Tubularia indivisa

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Grande tubulaire

La Grande tubulaire (Tubularia indivisa) est une espèce d'hydrozoaires. Elle est composée d'une tige tubulaire surmontée d'une « tête ». Elle mesure généralement entre 5 et 15 cm mais peut atteindre 40 cm. Cette espèce s'organise en colonies de petite taille.

Distribution et habitat[modifier | modifier le code]

La Grande tubulaire est présente dans la Manche, dans la mer du Nord, dans l'Atlantique nord des côtes écossaises jusqu'à la côte basque, ainsi que dans le golfe du Saint-Laurent[2]. L'espèce se rencontre depuis l'étage infralittoral jusque 300 m de profondeur, sur des substrats rocheux dans des zones exposées à des courants relativement forts[3].

Description[modifier | modifier le code]

T. indivisa mesure entre 5 et 15 cm, exceptionnellement jusqu'à 40 cm de longueur. La « tête », ou hydropolype, a un diamètre de 10 à 15 mm et la bouche est cernée de deux rangées tentacules roses : la rangée externe présente une vingtaine de tentacule plus longs que la première rangée qui compte une quarantaine[4]. La tige tubulaire est jaune foncé[3],[2].

L'espèce ressemble à Ectopleura larynx: cette dernière est plus petite (3 à 4 cm), plus pâle et la tige est sinueuse[3].

Biologie et écologie[modifier | modifier le code]

La Grande tubulaire se nourrit de plancton en le filtrant.

Les polypes femelles sont fertiles au printemps : des gonophores[5] de couleur rougeâtre apparaissent entre les tentacules. Après la fécondation, une larve tombe sur le fond et va se fixer à proximité.

L'espèce est consommée par plusieurs nudibranches des genres Flabellina, Facelina et Eubranchus[3].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 20 août 2015
  2. a et b (en) W. Bay-Nouailhat, « Description of Tubularia indivisa », sur european-marine-life.org, (consulté en )
  3. a b c et d Philippe Le Granché et Yves Müller, « Tubularia indivisa Linnaeus, 1758 », sur doris.ffessm.fr, (consulté en )
  4. (en) Rosa Edwards, « Tubularia indivisa. Oaten pipes hydroid. », sur marlin.ac.uk, (consulté en )
  5. Ce sont les organes reproducteurs.