Utilisateur:Lematth88/Brouillon

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Boulanger[modifier | modifier le code]

Notes sur sa personnalité :[modifier | modifier le code]

Véritablement beau sans être incroyable. Soldat avant tout avec du courage. Gros égo et égoïste. Meneur d'homme véritable, communicant et fort dans la mise en scène de soi. Ne connait en réalité pas le droit. Immaturité. Dès qu'il est contrarié, il se met en colère. Exemple de sa rétrogradation de 1871, face à Cambon. Il ne se remet jamais en question, même juste avant son suicide, il aggresse ses contradicteurs. Il ne réfléchit pas plus loin que le court terme. Cela se voit avec son évasion de Clermont en 1887 pour rejoindre sa maitresse, il s'allie avec les royalistes contre Jules Ferry puis visite le prétendant bonapartiste en tant que général alors que c'est totalement interdit, détruisant sa carrière. C'est aussi un menteur qui pense qu'il ne ment pas. Il trompe et trahit tout le monde, les royalistes, les bonapartistes et les gens de gauche, le tout pour son besoin personnel. Lui-même ne considérant pas qu'il ment, dans un rapport immature à la vérité, totalement subjectif et utilitaire. Très ambitieux comme le montre sa carrière militaire, Cambon le perse à jour immédiatement. Cependant, ce n'est pas pour atteindre une cible ou défendre un projet, mais uniquement pour lui-même, croyant en sa destinée. Boulanger est cependant très intuitif, cernant ses interlocuteur très rapidement, lui permettant de les tourner à son avantage, disant ainsi qu'il préférait tout le monde à tout le monde/chacun à tous. Séducteur, il veut plaire, adore les acclamations, il est sympathique et aimable, mais uniquement pour remplir son égo. Boulanger, sous ce vernis, manque de tact et de conversation dans les sphères élitistes

121-124

Ses idées Difficiles puisqu'ils cache la vérité et ment. Il semble d'une intelligence moyenne, mais très bonne mémoire et de bonnes capacités d'assimilations. Bagage intellectuel est celui d'un lycéen de l'époque, sans élargissement. Il n'a donc aucune profondeur culturelle, qu'il méprise un peu. Boulanger est catholique mais pas un fervent pratiquant ou croyant, probablement plus un nihiliste qu'autre chose. Il est tolérant envers les autres parce que pour lui cela n'a pas d'importance. C'est un véritable patriote. Ses idées militaires ne sont pas novatrices, la revanche est assez banal, sa tactique militaire est conforme aux attentes d'un officier d'avant 1870. Boulanger est certes républicain, mais pas du tout celle de la troisième. Avant 1870, c'est clairement un bonapartiste mais certainement pas un socialiste, ses promesses de réformes sociales étant vagues et plutot banales lorsque dites. Finalement, compliqué de dire ses idées politiques. Le patriotisme et l'antiparlementarisme sont centrales. On pourrait donc dire qu'il s'agit d'un partisan d'une république consulaire, mais son placement politique est presque totalement en dehors de tout, sauf en lui-même

125-129

Autres[modifier | modifier le code]

Les rumeurs de coup d'état : Période intense entre avril et juillet 1886 puis en juillet 1887. En avril 86, certains font l'hypothèque d'un prétendant militaire. L'affaire Saussier renforce cette idée jusque fin juillet.

Boulanger créé secrètement alors une seconde histoire en juillet 87 en faisant publier un article dans La France qui affire qu'il a le soutien de 94 généraux dans l'affaire Schnaebelé. Sommé de donner ses sources le rédacteur est démasqué. Il s'agit alors pour Boulanger de faire parler de lui et de montrer son républicanisme loyal et donnant ensuite un dénégation. Il laisse ensuite le rédacteur seul pour se défendre de cet article mensonger.

Il y a bien eu deux propositions de coups d'état : l'une tardive par Déroulède, ou Boulanger refuse catégoriquement car en trop mauvaise posture. Une seconde de Naquet en mai 87.Boulanger refuse à chaque fois car il n'est que Ministre de la Guerre et ne peut clairement pas avoir le pouvoir de faire un coup d'état. Toutes ces sollicitations, dont celles non connues ou sures, prouve que Boulanger est vue comme un homme pas si républicain que ça. 197-199


Elements généraux sur la crise : Regard contemporain de la situation -> radicaux et opportunistes se rejettent la faute. Radicaux pensent qu'il faut la révision et le monocamérisme, qu'il y a trop de conservatisme social, la colonisation et l'anticléricalisme est trop faible, comme la lutte des opportunistes contre la droite. Opportunistes indique qu'il y a une partie de leur faute mais le scrutin de liste est mauvais, la politique budgétaire et l'instabilité est en cause. Mais aussi une gestion trop partisane avec une administration trop clientélisme. Il n'y cependant aucun changement avant les années 1890.

Une cause toujours oublié par les deux républicains, c'est le manque d'intervention pour contrer la crise économique. L'offre politique est aussi mauvaise. Avt 1885, la plupart du programme républicain est appliqué. Cependant, il se trouve que maintenant il reste les questions sans consensus. La division entre radicaux et opportunistes est de plus en plus forte et plus juste au niveau institutionnelle. La parti se déchire mais souhaite pourtant rester unis contre la droite. Cela ne fait que permettre un immobilisme puisqu'il n'y a pas d'alternance politique réél. Après 1885, l'affrontement entre radicaux et opportunistes devient de plus en plus fort et ils ne peuvent former un gouvernement cohérent puisqu'ils n'ont plus de programme commun. Cela paralyse finalement après 1888 aussi la défense contre le boulangisme.

