianisme orthodoxe, nommé dans des listes du IIIe siècle attribués à Dorothée de Tyr et Hippolyte de Rome comme l'un des soixante-dix disciples de Jésus qui aurait été, au Ier siècle, le premier évêque de la province romaine de Britannia (Grande-Bretagne). Le même type d'informations figurent dans toutes les autres listes des soixante-dix disciples. Pour la tradition chrétienne, c'est le premier évangélisateur de la Grande Bretagne avec Joseph d'Arimathie. Selon Dorothée de Tyr, ce sont les gens de sa résidence de Rome qui sont salués par l'apôtre Paul de Tarse dans l'Épître aux Romains. Il figure par la suite dans les Martyrologes et les Calendriers des saints de la « Grande Église » et donc de l'Église catholique.

Il serait mort à Glastonbury (sud-ouest de la Grande-Bretagne) à une date incertaine, dans une période allant de 65 à la fin du Ier siècle selon les différentes traditions médiévales. De même, les sources et les traditions ne s'accordent pas pour savoir s'il a été martyrisé ou si sa mort a été naturelle. Une région du Pays de Galles appelée Arwystli (en) a été nommée à partir de la forme galloise de son nom qui a aussi par la suite désigné un petit royaume britannique médiéval.

Attestations antiques[modifier | modifier le code]

Aristobule de Britannia est mentionné dans toutes les listes des soixante-dix disciples de Jésus, dont le témoin littéraire le plus ancien semble être la liste attribuée à Hippolyte de Rome[1] (début du IIIe siècle). Il y est indiqué qu'il a été au Ier siècle, le premier évêque de la province de Britannia, la province romaine du sud de l'île de Grande Bretagne, conquise par Aulus Plautius, sous l'empereur Claude en 43-47. Les soixante-dix sont mentionnés dans l'évangile attribué à Luc qui indique qu'ils ont directement été institués par Jésus, mais qui, contrairement au groupe des douze, n'en donne pas la liste[2].

C'est peut-être lui qui est mentionné dans les salutations que l'apôtre Paul de Tarse adresse vers 54-58 à un ensemble de chrétiens de Rome. Paul écrit dans son Épître aux Romains  : « Saluez Apelle, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les membres de la maison d'Aristobule (Ro 16. 10). Saluez Hérodion, mon parent. ». Selon Saint Dorothé, évêque de Tyr mort en 362, celui qui est salué par Paul dans l'épître aux Romains est Aristobule de Britannia[3]. Toutefois, certains historiens estiment que la maison citée serait plutôt celle d'Aristobule de Chalcis[4], arrière-petit-fils d'Hérode le Grand[5], dont il a été émis l'hypothèse qu'il puisse être le père d'Aristobule de Britannia. Cet Aristobule, ayant une grande demeure à Rome, avec des esclaves, des serviteurs ou des affranchis chrétiens y demeurant est cité juste avant Hérodion[4], que Paul désigne comme « [s]on parent » (Ro 16. 11)[6]. Hérodion est un « nom grec qui est un diminutif d'Hérode, qui indique des liens entre sa famille et la descendance d'Hérode le Grand[6]. » Cela « suggère qu'il fut élevé auprès d'un prince de cette dynastie, dans une position subalterne[6] ». Toutefois, on ne sait pas de quel Aristobule il s'agit. Marie-Françoise Baslez propose de l'identifier avec Aristobule de Chalcis[6],[4]. D'autres critiques ont proposé de l'identifier avec Aristobule le Mineur. Selon la tradition orthodoxe, cet Hérodion parent de Paul serait Hérodion de Patras[7].

Selon la tradition[modifier | modifier le code]

Ce serait un juif, lié à l'île de Chypre, membre des soixante-dix disciples de Jésus, un des premiers évangélisateurs de la Grande Bretagne avec Joseph d'Arimathie. La tradition orthodoxe dit qu'il était le frère de Barnabas, vu comme l'apôtre Barnabé ayant dirigé le premier voyage missionnaire auquel l'apôtre Paul de Tarse a été associé[8]. Il est toutefois possible qu'il y ait une confusion avec Barnabas qui a été l'évêque de Milan, lui aussi membre des soixante-dix disciples. Il aurait été un des assistants de l'apôtre André avec Urbain de Macédoine (en), Stachys de Byzance, Ampliatus (en), Apelles d'Heraklion (en), Narcisse d’Athènes (en)[9], dans une prédication initiale qui aurait donc probablement eu lieu en Grèce.

Avant de se rendre sur l'île de Grande-Bretagne, il aurait prêché la bonne nouvelle aux celtibères[9]. La renommée de l'apôtre Aristobule parmi les Celtes brittoniques était telle qu'une région du Pays de Galles a été nommée d'après son nom, à savoir Arwystli (en), qui est devenue au Moyen-Âge le Royaume de Powys[9]. Aujourd'hui, un district continue à porter son nom, ou plus précisément, un cantref dans le comté de Powys au Pays de Galles[9].

