Solange Chalvin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Solange Chalvin
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (92 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Solange BarbeauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Écrivaine, journaliste, fonctionnaire, administratrice
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Prix Georges-Émile-Lapalme 2020
* Prix du Memorial Awards en 1969 pour le meilleur reportage, magazine L'Actualité*
Prix du Memorial Awards, Canadian Women's Press, en 1960, 1961, 1963 et 1964 pour des articles publiés dans Le Devoir

Solange Chalvin, née Solange Barbeau à Montréal le [1], est une journaliste, administratrice dans la fonction publique du Québec, rédactrice de plusieurs publications sur la promotion et la qualité de la langue française, et auteure en collaboration avec son mari, Michel Chalvin, de Comment on abrutit nos enfants (Les Éditions du Jour, 1962)[2], livre-phare de la Révolution tranquille.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et éducation[modifier | modifier le code]

Née le à Montréal, aînée d’une famille de trois enfants, Solange Chalvin, née Barbeau, a fait ses études dans une école publique dirigée par les Dames de la Congrégation et a obtenu un Certificate of Proficiency in Spoken and Written English de l’Université McGill en 1953 et une maîtrise en administration de l’École nationale d’administration publique (ENAP), en 1980[3]. Son père est Sylvio Barbeau et sa mère Laurette Lemieux[4].

Solange Chalvin est la sœur de Gérard Barbeau, surnommé «La Voix d’or du Québec»[5], qui fit carrière comme soprano de l’âge de 8 à 14 ans, au Québec et en Europe dans les années 1949-1952. Il est décédé prématurément à l’âge de 24 ans[4].

Le , elle épouse Michel Chalvin (1929-1994) né à Metz en France, arrivé au Québec en 1953, qui sera réalisateur à Radio-Canada de 1959 à 1994[6],[7],[8].

Journalisme[modifier | modifier le code]

Solange Chalvin est l’une des premières femmes à devenir journaliste attitrée au sein d’une grande entreprise de presse. Après avoir été embauchée, en 1951, comme stagiaire, par le renommé rédacteur en chef du quotidien Le Devoir, André Laurendeau, qu’elle considère comme son mentor, elle devint responsable de la page féminine puis des secteurs de l’éducation, de la santé et des affaires sociales, de 1961 à 1975[9].

« André Laurendeau m’a non seulement appris les règles de base de l’écriture journalistique, reprenant mes premiers textes et m’indiquant la façon de capter l’attention du lecteur, mais il m’a appris la rigueur dans la recherche de l’information, la vérification des sources et les rudiments de l’enquête »[9].

En 1962, elle et son conjoint Michel font les manchettes au Québec en publiant l'essai pamphlétaire Comment on abrutit nos enfants : la bêtise en 23 manuels scolaires, qui dénonce la pauvreté des manuels scolaires québécois[2].

En , elle se voit confier la responsabilité de la page féminine du journal. Page qu’elle désignera sous le nom de « L’Univers féminin », puis « Condition féminine », puis en 1970, « Famille et société », avant de l’abolir le . Solange Chalvin considérait que les questions traitées dans la page féminine – avortement – divorce – manuels scolaires – protection de la jeunesse, etc. devaient atteindre tout le lectorat du Devoir. C’est ainsi que ses articles figurent par la suite à maintes reprises, à la une du Devoir et dans la page économique[10].

Fonction publique[modifier | modifier le code]

C’est à la suite d’une enquête sur le mauvais état des Centres de détention des mineurs (qu’on appelait à l’époque « écoles de réforme ») et la désuétude des lois de protection de la jeunesse que le président d’un tout nouvel organisme issu d’une refonte de la Loi sur la protection de la jeunesse, Me Jacques Tellier, lui demanda de se joindre à son équipe, à titre de Secrétaire générale du Comité pour la protection de la jeunesse[11],[3]. Solange Chalvin prend donc la décision d’abandonner en 1975, le journalisme (elle y reviendra à l’âge de la retraite) pour joindre la fonction publique québécoise. Elle y fera carrière, à titre de gestionnaire pendant plus de vingt ans.

