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1. Histoire du Japon

Le Japon (日本), aussi appelé «Pays du Soleil Levant», est un pays de l’Asie que sa capitale est Tokyo. Son histoire d’origine date environ 100 000 ans av. J.-C., où remonte à l'arrivée des homos sapiens qui devient le début du peuplement. La présence humaine découverte par l’archéologie datant de plus de 12 000 ans. Ensuite, des techniques de la récolte de la Chine et du Corée fait apparition dans le pays. Puis, un peu plus tard dans l’histoire, on y remarque l’entrée du Bouddhisme au Japon vers le 6e siècle.

1.1 Période Heian

Le mot «Heian  (平安)[1]» signifie la paix en japonais. La période Heian est considérée comme l'Âge d’or de la cour impériale japonaise. Celle-ci est reconnue pour l’art tel que la poésie et la littérature. L'époque commence en 794 après le déplacement de la capitale à Heian-kyo par l’empereur Kammu. Le mot «Heian-kyo  (平安京)[2]» est l’ancien nom de Kyoto, qui signifie la capitale de la paix et de la tranquillité. L'empereur Kammu est connu comme un des empereurs les plus puissants de l’histoire du Japon. Grâce à lui, plusieurs luttes politiques ont été évitées.

1.2 Époque Edo

L'époque Edo commence vers les années 1600, lors de la prise du pouvoir de Tokugawa Ieyasu durant la bataille de Sekigahara. Le Shogunat Tokugawa domine et contrôle le pouvoir politique, administratif et judiciaire. Durant cette période, il existe un empereur, mais celui-ci n’occupe que le côté spirituel. Cette époque instaure la politique d’isolement aussi appelée Sakoku qui est la fermeture du pays. Cet isolement commence avec l’expulsion des missionnaires chrétiens, ensuite, la limitation des ports aux étrangers. Celle-ci interdit à toute personne japonaise d’entrer ou se sortir du territoire sans autorisation sous peine de mort. Cette politique a pour but de contrôler le commerce avec les autres.

1.3 Ère Meiji

L’ère Meiji est le début de la fin de l’époque Edo en 1868. Dans l'expression «meiji (明治)[3]», la définition du syllabe «mei (明)» veut dire la lumière ou la clarté et que «ji (治)» veut dire gouvernement, signifie le gouvernement éclairé. Cette période met fin à la politique Sakoku qui a été instaurée lors de l'époque Edo et crée le début de la politique de la modernisation du Japon (Abbad, 1992). Depuis, le pays s’ouvre par la pression des autres puissances étrangères. C’est grâce à cela que le Japon peut se moderniser rapidement et éviter de tomber sous la domination des autres.

2. Économie et guerre

Depuis les années 1868, le Japon se caractérise par une croissance économique rapide. Au cours de la Première Guerre mondiale, le Japon en profite pour faire progresser leur économie pour la première fois depuis son isolement à l’époque Edo. Puis, la Seconde Guerre mondiale a fortement réduit la majorité de la richesse qui a été créée par le Japon à cause des dommages. Celle-ci met le pays en plus de dettes, cause l’inflation et la dévaluation de la monnaie.

2.1 Influence de l’Occident

L’influence de l’Occident débute en 19e siècle avec le déclin de la classe des samouraïs. Celle-ci amène beaucoup de changement au pays. L’Occident a été un modèle pour plusieurs aspects de la vie au Japon. Les assemblées, le gouvernement, l'école, le système bancaire, les uniformes des policiers et du militaire ont été beaucoup inspirés des Occidentaux. La mode a été aussi recréée selon l’influence de l'Européen et le style de coupe de cheveux a été reproduit. Ces changements de la nouvelle mode au Japon créent une nouvelle perception qui se base sur les nouvelles habitudes qui sont amenées au pays. Peu à peu, la population du pays commence à porter les vêtements occidentaux et on le remarque bien de nos jours avec le «yofuku» de plus en plus présent avec le temps. D’autres parties de la culture ont été grandement influencées, telles que la musique et le cinéma. Puis, la nourriture a également suivi le même modèle.

3. Mode des vêtements traditionnels du Japon

Depuis des années, au Japon, il existe deux styles de vêtements. Depuis des années, jusqu’à la période Meiji, au Japon, il n’existait que le wafuku. Dans le mot «wafuku[4]», la définition de la syllabe «wa» veut dire Japonais et la syllabe «fuku» veut dire vêtement a été le seul type de vêtement que les Japonais portait à cette période. Ensuite, depuis la période Meiji, l’apparition de la mode du yofuku est venue au japon. Le mot «yofuku», que «yo» veut dire occidental.

3.1 Présentation du kimono

Le kimono est un vêtement traditionnel japonais. Le mot kimono veut dire quelque chose que l’on porte sur soi.[5] Donc à l’origine, ce terme est utilisé pour désigner tous les types de vêtements que l’on porte. Par la suite, celle-ci est utilisée spécifiquement pour le kimono que l’on connaît. Il existe quatre éléments principaux qui constituent à la construction du kimono: l’usage géométrique d’un large tissu cousu avec le minimum de coupe; le devant qui se chevauche; le col cousu au long de l’ouverture du devant et des manches larges cousues à la bordure. La robe est de longueur qui va jusqu'à la cheville. Elle est enroulée autour du corps et elle est attachée par une grande ceinture que l’on appelle obi.