Le conseil municipal de Paris pose aussi question. Revendiquant le droit commun avec le soutien des radicaux, ils font une guérilla administrative et budgétaire perdue d'avance. Cela favorise leur opposition aux opportunistes.

Les radicaux se divisent aussi de leur coté. A la fin 1887, la rupture entre Clemenceau et Rochefort est presque faite. Reformation du groupe ouvrier.

La droite est incapable de proposer une alternative crédible et reste très divisée.

243-246

La Chambre par ses nombreux défauts : prise en otage du pouvoir executif, incapacité à se réguler pour agir. L'impopularité de celle-ci est de plus en plus forte. la solution de la dissolution est envisagée mais est rapidement écartée, Gambetta échoue en 1882, les menaces sont plus fréquentes entre 1886 et 1888. Mais elles sont rapidement balayées, comme le montre l'écartement de Jules Ferry de la Présidence. Il y a une division des journaux républicains sur la question mais finalement Carnot ne l'effectue pas. Il a peut que si la Chambre ressort pareil, il doive démissionner. De même, la Chambre estime qu'elle peut renverser le gouvernement qui demande sa dissolution, mettant en place un veto sur son propre sort. Bloquant ainsi toute sortie de crise.

248-250

Les groupes politiques face à Boulanger[modifier | modifier le code]

Les intrigues avec les royalistes[modifier | modifier le code]

Arthur Dillon, compagnon à Saint-Cyr, bonapartiste sous l'Empire puis orléaniste avec restauration. Il ne se fait pas d'illusion sur Boulanger, avertissant le comte de Paris qu'il ne faut pas lui faire confiance mais l'utiliser, comme lui essaye d'utiliser tout le monde.

Premiers contacts assurés entre Boulanger et royalistes le 17 octobre 1887, Dillon demandant une audience auprès du comte de Paris pour dire que Boulanger penche en réalité pour les conservateurs et qu'il faut oublier l'affaire du duc d'Aumale pour faire la restauration. Il indique ne pas venir de la part de Boulanger, mais cela est douteux. Il y a donc double jeu, avec un objectif de restauration monarchique avant tout.

Fin novembre 87, Boulanger, pour tenter d'éviter l'élection de Ferry, négocie avec tout le monde. Le 28 novembre, il semble que le comte de Legge contacte Martimprey qui contacte Le Hérissé pour proposer une entrevue à Boulanger. (version du comte de Paris et d'autres royaliste, c'est Boulanger qui vient à eux). Finalement, les deux tombent d'accord pour traiter ensemble. Entre le 29 et le 30, rencontre. L'objectif est de stopper Ferry. Pour cela les royalistes doivent faire élire Freycinet qui fera un ministère Goblet avec Boulanger. (plusieurs versions ensuite) Mackau : promet qu'après la restauration, Boulanger aura une grande situation militaire, il dit alors qu'il peut faire un coup d'état lorsqu'il sera à la Guerre, en prenant en otage la Chambre et l'Elysée. Boulanger ment alors en disant que c'est facile. / Version de Boulanger : Mackau promet des choses mais il n'a pas répondu et a refusé, trouvant ces plans absurdes. / Version de Le Hérissé : Boulanger accepte de barrer la route à Ferry mais rien sur la restauration. (fin des versions). Comme d'habitude, Boulanger ment pour attendre son but à court terme : éliminer Ferry.

Finalement, Mackau ne convint par les autres royalistes de voter Freycinet.

26 décembre nouvelle alliance. [info plus loin dans le livre]

254-257

Boulanger et les bonapartistes :[modifier | modifier le code]

Georges Thébaud, journaliste jéromiste, très hostiles aux orléanistes. Pour une république plébiscitaire forte. Il souhaite utiliser Boulanger pour abattre le régime et faire élire Plon-Plon à la Présidence de la République refaite. Thébaud n'est donc pas un boulangiste de coeur. Il invente alors la tactique électorale. Il devient l'un des trois socle du boulangisme avec Laguerre et Dillon.

Rencontre avec Boulanger en 1886, et une conférence sur le boulangisme en novembre 1887. Il est l'intermédiaire entre Boulanger et Grévy pendant la crise. Le 10 décembre, il rencontre Plon-Plon et lui présente le plan. Plon-Plon est sceptique mais invite Boulanger, qui hésite aussi. Boulanger, ne voyant que le court terme, y va, alors que cela lui vaudra brimade et excommunication immédiate des opportunistes. Thiébaud pense alors le présenter dans la banlieue parisienne lors des municipales, mais Dillon refuse. Il présente alors aux législatives partielles, Dillon accepte. Le 19 et 20 décembre, l'accord est accepté et Boulanger va venir voir Plon-Plon à Prangins.

257-258

Boulanger ne mesure par l'imprudence du geste, aveuglé par ses échecs récents.