Deux ans après l’adoption par Québec de la Charte de la langue française, soit en 1979, on fit appel à ses services à titre de Directrice des bureaux régionaux (1979-1983) pour ouvrir huit bureaux régionaux de l’Office de la langue française[12] afin de rapprocher l’Office des différents milieux de travail[13]. Avec son équipe, elle a réussi à établir des liens fonctionnels avec les milieux syndicaux et patronaux afin d’accélérer la francisation des grandes et moyennes entreprises du Québec. Elle a mis en place une stratégie afin de sensibiliser les milieux économiques « Le français, c’est payant » et misé sur la concertation nécessaire entre les patrons et les ouvriers pour que le français devienne le plus rapidement possible, la langue de travail[14].

Mais une toute nouvelle loi venait d’être adoptée : celle créant l’Office des services de garde à l’enfance. Solange Chalvin avait réclamé, à maintes reprises la création de services de garde au Québec, afin de favoriser le travail des femmes. La présidente de l’époque, Stella Guy, fit appel à elle pour mettre en place des garderies dans les entreprises. C’est ce qu’elle fit de 1983 à 1987, à titre de Directrice du développement et de la consolidation de l’organisme[3]. L’expérience acquise auprès des grandes entreprises et du monde des affaires, au moment de la francisation, lui permit de convaincre, encore une fois, le patronat que l’ouverture de garderies sur les lieux de travail, pouvait être « payant » puisque la diminution de l’absentéisme des femmes au travail, en était la résultante.

De retour quatre ans plus tard, soit en 1987, à l’Office de la langue française, elle est nommée Directrice de la francisation des entreprises, de l’Administration et des Ordres professionnels (1987-1995) et Directrice des services linguistiques (1995-1996)[13],[3].

Pour garder la promotion du français bien vivante, l’Office organise des « Semaines du français au travail » à partir de 1990 et décerne ses « Mérites »[15]. En 1993, l’Union des artistes se joint à l’initiative et les « Semaines du français » dans les écoles et les milieux de travail ont le vent dans les voiles.

Le travail de francisation des entreprises québécoises devenait de plus en plus difficile, car la Charte de la langue française était sans cesse amendée par les tribunaux ce qui avait pour conséquence de modifier les obligations des entreprises ainsi que la langue d’affichage. Solange Chalvin dirigeait alors une équipe d’une centaine d’employés composée en majorité de conseillers et conseillères en francisation. Au même moment, l’informatisation de masse débutait et se faisait massivement en anglais. L’OQLF s’est adapté rapidement en ouvrant un nouveau chantier, celui de la francisation de l’informatique. Solange Chalvin se voit confier, en 1995 un mandat spécial d’un an à la Direction des services linguistiques du bureau de Québec. C’est au cours de cette année qu’est publié le Vocabulaire d’Internet[16]. Elle prend sa retraite de la fonction publique en 1996[3].

L’abandon de ses fonctions administratives ne sonne pas la retraite de la vie publique pour Solange Chalvin. Elle retourne au journalisme en publiant plusieurs reportages pour le magazine L’Actualité, des lettres au journal Le Devoir et autres médias, en soumettant ses idées et opinions pour enrichir le débat public et continuer à œuvrer à la promotion de la langue française et de la culture québécoise.

En 2017, pour souligner le 40e anniversaire de l’adoption de la Charte de la langue française, elle donne quatre conférences à Montréal et en région, pour renouveler la mémoire du public en ce qui a trait au maintien, à la diffusion et à l’amélioration du français au Québec[13].

Publications[modifier | modifier le code]

Solange Chalvin a publié un grand nombre d'articles dans le quotidien Le Devoir et dans des périodiques tels Châtelaine, Maintenant et L'Actualité. On peut en consulter une liste non exhaustive dans le catalogue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[17]. En a également publié quelques ouvrages :

Comment on abrutit nos enfants[modifier | modifier le code]

Avec la publication en 1962 de l'essai pamphlétaire Comment on abrutit nos enfants : la bêtise en 23 manuels scolaires, Solange Chalvin et son conjoint Michel font les manchettes au Québec.