À intégrer[modifier | modifier le code]

  • Selon le "Calendar of Saints" (qui en aucun cas dit qu'il a été martyrisé, mais au contraire dit que l'on croit qu'il a été martyrisé mais qu'il n'y a aucune attestation à ce sujet.

His feast days are celebrated on March 16, on October 31 (with Amplias, Apelles, Stachys, Urban, and Narcissus), and on January 4 with the Seventy.

[...]

He is possibly mentioned by St. Paul and is identified with Zebedee, the father of Sts. James and John. Hippolytus writing in AD 160 the Martyrologies of the Greek Church, (and others) state that he preached in Britain. It is believed he was martyred in Wales although there is no documentation for this.

Identification[modifier | modifier le code]

Les sources chrétiennes antiques les plus anciennes qui font références à un Aristobule ayant vécu au Ier siècle sont l'Épître aux Romains de Paul de Tarse et les listes des soixante-dix disciples, notamment celles de Dorothée de Tyr et celle attribuée à Hippolyte de Rome, toutefois celles-ci sont extrêmement lapidaires et ne permettent pas une identification faisant consensus. Certains critiques ne faisant d'ailleurs aucun lien entre ces deux sources, alors que dès le IIIe siècle Dorothé de Tyr indique que ces deux mentions concernent le même personnage. Les listes des soixante-dix disciples mentionnent en général explicitement Aristobule évêque de Britannia, alors qu'en revanche la lettre de l'apôtre Paul mentionne un Aristobule dont il ne précise pas l'identité, mais qui est clairement quelqu'un de riche, dont la maison dans la capitale romaine est tenue en son absence par des esclaves ou des affranchis.

Aristobule de l'épître aux Romains[modifier | modifier le code]

Selon Dorothé de Tyr (IIIe siècle), ce sont les gens de sa résidence de Rome qui sont salués par l'apôtre Paul de Tarse vers 54-58 dans l'Épître aux Romains. Paul de Tarse écrit dans son Épître aux Romains  : « Saluez les membres de la maison d'Aristobule (Ro 16. 10). Saluez Hérodion, mon parent. ». Les « membres de la maison d'Aristobule » sont les serviteurs, les esclaves ou les affranchis d'un riche personnage appelé Aristobule possédant une résidence à Rome. Le nom Aristobule fait penser à la dynastie hasmonéenne dont plusieurs membres porte ce nom. Les hasmonéens sont des Juifs de Palestine et à la fin des années 50, moment où cette lettre est écrite, la quasi-totalité des membres du mouvement créé par Jésus sont Juifs, même si certains d'entre-eux sont très hellénisés. Pour la période considérée (vers 54-58), il n'y a que deux ou trois Aristobule possible et notamment Aristobule le Mineur, le frère d'Agrippa Ier, roi de Judée jusqu'à sa mort en 44 ; ou Aristobule de Chalcis qui est alors roi d'Arménie Mineure et de Chalcis. Un de ses fils a aussi été évoqué.

Membre du groupe de soixante-dix disciplines[modifier | modifier le code]

Selon la tradition, les membres des soixante-dix disciples ont directement été choisis par Jésus qui selon cette même tradition, n'est intervenu qu'en Palestine et dans le sud de la province de Syrie pendant sa vie publique. Tout comme les douze apôtres et même Paul de Tarse, les soixante-dix disciples sont Juifs, ayant choisi de se rallier à une « Voie » particulière dans l'extrême diversité du judaïsme du Ier siècle. Aristobule de Britannia ne fait donc probablement pas exception. Tout concours à penser qu'Aristobule est un juif qui s'est rallié à la « Voie du Seigneur » et qui a connu Jésus en Palestine ou en Syrie.

Arbre généalogique d'Aristobule de Chalcis et de son fils nommé lui aussi Aristobule, dont l'un d'eux pourrait être celui mentionné dans l'Épître aux Romains et/ou Aristobule de Britannia. Les indications sur les personnages correspondent à la thèse de Lionel Smithett Lewis, une des trois hypothèses en présence.