Le 2 janvier 1888, il rencontre Plon-Plon. Le récit est peu clair et seul celui de Mermeix, venant de Thébaud, est probablement vrai. Il y a de longue discussions sur divers sujets. Engagements pris : la République n'est pas mise en cause, le président doit être élu au suffrage universel. Boulanger lui indique qu'il ne sera pas candidat et Plon-Plon hésite à se présenter. Chacun ment. Retour du général le 3 janvier. Plon-Plon juge durement Boulanger, qu'il considère comme novice en politique et trop naif. La tactique électorale plébiscitaire est aussi choisie et acceptée. Boulanger doit aussi faciliter l'élection de Plon-Plon à la Présidence, sauf Boulanger travaille pour lui même et Plon Plon n'a pas d'argent.

Ce n'est qu'à l'été que les rumeurs de l'entrevue apparaissent. la police n'ayant que son départ jusque Lyon puis son retour depuis Genève. C'est à l'été 90 que les informations sont révélées par Mermeix. Lors de la découverte, Pierre Denis y voit une imprudence, Rochefort ne voit pas de problème ; Castelin et Ducret sont accablés car Boulanger leur a menti.

259-260

Extreme gauche[modifier | modifier le code]

Surtout deux mouvances : intransigeants et blanquistes. Les deux n'arrivent pas à s'adapter dans les conditions d'une république. Les deux mouvements ont un socle commun : jacobinisme, patriotisme, égalitarisme et autoritaire, conventionnel et anticlérical. Ils ont des haines communes : parlementarisme, opportunisme et sont centré à Paris, les blanquistes n'existant pas en province et la méprisant.

Les lois de 1875 sont un compromis trop important et il faut la vraie République. Il y a aussi une vision commune avec blanquisme que l'étape révolutionnaire parisienne entraine la province et sinon il faut l'imposer. La boulangisme fait un peu une répétition. Les intransigeants et les blanquistes sont assez anti électoraux car il faut du compromis, ors il n'en faut pas.

325-327

Henri Rochefort est avant tout un opposant. Il a une vraie puissance à Paris, c'est un grand gage de républicanisme à Boulanger. Il représente les intransigeants parisiens populaire, alors qu'il est un aristocrate qui n'aime pas les foules, déteste les manifestations et les meetings. Il n'a qu'un socialisme de facade, mais il est athéiste, conventionnel et un conservatisme culturel. Il se trompe sur Boulanger qui le trompe aussi. Rochefort est séduit par l'homme et par le programme simpliste. L'Instransigeant profite de l'engagement boulangiste avec + 100 000 exemplaires vendues peut être même jusque 200 000. Il vit aussi sans mécène, rare et important. C'est les éditoriaux de Rochefort qui font vendre. Boulanger a probablement payé des articles pour sa gloire lorsqu'il était ministre. Il semble ne pas y avoir eu de financement direct par les royalistes mais Dillon achetaient de milliers d'exemplaires pour les distribuer gratuitement ensuite, une subvention déguisée. Rochefort est donc l'un des seuls qui n'a pas d'interet financier dans le boulangisme. Cpendant, Rochefort ne dirige rien et il est aussi pas dirigé, individualiste il représente donc l'un des échecs du boulangisme qui a besoin de cohésion et de discipline pour gagner.

327-330

L'intransigeance est une position politique : le refus des compromis pour gouverner, les sentiments avant les idées et la méthode. Il y a une culture de la violence et de l'action permanente. C'est une forme de fondamentalisme, qui empeche de voir la réalité. Il y a aussi dans le groupe, une peur du changement, des perdants du progrès et de la modernité. La haine hystérique des opportunistes empechent de voir aussi les alliances avec la droite, le danger de Boulanger, sa vraie nature et d'accepter la fuite en avant. Pour Bertrand Joly, le ralliement des intransigeants à Boulanger n'est pas une dérive mais la suite logique et suit parfaitement les idées intransigeantes.

330-333

Il y a un certain nombre de radicaux qui sont ambigu, à la fois proche et distant du boulangisme. Ceux non intransigeants sont finalement parfois un peu perdus et trompés. Même certains opportunistes ont pu le soutenir à un moment ou un autre.

333-334

Coté des francs-maçon, fortement divisé au départ mais devient hostiles vers fin 1888 et finalement fin 1890, des sanctions sont prises contre les boulangistes. 336

Blanquistes : Rappel, les blanquistes sont assez faible, mais il y a un effet de loupe et ils parlent fort. Les blanquistes sont en réalité assez divisé sur Boulanger (en raison de sa place dans la Commune, le fait qu'il soit général aussi).

Une partie des blanquistes rejoint effectivement boulanger, mais pas tous. les blanquistes ont très peu de personnes, deux élus au conseil municipal uniquement, sans journal. Le boulangisme devient une porte de sortie, avec des affinités sur les valeurs et la méthode. Mais les blanquistes restent à part et se servent du boulangisme. Le lien entre Eudes, blanquiste, et Rochefort qui est respecté augmente les liens.