Le couple Chalvin « avait un moment secoué le cocotier du conformisme religieux par un petit ouvrage-choc dans les années 60: Comment on abrutit nos enfants, écrit le journaliste Clément Trudel[6],[7],[8]. Les auteurs y dénoncent la pauvreté des manuels scolaires, notamment au chapitre de la qualité de la langue, des préjugés ethniques et de l’abus des références à la religion catholique, et ce même dans l’enseignement de l’arithmétique…

Dans un Rapport du Conseil supérieur de la langue française paru en 1985, Jacques Maurais rappelle la thématique de cet ouvrage-choc :

« Comment on abrutit nos enfants « est largement inspiré du Rapport des femmes universitaires de Québec présenté à la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec (Commission Parent). Solange et Michel Chalvin dénoncent l'infantilisme des manuels scolaires et les nombreuses fautes de français qu'ils contiennent. Ils reprennent à leur compte la plainte du Rapport des femmes universitaires sur la trop grande part accordée dans les livres de français aux textes canadiens : « Par un souci de patriotisme étriqué et mal compris, dit le Rapport des femmes universitaires de Québec, on a voulu à tout prix rester dans le contexte canadien, ne traiter que la réalité canadienne, comme si la langue française n'existait qu'au Canada. » (…)[18] »

Le journaliste et éditeur de renom Jean Paré écrit que cet ouvrage « est un livre-phare de la Révolution tranquille au même titre que Les Insolences du Frère Untel »[19],[20],[21]. Solange Chaput-Rolland, journaliste notoire durant les années 1960 et sénatrice, fait un compte rendu du livre du couple Chalvin dans lequel elle écrit notamment :

« À l’heure où la France se tord de rire en lisant La Foire aux cancres, volume groupant les invraisemblables devoirs des cancres écoliers, nous devrions pleurer devant les cancres-professeurs qui, oui, le mot n’est pas trop fort, abrutissent nos enfants avec des textes lamentablement idiots. Le témoignage des Chalvin est accablant. (…)

Je tiens ce petit volume, ajoute-t-elle, pour l’un des plus importants parus chez nous, car il est sans réplique.

Comment on abrutit nos enfants est un sottisier digne des plus grands humoristes. Le malheur pour nous, c’est qu’il soit vrai, authentique, et que les effroyables fautes de goût dont il cite des exemples soient des bibles pour nos enfants[22]. »

Dans le magazine Châtelaine de 1963, Michèle A. Mailhot, écrit : « Vous vous souvenez du remous qu’avait causé le livre de Solange et Michel Chalvin dans notre mare aux illusions ? Il faut relire Comment on abrutit nos enfants (Éditions du Jour), et comprendre que l’éducation est toujours un sujet d’actualité et qu’il reste l’affaire de chacun. Feuilletez les manuels scolaires de vos enfants. Avec le livre des Chalvin comme guide, vous vous indignerez à votre tour des découvertes que vous ferez. Si chaque parent réagissait, de tels abus n’existeraient pas[23].

Dans son autobiographie, Ma vie comme rivière, Simone Monet-Chartrand écrit de cet ouvrage qu’il est un « livre-pamphlet », ajoutant qu’« en publiant ce livre, ils (Solange et Michel Chalvin) réagissent comme des citoyens et des parents désireux d’améliorer une situation lamentable »[24].

Dans la biographie de Guy Rocher, parue en 2019 aux Éditions Québec Amérique, Pierre Duchesne rapporte les propos du sociologue concernant Comment on abrutit les enfants[25].

Comment on abrutit nos enfants a été cité en bibliographie de plusieurs ouvrages sur l’éducation et l’enseignement[26],[27],[28],[29], les manuels scolaires[30],[31], et la Révolution tranquille[32], entre autres.

Autres ouvrages et conférences[modifier | modifier le code]

  • Regard sur la pauvreté des femmes chefs de famille, de Margaret Daly, pour le Bureau du Conseil privé, Gouvernement du Canada, 1975, (traduction française).
  • Premier Rapport d’activités du Comité pour la protection de la jeunesse, Gouvernement du Québec, 1977.
  • Recherche et scénario du 1er film en langue française produit au Canada sur l’enfance maltraitée, intitulé Les héritiers de la violence, réalisé par Thomas Vamos, Office national du film du Canada, 1976.
  • Rapport de recherche sur l’orientation et le développement de la politique touristique du Québec, Gouvernement du Québec, 1977.
  • Rapport d’une mission d’information et d’échange en France, Suisse et Belgique sur la protection de la jeunesse, à l’occasion de l’Année internationale de l’enfant, 1970.
  • Étude de planification prospective — Orientation et développement de l’Office de la langue française 1980-2000, mémoire de maîtrise, ÉNAP, publié en 1980.
  • Les semaines du français en région : 1979-1980, rapport de l’Office de la langue française, 1981.
  • « La francisation des milieux de travail passe par l’affirmation de l’identité française et l’ouverture aux autres langues », publié dans les Actes du Colloque sur la problématique de l’aménagement linguistiques (enjeux théoriques et pratiques), tenu les 5,6 et , à l’Université du Québec à Chicoutimi, 1993.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Le travail de journaliste de Solange Chalvin est récompensé à diverses reprises au cours de sa carrière[3]:

  • 1960 - Memorial Awards, Canadian Women’s Press - article publié dans Le Devoir
  • 1961 - Memorial Awards, Canadian Women’s Press - article publié dans Le Devoir
  • 1963 - Memorial Awards, Canadian Women’s Press - meilleure page féminine des quotidiens
  • 1964 - Memorial Awards, Canadian Women’s Press - section féminine du Devoir
  • 1969 - Memorial Awards, Club des Journalistes canadiennes - meilleur reportage, magazine L’Actualité, Montréal
  • 2020 - Prix Georges-Émile-Lapalme[33],[34]

Engagement social[modifier | modifier le code]

Parallèlement à sa carrière dans le journalisme et la fonction publique, Solange Chalvin s’investit au sein de plusieurs organismes tout au long de sa vie[3]:

  • Fédération professionnelle des journalistes du Québec, membre, 1970-1976
  • Comité des droits des jeunes, à la Ligue des droits de l’homme, membre
  • Comité « Égalité en emploi pour les femmes », Fonction publique du Québec, membre
  • Présidente de l’Association des diplômés de l’ÉNAP, 1982-1983
  • Membre du conseil d’administration de l’Office de la protection du consommateur, 1984-1987
  • Vice-présidente de la Société de la sclérose amyotrophique du Québec (SLA), 1990-1999
  • Membre du jury - Prix de journalisme René Lévesque et Prix de la radio de Radio-Canada
  • Membre du conseil d’administration de Défense des enfants international (DEI), 1994-1996
  • Présidente du conseil d’administration du Centre de bénévolat SARPAD-Côte-des-Neiges, 1997-2002
  • Membre du conseil d’administration du CLSC des Faubourgs, 2002-2004
  • Présidente du Groupe de réflexion « Le Pont entre les générations », 1998-2004
  • Agente de diffusion pour l’artiste-peintre Jean Gareau, 2004-
  • Membre du conseil d’administration de la Fondation Lionel Groulx, 2012-[35]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Actes d’état civil du Québec (Collection Drouin), 1921 à 1967.
  2. a et b Solange Chalvin, Michel Chalvin et Jacques Bernier (ill.), Comment on abrutit nos enfants : la bêtise en 23 manuels scolaires, Montréal, Éditions du Jour, (1re éd. 1962)
  3. a b c d e f et g « Curriculum vitae : Solange Chalvin »,
  4. a et b Robert, 1982.
  5. « Gérard Barbeau (1936-1960) : la voix d'or du Québec »
  6. a et b Trudel 1994
  7. a et b Laurier 1994
  8. a et b Chalvin 1962
  9. a et b Solange Chalvin, « Souvenirs de la rédaction - Par la grâce de mon mentor, André Laurendeau », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  10. Marilou Tanguay, « La page féminine du Devoir, un « espace public alternatif » ? Une étude de cas des mécanismes d’exclusion et de contrôle du « féminin » et du « féminisme » dans le quotidien (1965-1975) », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 72, no 4,‎ , p. 29–59 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI https://doi.org/10.7202/1065044ar, lire en ligne, consulté le )
  11. Oscar D’Amours, « Survol historique de la protection de l’enfance au Québec, de 1608 à 1977 », Service social, vol. 35, no 3,‎ , p. 386–415 (ISSN 1708-1734, DOI https://doi.org/10.7202/706321ar, lire en ligne, consulté le )
  12. L’organisme est désigné sous le nom d’Office québécois de la langue française (OQLF) depuis 2002.
  13. a b et c « La francisation : ce qui a été fait… ce qu’il nous reste à faire - La Fondation Lionel-Groulx », sur www.fondationlionelgroulx.org (consulté le )
  14. Solange Chalvin, « Fernand Daoust, un passeur d’expérience », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  15. « Gala - Les Mérites du français », sur www.francofete.qc.ca (consulté le )
  16. Marcel Bergeron et Corinne Kempa, Vocabulaire d'Internet : vocabulaire anglais-français, Montréal, Office de la langue française, , 62 p. (ISBN 2-550-25219-5)
  17. « Résultats : Chalvin, Solange (1932-) », sur cap.banq.qc.ca,
  18. Maurais 1985
  19. Jean Paré, « Lettres : Confusion des genres », Le Devoir,‎