Aristobule de Chalcis[modifier | modifier le code]

Rome

Aristobule le Mineur[modifier | modifier le code]

Aristobule, fils d'Aristobule de Chalcis[modifier | modifier le code]

XXX[modifier | modifier le code]

Titres[modifier | modifier le code]

  • Grec: Aghios Apostolos Aristovoulos, Martyras, kai Protos Episkopos Vretannias
  • Latin: Sanctus Aristobule Senex, Apostolus, Martyr, Episcopus Primus Britanniae
  • Gallois: Hen Arwystli Episcob Cyntaf Prydain ("Aristibule l'Ancien, premier évêque de Bretagne")
  • Français: Saint Aristobule l'Ancien, apôtre, martyr, et le premier évêque de la Bretagne (île de Grande Bretagne)

Liens avec les Hérodiens[modifier | modifier le code]

Arbre généalogique d'Aristobule fils d'Aristobule de Chalcis qui pourrait être Aristobule de Britannia

Certains critiques ont proposé de l'identifier avec le fils qu'Hérode de Chalcis a eu avec Salomé, la fille d'Hérodiade rendue célèbre par la tradition chrétienne. Flavius Josèphe indique qu'ils ont eu trois fils appelés Hérode, Agrippa et Aristobule. Selon Saint Dorothé, évêque de Tyr mort en 362, c'est lui que l'apôtre Paul de Tarse dans son Épître aux Romains[3].

Reformulation[modifier | modifier le code]

C'est peut-être lui qui est mentionné dans les salutations que l'apôtre Paul de Tarse adresse vers 54-58 à un ensemble de chrétiens de Rome. Paul écrit dans son Épître aux Romains : « Saluez Apelle, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les membres de la maison d'Aristobule (Ro 16. 10). Saluez Hérodion, mon parent. ». Selon Saint Dorothé, évêque de Tyr mort en 362, celui qui est salué par Paul dans l'épître aux Romains est Aristobule de Britannia[3]. Toutefois, certains historiens estiment que la maison citée serait plutôt celle d'Aristobule de Chalcis[4], arrière-petit-fils d'Hérode le Grand[5], dont il a été émis l'hypothèse qu'il puisse être le père d'Aristobule de Britannia.

Texte de base[modifier | modifier le code]

C'est peut-être lui qui est mentionné dans les salutations que l'apôtre Paul de Tarse adresse vers 54-58 à un ensemble de chrétiens de Rome. Paul écrit dans son Épître aux Romains : « Saluez Apelle, qui a fait ses preuves dans le Christ. Saluez les membres de la maison d'Aristobule (Ro 16. 10). Saluez Hérodion, mon parent. ». Selon Saint Dorothé, évêque de Tyr mort en 362, celui qui est salué par Paul dans l'épître aux Romains est Aristobule de Britannia[3]. Toutefois, certains historiens estiment que la maison citée serait plutôt celle d'Aristobule de Chalcis[4], arrière-petit-fils d'Hérode le Grand[5], dont il a été émis l'hypothèse qu'il puisse être le père d'Aristobule de Britannia.

Cet Aristobule, ayant une grande demeure à Rome, avec des esclaves, des serviteurs ou des affranchis chrétiens y demeurant est cité juste avant Hérodion[4], que Paul désigne comme « [s]on parent » (Ro 16. 11)[6]. Hérodion est un « nom grec qui est un diminutif d'Hérode, qui indique des liens entre sa famille et la descendance d'Hérode le Grand[6]. » Pour Marie-Françoise Baslez cela « suggère qu'il fut élevé auprès d'un prince de cette dynastie, dans une position subalterne[6] », peut-être Aristobule de Chalcis[6],[4]. Selon la tradition orthodoxe, cet Hérodion parent de Paul serait Hérodion de Patras[10].

  • Selon "Catholic on line"

He is possibly mentioned by St. Paul and is identified with Zebedee, the father of Sts. James and John. Aristobulus preached in Britain, although no documentation supports this or his martyrdom in the British Isles.

Aristobule - Zébédée[modifier | modifier le code]

Au VIe – VIIe siècle, Sophrone de Jérusalem indique dans le Fragment des travaux des apôtres saint Pierre et saint Paul qu'Aristobule « ami et disciple de saint Paul dont il est fait mention dans le Martyrologe » était le père des apôtres Jean et Jacques et qu'il avait été surnommé Zébédée[11].

Il ajoute qu'Aristobule, surnommé Zébédée, a eu une fille appelée Marie Salomé, qui serait donc distincte de sa femme portant elle aussi ces deux noms, ainsi que deux autres filles « dont l'une appelée Concorde fut mariée à saint Pierre et l'autre à André son frère. »

Il est peut-être possible de reconstituer la confusion lorsque l'on sait que des écrivains chrétiens tardifs ont identifié la Salomé — en fait Marie Salomé, mais l'évangile selon Marc, ouvrage de référence pour eux, l'appelle seulement Salomé — avec la fille d'Hérodiade. Ainsi le "Livre de la résurrection de Barthélemy", un apocryphe écrit:

« Le dimanche matin, alors qu'il faisait sombre encore, les saintes femmes sortirent pour aller au tombeau : Marie de Magdala et Marie mère de Jacques, celle qu'il avait sauvée des mains de Satan, et Salomé la tentatrice et Marie - celle qui sert - , et Marthe sa sœur et Suzanne, la femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, qui s'était éloignée du lit conjugal, et Bérénice, celle dont l'écoulement de sang avait cessé à Capharnaüm, et Lia la veuve, celle dont Dieu avait ressuscité le fils d'entre les morts, et la femme pécheresse, celle dont le seigneur avait dit : Tes nombreux péchés te sont pardonnés, va en paix !  » (8, 1). (Toute la tradition orientale après saint Jean Chrysostome, a repris cette distinction entre les trois Marie , maintenue aujourd’hui dans l’Église orthodoxe . L’Église latine a au contraire affirmé assez vite l’unité des trois Marie, surtout avec saint Augustin, saint Grégoire le Grand... 2 )

Toutefois, cette identification est chronologiquement impossible. Salomé est une adolescente au moment de la mort du Baptiste qui était auparavant mariée avec Philippe le Tétrarque, mort justement sans enfant. Il est strictement impossible que cette Salomé là soit la mère des apôtres Jean et Jacques de Zébédée présente près de la croix de Jésus l'année suivante. Salomé a bien été mariée à un Aristobule, mais c'est Aristobule de Chalcis. l'identification d'Aristobule à Zébédée reflête donc des divagations qui montrent que certains érudits identifiaient l'Aristobule de l'Épître aux Romains avec Aristobule de Chalcis. Le reste n'est qu'une suite de suppositions sans vérification de la vraisemblance.

Une question demeure, Zébédée portait-il le nom d'Aristobule, ce qui aurait favorisé la confusion ?

Trois Marie[modifier | modifier le code]

« Trois marchaient toujours avec le Seigneur : Marie, sa mère, et la sœur de celle-ci, et Myriam de Magdala que l’on nomme sa compagne, car Myriam est sa mère, sa sœur et sa compagne. »

Non référent

(Toute la tradition orientale après saint Jean Chrysostome, a repris cette distinction entre les trois Marie, maintenue aujourd’hui dans l’Eglise orthodoxe. L’Église latine a au contraire affirmé assez vite l’unité des trois Marie, surtout avec saint Augustin, saint Grégoire le Grand...2)

La thèse de saint Augustin a été reprise et systématisée dans deux célèbres homélies du pape Grégoire le Grand (590 - 604) à la louange de Marie ; Madeleine, qui firent longtemps autorité en la matière. Elle est entrée à partir de là dans le patrimoine de l’Eglise médiévale dont l’évêque Raban Maur aussi bien que la Légende dorée, ainsi qu’une abondante iconographie dans les églises sont les témoins. Cette tranquille certitude devait être remise en cause à la Renaissance quand un humaniste célèbre, Lefèvre d’Etaples, professeur de Paris, relança en 1517 le débat en soutenant avec éclat que la pécheresse, Marie de Béthanie et Marie de Magdala étaient trois personnes distinctes. Quoique fidèle à la tradition latine, Bossuet pensa de même. Mabillon également. Au 20ème siècle, des exégètes très éminent comme le père Lagrange ou le protestant Bultmann préfèrent eux aussi une Marie Madeleine éclatée. C’est ainsi que la voit aussi l’écrivain mystique Adrienne von Speyr. Le Madeleine a trouvé cependant d’ardents défenseurs comme les dominicains Lacordaire, Bruckgerger ou le sulpicien André Feuillet, tous trois partisans de l’unité des personnes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pseudo-Hippolyte, « Church Fathers: On the Apostles and Disciples », New Advent (consulté le ).
  2. Dans certaines versions de l'Évangile selon Luc ce n'est pas soixante-dix disciples que Jésus aurait nommé, mais soixante-douze ; Bible de Jérusalem, Évangile selon Luc, 10, 1 : « Après cela, le Seigneur désigna soixante-douze autres et les envoya deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout endroit où lui-même devait aller. »
  3. a b c et d (en) Lionel Smithett Lewis, St Joseph of Arimathea at Glastonbury, London, James Clarke & Co., , p. 118–121.
  4. a b c d e f et g Baslez 2012, p. 474.
  5. a b et c Schwentzel 2011, p. 279-281.
  6. a b c d e f g et h Baslez 2012, p. 477.
  7. (en) Article « Apostle Herodian » sur http://orthodoxwiki.org.
  8. « Apostle Aristobulus of the Seventy the Bishop of Britain », Calendar of Saints, Église orthodoxe en Amérique (consulté le )
  9. a b c et d "Saint Aristobulus, Apostle of Britain", Orthodox Outlet for Dogmatic Enquiries.
  10. (en) Article « Apostle Herodian » sur http://orthodoxwiki.org.
  11. Dictionnaire généalogique, historique et critique de l’écriture sainte, ou ..., par Antoine Serieys,..... l'Abbe Sicard, p. 96.