Rapprochement lors de la crise présidentielle en décembre 87 mais éphémère. Second plus important avec Eudes en mars 88. Le 15 mars le Comité révolutionnaire central débat du boulangisme, la position est de ne pas prendre parti. Le 31 mars, Vaillant est plutot négatif mais moins négatif que Ferry donc on attaque pas. Fondation de L'Homme libre le 21 juin avec l'argent des royalistes via Dillon. Le journal est critique du général mais le 29 aout fusionne avec LE Cri du peuple cédé aux blanquistes. Le danger boulangiste est minimisé ou nié. Eudes pousse à la marche parallèle, Vaillant s'y oppose. Après la mort de Eudes, division sur sa mémoire et sa réél position. La position officielle est le ni ni (ni boulanger, ni Floquet) mais localement il y a alliance. Granger et Vaillant dirige le CRC, le premier se dit antiboulangiste mais accepte les voix boulangistes. Il démissionne le 8 aout 89 et continue d'accepter les voix boulangistes.

Vaillant, comme Granger ne sont pas en soit boulangistes. Il s'agit plutot d'une complicité. Il reste d'abord sur la liste de la neutralité, et officieusement en utilisant le boulangisme contre le pouvoir, explique ses mouvements entre positions contre le césarisme et les propos positifs sur le boulangisme. Il coupe les ponts en aout 89 qui entraine la scission. Cela semble être sur la notion de socialisme véritable (Vaillant) ou de protestation (Granger) que se joue la limite entre les deux camps.

342-348

Guesdistes et anarchistes

Guesdistes ne sont pas boulangistes ni antiboulangistes. Il n'y a pas autant d'ambiguité et de calculs contrairement aux blanquistes. Ils restent donc en dehors de l'aventure. Les anarchistes ne prennent pas parti, et rappelont qu'il n'y a pas de parti et de structure nationale ou régionale. Le mouvement boulangiste est marginal, car l'ordre social et non l'ordre politique est à abattre. Louis Michel a la même position que les blanquistes : utiliser boulanger est bien contre la République. Mais elle reste neutre et n'intervient que par la presse en refusant le boulangisme.

348-350

Ligue des patriotes[modifier | modifier le code]

Boulangisme républicain et vraie force militante. Déroulède maintien cependant son indépendance et de dominer le boulangisme si possible. La LDP est en concurrence et en cohabitation avec les radicaux à tous les niveaux. Il cherche à en prendre la tête sans y arriver et en ressort sans trop d'égratignure.

Déroulède a fait la guerre de 70, prisonnier à Sedan, s'évade et rejoint Gambetta à Tours. Il est alors un fidèle de Gambetta, qui incarne pour lui la lutte de la revanche et de la République ouverte. Il combat ensuite contre la Commune. Il devient poète après avoir été blessé. Renommée pour le patriotisme et la revanche. Il reste dans l'armée jusqu'à une fracture du tibia en 1875. En 82, après l'échec de Gambetta, il se radicalise. Fonde la Ligue le 18 mai 1882 comme outil de propagande pour mettre la pression aux opportunistes. Apogée en 1886 mais ensuite s'essouffle car Déroulède s'impatiente. Il s'active partout en France et en Europe. Il s'oppose cependant à l'extreme gauche face à son opposition au drapeau rouge. Démissionne finalement le 15 avril 1887 en raison d'une dépression suivant la mort de sa sœur et des échecs politiques. Déroulède a un objectif : la revanche. Pour cela, il souhaite le renforcement de l'executif et limiter le parlementarisme. Il est donc en phase avec le boulangisme mais ce n'est qu'un moyen. Il cependant déiste, républicain présidentiel, hostile à l'anticléricalisme, républicain ouvert, pour les lois scolaires et militaires, pas contre l'ordre social. Déroulède est cultivé et xénophile (hors Prusse), ami des juifs. Il condamne totalement La France juive de Drumont.

351-353

Déroulède rencontre Boulanger en 1883 par pure courtoisie. En 86, deuxième rencontre avec relation cordiale. Boulanger est plutot négatif contre la Ligue et pareil dans l'autre sens. Brouille en février 87 avec la dissolution du Reichstag, Déroulède veut la mobilisation, Boulanger refuse. Déception pour l'affaire Schnæbelé. D'abord contre Boulanger en mai, il rejoint la lute en juin. Il revient dans la politique en juillet. C'est alors que les ligueurs se révoltent contre lui, surtout en province. Déroulède contient les démissions et obtient du comité directeur un soutien. Sur les 85 000 en mai, 15 000 démissionnes durant l'été. Sur 41 comités, 16 disparaissent mais 20 se créer dans l'année, dans des villes plus petites. Le comité lyonnais part avec 10 000 adhérents.

En décembre 87, Déroulède agite la Ligue. Il est arrêté pour tapage nocturne. Ces agitations et la concomitance avec l'extreme gauche déplait aux comités de provinces qui demande la démission de Déroulède. Le 6 décembre, il présente sa démission.

Déroulède rejoint Boulanger en homme seul, mais seulement pour l'utiliser autant qu'il l'utilise. Il reste fidèle au républicanisme et met en garde plusieurs fois Boulanger pour mettre ses limites. En échange, Boulanger veut la caution de Déroulède et l'appui de la ligue. Déroulède cherche l'action par les manifestations alors que Boulanger tempère.