3.2 Kimono à l’époque Heian

Durant la période Heian, l’art de la combinaison des couleurs était très important dans la tenue vestimentaire des hommes et des femmes. Elle est fondamentale pour déterminer son caractère, le charme et les traits physiques . Les vêtements que le peuple porte dépendent de leur classe sociale. Pour les nobles, ils portent des vêtements qui couvrent les mains et les pieds. Puisque celles-ci sont de cette longueur, ça entraîne plus de difficulté à bouger en portant ses vêtements. Cependant, pour le peuple normal, ils portaient des vêtements plus modernes, avec des coupes plus droites, les manches moins longues pour une meilleure mobilité.

3.3 Kimono de la période Edo

Durant la période Edo, le clan Tokugawa était au pouvoir du Japon. Les samouraïs ont un uniforme qui se compose d’un kimono et un kamishimo qui est porté par-dessus le kimono. Le kamishimo est une combinaison d’un haut sans manches qui est fait de lin pour faire ressortir les épaules et d’un Hakima qui est comme une robe plissée que l’on connaît de nos jours. Les techniques de fabrication des kimonos ont été rapidement développées, peu à peu le kimono est devenu une forme d’art. Les kimonos sont devenus de plus en plus précieux, puis les parents commencent à les transmettre à leurs enfants en tant que l'héritage familial.

3.4 Kimono de la période Meiji à nos jours

Comme mentionné, durant la période Meiji, Japon a été très influencé par la culture étrangère. L’adoption des habits Occidentaux a été fortement encouragée par le gouvernement. Le gouvernement, les policiers et le personnel militaire doivent porter l’uniforme occidental. Cependant, le peuple normal devait porter le kimono. De nos jours, les Japonais portent rarement un kimono chaque jour. Celles-ci sont principalement gardées pour les occasions spéciales, telles que le mariage, les funérailles et les collations des grades à l'université. De plus, elles sont également portées pour les cérémonies de thé et d’autres événements spéciaux comme les festivals d'été.

4. Japon et la mode de nos jours

De nos jours, les designers de mode s'adressent au déclin de l’industrie de la mode, de la production de kimono ou de wafuku, de pouvoir produire un style plus contemporain pour tous les jours[6]. En faisant cela, ils essayent de réduire le coût coûteux et de le rendre plus accessible à tout le monde. Les compagnies peuvent vendre leur produit tout en gardant une certaine tradition sur la mode contemporaine.

4.1 Changement du port du vêtement traditionnel

L’adaptation du style traditionnel dans le monde aujourd’hui crée un nouveau mode. Celle-ci contribue non seulement à accélérer la production des kimonos, mais aussi à développer plus de possibilités à porter. Tout cela réduit le coût de la production du wafuku et aussi le rend plus accessible à tout le monde. De plus, cela change également la perception de l’image du vêtement traditionnel et des règles strictes des façons de la porte du kimono. Certaines compagnies utilisent les anciens motifs et tissus pour créer de nouveaux vêtements et accessoires. Par exemple, les jeunes ont tendance à prendre des anciens kimonos pour produire des jupes à partir de ces merveilleux tissus. D’autres utilisent de nouveaux tissus et motifs pour recréer les vêtements traditionnels avec une touche moderne de choix de tissus. Les deux façons accélèrent la production du kimono de nos jours et pour ceux et celles qui le portent, elles réduisent le temps du port de vêtements et permettre le libre du mouvement du porteur.

4.2 Mode urbaine à Tokyo

La mode de rue japonaise est apparue dans les années 1990 et diffère de la mode traditionnelle en ce sens qu'elle a été initiée et popularisée par les adolescentes plutôt que par les designers de mode. Différentes formes de mode de rue ont émergé dans différents lieux de Tokyo, comme le Lolita à Harajuku, le Koakuma Ageha de Shibuya ou le Kogal aussi présent à Harajuku et à Shibuya.

Le style Koakuma Ageha est basé sur un style d'hôtesse de club de Shibuya, avec un maquillage exagéré, de faux cils et des verres de contact qui font paraître les yeux plus grands, des cheveux claires et des accessoires scintillants. La tendance Kogal se retrouve aussi bien à Shibuya qu'à Harajuku, et il est influencée par le style "écolière" qui comprend une jupe courte et des chaussettes. Il se caractérise également par une peau bronzée artificiellement ou un maquillage dramatique, un rouge à lèvre pâle et des cheveux clairs.

  1. « 平安 - へいあん (heian) paix,tranquillité;ère Heian (794 - 1185) », sur www.dictionnaire-japonais.com (consulté le )
  2. « 平安京 - へいあんきょう (heiankyou) Heiankyô », sur www.dictionnaire-japonais.com (consulté le )
  3. « 明治 - めいじ (meiji) Meiji », sur www.dictionnaire-japonais.com (consulté le )
  4. « 和服 - わふく (wafuku) vêtement japonais », sur www.dictionnaire-japonais.com (consulté le )
  5. Noriko Onohara, « Japan as fashion: Contemporary reflections on being fashionable », Acta Orientalia Vilnensia, vol. 12, no 1,‎ , p. 29–41 (ISSN 2424-6026, DOI 10.15388/AOV.2011.0.1095, lire en ligne, consulté le )
  6. « Dress to Destruction », Japan beyond the Kimono,‎ , p. 1–36 (DOI 10.5040/9781350095441.ch-001, lire en ligne, consulté le )