  20. Société Radio-Canada, « Comment on abrutit nos enfants », sur Les Archives de Radio-Canada. Entrevue avec Solange Chalvin : 16 août 1975 (consulté le )
  21. Société Radio-Canada, « La religion dans les manuels scolaires », sur Les Archives de Radio-Canada. Entrevue avec Solange Chalvin : 31 juillet 1971 (consulté le )
  22. Chaput-Rolland 1962
  23. Mailhot 1963
  24. Monet-Chartrand 1988, p. 239
  25. Pierre Duchesne, Guy Rocher, VOIR – JUGER – AGIR, tome 1 (1924-1963), Québec Amérique,
  26. Nemmi 1994
  27. Tremblay et Fortin 1970
  28. Lessard et D’arrisso 2010
  29. Rocher 1975
  30. Létourneau 1997
  31. Delorme 2008
  32. Dion 1993
  33. « Les récipiendaires des Prix du Québec dévoilés », sur La Presse, (consulté le )
  34. « Les Prix du Québec - la récipiendaire Solange Chalvin », sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  35. « Yves Beauchemin, Solange Chalvin et Bernard Landry se joignent au conseil d’administration de la Fondation - La Fondation Lionel-Groulx », sur www.fondationlionelgroulx.org (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Solange Chalvin, « Fernand Daoust, un passeur d’expérience », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  • Marilou Tanguay, « La page féminine du Devoir, un « espace public alternatif » ? Une étude de cas des mécanismes d’exclusion et de contrôle du« féminin » et du « féminisme » dans le quotidien (1965-1975) », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 72, no 4,‎ (lire en ligne)
  • Solange Chalvin, « Souvenirs de la rédaction - Par la grâce de mon mentor, André Laurendeau », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  • Renée Rowan, « De « L’univers féminin » à « Condition féminine » et à « Famille et société » », Le Devoir,‎ , p. 13 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  • Claude Lessard et David D’arrisso, L’universitarisation de la formation des enseignants, E.N.S. Éditions, , 168 p. (ISBN 978-2-7342-1180-8)
  • Silvie Delorme (dir.), Dialogue avec l’histoire. Les collections de la Bibliothèque de l’Université Laval, Les Presses de l’Université Laval, , 129 p. (lire en ligne [PDF]), p. 49
  • Jocelyn Létourneau, « Nous autres les Québécois : La voix des manuels scolaires » (collectif), Les espaces de l’identité, Les Presses de l’Université Laval,‎ , p. 108 (ISBN 2-7637-7541-1, lire en ligne)
  • Clément Trudel, « Réalisateur à SRC, Michel Chalvin n’est plus », Le Devoir,‎ , B7
  • Marie Laurier, « Témoignage: Michel Chalvin (1929-1994) », Le Devoir,‎ , A11
  • Monique Nemmi, « L’Éducation au Québec : Comment on abrutit nos enfants, nouvelle version, revue et augmentée », Cité Libre, vol. XXII, no 6,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Léon Dion, Québec 1945-2000 : Les intellectuels et le temps de Duplessis, vol. II, Les Presses de l’Université Laval, , 452 p. (lire en ligne [PDF]), p. 412
  • Simone Monet-Chartrand, Ma vie comme rivière, vol. 3 (Récit autobiographique), Les Éditions du remue-ménage, , 341 p., p. 239
  • Jacques Maurais, La crise des langues : La crise du français au Québec, t. II, Gouvernement du Québec - Conseil supérieur de la langue française, coll. « Le Robert Paris », (lire en ligne [PDF])
  • Gill Robert, Gérard Barbeau : Une vie inachevée, Montréal, Guérin éditeur, , 167 p. (ISBN 2-7601-0824-4)
  • Guy Rocher, « Éducation et révolution culturelle (1973) », École et société au Québec. Éléments d’une sociologie de l’éducation, Hurtubise HMH, ltée,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  • Marc-Adélard Tremblay et Gérald Fortin, La conception de l’instruction (1964), Hurtubise HMH, ltée, coll. « Les classiques des sciences sociales », (lire en ligne [PDF])
  • Michèle A. Mailhot, « Sommes-nous en danger ? », Châtelaine, vol. 4, no 1,‎ , p. 67
  • Solange Chaput-Rolland, « Les livres », Le magazine Maclean Montréal, vol. 2, no 8,‎ , p. 51

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]