353-356

Déroulède est dans le CRN : il est l'opposé des membres du CRN. Il n'est pas aimé. La LDP devient déficitaire dans le même temps et c'est les boulangistes qui renflouent les caisses. Sans la Ligue début 88, il doit ronger son frein. En 89, face à l'afflux de bonapartiste puis à la fuite de Boulanger, il s'éloigne du CRN en restant pour les campagnes électorales. 356-357

La Ligue a une structure centralisatrice, il y a en réalité 12 à 15 000 adhérents réels (à cela s'ajoute les adhérents indirects via les clubs de gymnastiques et de tirs, 85 % en plus). La Ligue est urbaine et seulement 50 % des départements. La puissance est réelle mais surestimée. Dès 87, il y a une décrue, avant l'engagement boulangiste : par épuisement et par les réticences des milieux sportifs qui se rapprochent des radicaux et se dotent de leur propre instances fédératives. Déroulède s'illusionne sur la puissance de sa ligue mais voit la perte de puissance.

Début 88; il cherche à revenir dans la Ligue. Il lui reste un groupe de fidèle minoritaire au bureau. Pendant l'hiver, l'opposition interne s'organise contre Henri Deloncle. Avril 88, Henri Gallian, avocat, mène le combat en interne tandis que Dillon promet des fonds pour l'après coup. Le 13 avril, Gallian adresse au président Féry d'Esclande demandant à la prochaine réunion du comité directeur un projet d'adresse à Boulanger pour le soutenir, et estimant la scission possible. Le 14, le Groupe d'action publie son soutien à Boulanger et appel aux ligueurs à le suivre. Le 16, le Président propose de réélire Déroulède comme Président d'honneur. Le soir, le comité se réunit sans le Président et avec 19 membres présents sur les 30. Gallian fait voter la réélection de Déroulède comme président d'honneur. Deloncle se défend dans la presse , le 21 il est annoncé comme suspendu, mais le lendemain, une assemblée générale extraordinaire refuse l'élection de Déroulède. Une partie du comité directeur décide de remettre à Déroulède les locaux et l'actif social, puisque c'est lui qui a tout payé. Le Groupe d'action demande la création d'une nouvelle ligue avec Déroulède comme président. Le 24, le Groupe d'action et 300 ligueurs acceuille Déroulède qui accuse Deloncle de soutenir Ferry. Le lendemain, il propose un nouveau programme et la LDP adhère au mouvement révisionniste, un comité de 50 membres est désigné pour réorganiser la ligue. Déroulède a donc utiliser le vote de nuit, sans la majorité et par surprise pour prendre le controle. 357-360

Le 2 mai, le comité central provisoir éli un nouveau comité directeur avec Laisant, Naquet (vice-président), Laguerre (délégué général) et Le Hérissé. Le but de Déroulède est donc claire: transformer la Ligue en organisation boulangiste. Mais en réalité, ils ne participeront pas à la Ligue. Le même jour, Déroulède ajoute comme objectif de la Ligue la révision et supprime l'interdiction de politique interne. Déroulède fait alors pervenir un formulaire à tous les ligueurs pour qu'ils choisissent de rester ou quitter la Ligue. Le texte indique clairement l'objectif de réforme interieur avant la Revanche. Un texte en copie présente Boulanger comme le porte-drapeau du parti national. La majorité des opportunistes de la ligue la quitte à Paris et en province. Le 18 avril, il y a déjà 8 comités parisiens et 22 comités de banlieue et de province dissout. Le 18 mai, 34 dissolutions. Entre avril 88 et mars 89, 250 délégués locaux sont nommés pour refaire des comités locaux mais le plus souvent sans succès. En novembre, selon Gallien un tiers de la Ligue est partie, compensé par des arrivées. Il y a 80 comités et 336 délégués, c'est faux. Les nouveaux groupes formés sont peu nombreux et très instables. Au total, il ne reste alors plus que 15 000 à 20 00 ligueurs, dont 7 000 à 10 000 individuels. Son image est limite factieuse avec peu d'alliés. 360-362

Reconstitution de la Ligue sans être trop regardant sur le républicanisme des nouveaux membres. Les bonapartistes et les conservateurs y entrent assez facilement. Les nouveaux comités de provinces, 30, sont présents mais plus faibles que les précédants, surtout après janvier 89 et disparaissent en avril, surtout dans les chefs-lieux de canton et petites villes. Les délégués provinciaux changent souvent en raison du découragement. Même à Paris, la situation est compliquée : 11 comités existent dont 5 qui sont uniquement théorique en juin 88. En décembre, le retour à un comité par arrondissement est fait (sauf le 12e et le 8 et le 16 sont théoriques). En banlieue, c'est que quelques communes. Les estimations de fin d'année sont de 50 000, et 3 000 actifs. Problème d'argent et Déroulède absent pendant l'été 88, paralyse la Ligue. En septembre, nouveaux départs dans le comité directeur sans connaitre les raisons. A l'automne Déroulède reprend les choses , réforme des statuts et controle des adhésions. On passe à la qualité plutot que la quantité, en théorie.

En novembre, Déroulède devient le quasi meneur du boulangisme selon lui, il fait entrer dans le comité direcuteur ses ennemis Dillon et Rochefort. Le soir, un grand banquet en l'honneur de Boulanger a lieu, avec calme et discipline il y a un défilé devant Boulanger. Le 28 novembre, la Ligue descent dans une réunion possibiliste et les affrontent physiquement. La dynamique semble reprendre dans les derniers mois de 88. 362-364

Déroulède veut alors absorber les comités boulangistes/révisionnistes. L'ordre est donnée en février 89. Il faut s'inscrire en masse dans les comités pour les noyauter et les faire adhérer à la Ligue. C'est un échec presque partout parce que les comités boulangistes sont individuels et indiquent que l'objectif de suppression de la Présidence de la République est incompatible avec le projet de renforcement du poste par la Ligue. Cependant, il y a coopération. Déroulède pretant des bras armés pour défendre les comités. La concurrence reste la regle. Les tensions augmentent avec les investitures pour les législatives de 89. Les la Ligue propose surtout des candidats peu républicains voire bonapartistes que les comités boulangistes dénoncent. La Ligue est vraiment vue comme trop différente et trop impérialiste face aux autres groupes du boulangisme qui sont profondémment individualistes. 364-365

Déroulé[modifier | modifier le code]

16 mars fondation du Comité républicain de protestation nationale par Dillon, Laguerre et Rochefort.

267

Méthode du boulangisme[modifier | modifier le code]

Organisation du boulangisme[modifier | modifier le code]

File:Éventail boulangiste.jpg

2022[modifier | modifier le code]

Résultats par parti[modifier | modifier le code]

Résultats à l'échelle du département[1]
Parti et coalition Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
La République en marche (LREM)
Mouvement démocrate (MoDem)
Territoires de progrès (TDP) Nv
Agir Nv
Horizons (H) Nv
Parti radical (PRV) Nv
Ensemble (ENS)
Les Républicains (LR)
Union des démocrates et indépendants (UDI)
Les Centristes (LC)
Union de la droite et du centre (UDC)
La France insoumise (LFI)
Parti communiste français (PCF)
Europe Écologie Les Verts (EELV)
Parti socialiste (PS)
Génération.s (G.s) Nv
Les Nouveaux Démocrates (LND) Nv
Génération écologie (GÉ) Nv
Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES)
Rassemblement national (RN)
Debout la France (DLF)
Les Patriotes (LP) Nv
Union pour la France (UPF)
Parti ouvrier indépendant (POID)
Parti radical de gauche (PRG)
Lutte ouvrière (LO)
Reconquête (REC) Nv
Parti animaliste (PA)
Parti pirate (PP)
Autres partis
Sans étiquette (SE)
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100
Abstentions
Inscrits/Participation

Résultats par nuance[modifier | modifier le code]

Résultats par nuances du Ministère de l'intérieur[1]
Nuance[2]
Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Ensemble ![a] ENS
Divers centre[b] DVC Nv
Les Républicains LR
Nouvelle Union populaire écologique et sociale NUP
Ecologistes[c] ECO
Rassemblement national RN
Divers gauche[d] DVG
Union des démocrates et indépendants UDI
Divers droite[e] DVD
Divers[f] DIV
Droite souverainiste[g] DSV
Régionaliste[h] REG
Divers extrême gauche[i] DXG
Parti radical de gauche RDG
Divers extrême droite[j] DXD
Reconquête REC Nv
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100
Abstentions
Inscrits/Participation

Élections de 1876[modifier | modifier le code]

(infobox avec les députés tels qu'au 25 juin 1877, je sais pas qu'elle date mettre sinon)

Élections législatives françaises de 1876
533 députés
et
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 472 613[3]
Votants 7 370 426[3]
77,80 %
Gauche républicaine – Jules Grévy
Députés élus 136 en augmentation 24
Centre gauche – Paul Bethmont
Députés élus 113 en augmentation 41
Union républicaine – Léon Gambetta
Députés élus 87 en augmentation 49
Bonapartistes – Edgar Raoul-Duval
Députés élus 82 en augmentation 62
Constitutionnalistes et orléanistes – Albert de Broglie
Députés élus 39 en diminution 175
Légitimistes – Joseph du Bourg
Députés élus 30 en diminution 152
Bonapartistes modérés – Napoléon-Jérôme Bonaparte
Députés élus 17
Extrême gauche – Louis Blanc
Députés élus 15 en augmentation 15
Représentation de l'assemblée
Diagramme
  • Extrême-gauche: 15 sièges
  • Union républicaine: 87 sièges
  • Gauche républicaine: 136 sièges
  • Centre-gauche: 113 sièges
  • Centre-droit: 43 sièges
  • Bonapatistes modéré: 17 sièges
  • Appel au Peuple: 82 sièges
  • Légitimistes: 30 sièges
Gouvernement
Sortant Élu
Louis Buffet
Orléanistes
Jules Dufaure
Républicains
Législature élue
Première de la IIIe Rép.

Les élections législatives de 1876 ont eu lieu les et au scrutin uninominal par arrondissements à deux tours (comme le prévoit la loi organique du 30 novembre 1875). Elles se déroulèrent au suffrage universel masculin. Le scrutin est largement remporté par les républicains mettant fin à la majorité royaliste.

Contexte[modifier | modifier le code]

(aller plus loin : contexte de la séparation de l'Assemblé nationale, groupes et forces en présence.) Après 4 ans de discussions, l'Assemblée nationale vote les lois constitutionnelles de la Troisième République [4] et à partir de novembre 1875, commence à débattre de sa date de dissolution ainsi que les dates des différentes élections, sénateurs inamovibles, sénatoriales et enfin législatives. Le 30 novembre, la loi organique du 30 novembre 1875 sur l'élection des députés est adoptée.[5] Le découpage électorale est ensuite mis en discussion du 20 au 24 décembre après un important débat sur le nombre de députés pour le département de la Seine, et surtout pour Paris. La ville est en effet largement républicaine et la majorité de droite veut diminuer son influence, elle ne donne donc que vingt députés, soit un par arrondissement, ne respectant ainsi pas la règle générale de rajouter un député si la population est de plus de 100 000 habitants. De même, Lyon n'est découpée qu'en cinq circonscriptions sans respect pour le nombre d'habitants.[6]

Il est ensuite mis en discussion jusqu'au 31 décembre la loi concernant la liberté de la presse et l'état de siège dans les départements. Malgré les protestations des républicains, la loi est adopté en laissant la possibilité au préfet d'interdire des journaux et quatre départements, les plus peuplés, la (Seine, la Seine-et-Oise, le Rhône et les Bouches-du-Rhône) resent soumis à l'état de siège proclamé à la faveur de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, restreignant donc la liberté de la presse et celle de réunion[7]. Le dernier jour de l'année entraine aussi la confirmation de la date des élections législatives au 20 février 1876 en métropole tandis que les élections dans les quatre colonies auront lieu le septième dimanche après la promulgation de cette loi.[8]

Campagne électorale[modifier | modifier le code]

La campagne débute presque immédiatement mais se confond avec celles des élections sénatoriales malgré son aspect indirect. Léon Gambetta devient alors la figure des républicains, faisant de nombreux discours. Les comités républicains le place presque officiellement comme celui qui représente le camp républicain et le présente dans 4 circoncriptions. Il présent alors une République libérale et un anticléricalisme modéré tout en se présentant comme un conservateur, car la république existe déjà. La discours du 18 janvier à Aix marque une tentative de rallier les orléanistes à la république qui ne donne aucun résultat mais froisse les radicaux intransigeants qui restent sur son propre discours de Belleville.[9] C'est à ce moment qu'il embrasse alors le terme d'« opportuniste ».[10]


Les bonapartistes s'organisent rapidement et le « comité national conservateur » soutient 225 candidatures sur les 550 possibles. Ils se placent dans une opposition contre la monarchie mais aussi contre la République. La principale ligne politique est toujours la même depuis 1871, le retour du prince, la protection contre « l'anarchie » et le « monarchisme », pour l'ordre moral et l'« appel au peuple ».[11]

Résultats[modifier | modifier le code]

Ce scrutin fut marqué par la défaite de la majorité parlementaire monarchiste élue lors des élections de 1871. L'orléaniste Louis Buffet subit un échec personnel et dut abandonner la direction du gouvernement au républicain modéré Jules Dufaure. Commence alors une période de coexistence difficile entre le président monarchiste Patrice de Mac Mahon et la nouvelle majorité républicaine.

Sur les 25 circonscriptions de Paris, la majorité conservatrice n'en remporte qu'une : celle de 8e arrondissement, gagnée par Louis Decazes, fils d'Élie Decazes, homme politique important sous la Restauration. L'Aquitaine et la Corse se révèlent bonapartistes. Le sud-est, le centre et l'est de la France sont majoritairement républicains-radicaux. Les légitimistes conservent une forte influence dans les départements de l'ouest de la France[12].


Résultats[13]
Parti Votes % Sièges
  Gauche républicaine 3 967 000 54,5 % 136
  Centre gauche 97
  Union républicaine 87
  Divers républicains 15
  Radicaux 15
  Appel au peuple 1 325 000 18,49 % 91
  Bonapartistes indépendants 17
  Constitutionnel 1 101 000 14,94 % 39
  Orléanistes 4
  Légitimistes 883 000 8,82 % 30
Non inscrits ou indéfinis 3
Vacants 11
Total 7 276 000 533
Blancs et nuls 137 000 1,85 %
Votants 7 413 000 76,4 %
Abstentions 2 102 187 26,6 %
Inscrits 9 701 000

Groupes parlementaires[modifier | modifier le code]

Répartition des députés par groupes au [Note 1]
Groupe parlementaire Députés
Total
GR Gauche républicaine 136
CG Centre gauche 97
UR Union républicaine 87
AAP Appel au peuple 81
ORL Orléaniste 43
LEG Légitimiste 30
EXG Extrême-gauche 15
NI Non-Inscrits ou indéfinis 18
Total des sièges pourvus 522


Crise du 16 mai[modifier | modifier le code]

Le 16 mai 1877, le président de la République Patrice de Mac Mahon contraint à la démission le président du conseil, le républicain Jules Simon. Le successeur de ce dernier, l'orléaniste Albert de Broglie ne disposant pas d'une majorité à la Chambre des députés, son gouvernement essuie un vote de défiance par 363 voix contre 143. La chambre est dissoute le par le président Patrice de Mac Mahon.

Ire législature[modifier | modifier le code]

Durée de la législature : -

Président de la République : Patrice de Mac Mahon.

Président de la Chambre des députés : Jules Grévy.

Liste des gouvernements successifs
Gouvernement Dates (Durée) Parti(s) Président du Conseil Composition initiale
 1 Jules Dufaure Gouvernement Jules Dufaure (4) du au (269 jours) Union républicaine, Gauche républicaine, Centre gauche Jules Dufaure 9 ministres
1 secrétaire d'État
 2 Jules Simon Gouvernement Jules Simon du au (155 jours) Jules Simon 9 ministres
1 secrétaire d'État
 3 Albert de Broglie Gouvernement Albert de Broglie (3) du au (186 jours) Orléanistes, légitimistes, Appel au Peuple Albert de Broglie 9 ministres
1 secrétaire d'État

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les groupes parlementaires n'étaient pas encore institutionnalisés et il s'agissait avant tout de groupes de travail et d'influence ad-hoc dans la Chambre. Les seuls groupes plus organisés sont les groupes républicains et l'Appel au peuple. De plus, l'inscription aux groupes ne sont pas exclusifs, un grand nombre de membre de l'Extrême gauche sont inscrits dans l'Union Républicaine par exemple. Dans ce tableau, ils ne sont comptés qu'une seule fois dans le groupe d'Extrême gauche.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les résultats en direct », sur www.elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Nuances de Candidats », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « Carte de la France électorale », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Damien Gros, Naissance de la Troisième République, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-060892-9, lire en ligne)
  5. Georges Ferrière, Le concept de représentation dans la pensée politique, Aix-en-Provence, Presses universitaires d’Aix-Marseille, coll. « Histoire des idées politiques », (ISBN 978-2-8218-5324-9, lire en ligne), « La loi électorale du 30 novembre 1875 : La difficile confirmation du suffrage universel », p. 421‑447
  6. Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 74), , 839 p. (ISBN 2-600-00065-8)
  7. Joseph Barthélemy, « Notes de droit public sur le droit public en temps de guerre », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'Étranger,‎ , p. 145 (lire en ligne)
  8. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  9. Vincent Duclert, République imaginée: 1870-1914, Paris, Belin, coll. « Histoire de France » (no 9), , 864 p. (ISBN 978-2-7011-3388-1), p. 125-137
  10. Jérôme Grondeux, France contemporaine. La France entre en République 1870-1893, Paris, Librairie générale française, coll. « Le livre de poche Références histoire », , 220 p. (ISBN 978-2-253-90572-1), p. 68-73
  11. Pierre Lévêque, Histoire des forces politiques en France : 1789-1880, t. 1, Paris, Armand Colin, coll. « U. Science politique », (ISBN 978-2-200-21236-0), chap. 11 (« Le bonapartisme : résurrection et effacement (1830-1879) »), p. 284-287
  12. Carte des résultats sur Gallica
  13. Pour le nombre de votes uniquement : Frédéric Salmon, Atlas électoral de la France 1848-2001, Paris, Éditions du Seuil, , 94 p. (ISBN 978-2-02-025568-4), p. XII

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes =[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Modèles à utiliser[modifier | modifier le code]

Lematth88/Brouillon
Fonctions
Député
Sénateur
Élection Élection
Biographie
Nationalité Français

Décoration[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Député de la première législature de la Troisième République

Élections sénatoriales françaises du 30 janvier 1876 :[1][2][modifier | modifier le code]

75 sénateurs inamovibles : 58 rép, 9 légitimistes et 8 orléanistes.

Total : 149 sièges rép : 84 centre-gauche, 50 gauche, 15 radicaux

151 droite : 98 centre droit orléanistes, 40 bonapartistes, 13 légitimistes[3]

  1. Jalabert, Laurent, (1971- ...).,, Joly, Bertrand, (1954- ...).,, Weber, Jacques, (1949- ... ; historien), et Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (Nantes),, Les élections législatives et sénatoriales outre-mer, 1848-1981 [actes du colloque, Nantes, Musée Dobrée, 23-25 novembre 2006], Les Indes savantes, dl 2010 (ISBN 978-2-84654-208-1 et 2-84654-208-2, OCLC 708350790, lire en ligne)
  2. Conord, Fabien, 1980- ..., Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, dl 2016 (ISBN 978-2-7535-4949-4 et 2-7535-4949-4, OCLC 956730604, lire en ligne)
  3. Duclert, Vincent, (1961- ...).,, Cornette, Joël, (1949- ...)., et Impr. Chirat), La République imaginée 1870-1914, Belin, dl 2010 (ISBN 978-2-7011-3388-1 et 2-7011-3388-2, OCLC 690409632, lire en ligne)


3% de nuls/blancs en 1881 enFrance. Très changant dans certains départements vers 10-15 % (Vosges, Hautes-Yonnes, ..). Auxerre 17% et 20% à Poitiers centre. Plusieurs types : -simple : vierges ("blancs"), pas explicites, avec le votant inscrit (enlève des exprimés) -En couleur, "signes exterieurs" "autres motifs" (calcul dans la majorité)

Réalité (dans qq départements pas national): réél blanc : 12.7 % des bulletins nuls

Découpé / rayés : 55 % des bulletins nuls

PLusieurs bulletins : 4 % PLusieurs candidats : 4 % Annoté : 10 % Noms d'un non-candidats : 6 % Barré et un non-candidat : 8 % (légaux et peuvent faire élire qq1 si même personne) Autres (cartes électorales, prospectus etc : 3.5 %[1]


Notes et références[modifier | modifier le code]


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