Sept-Saulx
Sept-Saulx | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Valérie Chaumet 2020-2026 |
Code postal | 51400 |
Code commune | 51530 |
Démographie | |
Gentilé | Septem-Saliciens |
Population municipale |
686 hab. (2021 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 00″ nord, 4° 15′ 15″ est |
Altitude | Min. 91 m Max. 151 m |
Superficie | 18,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sept-saulx.fr |
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Sept-Saulx [sɛt so] est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est à 21 km de Reims.
Sept-Saulx compte 574 habitants, qui se nomment les Septem-Saliciens et Septem-Saliciennes.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune a une superficie de 1 800 hectares (dont 800 ha de forêts). Elle est traversée par la Vesle et le canal de l'Aisne à la Marne.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Septem Salices au IXe siècle, saulx est un mot français provenant du francique salha signifiant saule[1].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mourmelon-grand », sur la commune de Mourmelon-le-Grand à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 651,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Sept-Saulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), forêts (32,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones humides intérieures (2 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Il y avait au Moyen Âge, un château fort datant du XIIe siècle, dont il ne reste aujourd'hui que la chapelle. Le château a été construit par les archevêques de Reims pour faire cesser le rançonnement des voyageurs entre Châlons et Reims. Henri de France (1121-1175) menait depuis là une expédition contre les hommes d'armes rançonneurs de la motte de Sampigny. La construction fut rapidement menée par un accord avec les moines de l'abbaye Saint-Basle de Verzy contre redevance. Par les dons de saint Timothé et saint Remi de Reims, mais aussi par les bâtisseurs qui chassèrent les moines desservant l'église, confisquèrent des pierres de l'église, du bois de la forêt, pressuré les habitants de deux villages. S'étant plaint l'abbé fut emprisonné et dut payer une rançon de cent livres. Le pape Alexandre III dut intervenir par une lettre du .
Il aurait reçu la visite de Jeanne d'Arc et Charles VII de France qui y passèrent la nuit du , invité par le propriétaire Jean de Sarrebruck, évêque de Châlons-sur-Marne, puis le lendemain entra dans la cité des sacres[15].
Epoque contemporaine[modifier | modifier le code]
Touché lors de la Première ainsi qu'à Seconde Guerres mondiales, il n'était plus que ruines.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes des Rives de Prosne et Vesle, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vesle et Coteaux de la Montagne de Reims.
En effet, conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du [16], cette communauté de communes est née le de la fusion de trois petites intercommunalités :
- la communauté de communes des Forêts et Coteaux de la Grande Montagne (CCFCGM), qui regroupait cinq communes ;
- la communauté de communes des Rives de Prosne et Vesle (CCRPV), sauf la commune de Prosnes, soit deux communes ;
- la communauté de communes Vesle-Montagne de Reims (CCVMR), qui regroupait neuf communes ;
auxquelles s'est joint la commune isolée de Villers-Marmery[17].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 686 habitants[Note 4], en augmentation de 13,58 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie[modifier | modifier le code]
On y trouve trois entreprises industrielles, cinq artisans et un commerce.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Basle est classée monument historique le [24].
- La Nécropole nationale de Sept-Saulx abrite 3043 soldats français tués au cours de la Première Guerre mondiale et deux soldats décédés lors de la Seconde Guerre mondiale. Créée en 1915, elle regroupe actuellement les anciens cimetières militaires de La Veuve, la Ferme de Moscou et du Mont de Billy ; le général Vanwaertmeulen y repose[25].
- Grinyland - Parc Nature et Loisirs de Sept-Saulx.
- Le château de Sept-Saulx a été construit de 1928 à 1930, par l'architecte décorateur Louis Süe, pour Édouard Mignot. Ses jardins ont été dessinés par l'architecte paysagiste Jean Claude Nicolas Forestier et le ferronnier d'art Richard Georges Desvallières[réf. nécessaire]. Il est inscrit en 2000 au titre des monuments historiques[26]
- Les tombes de Powell, Button, Dent, Scott, Shepherd, Williams et Ingram comme soldats à bord du Liberator. Le .
- Le territoire de la commune est traversé au nord par la voie romaine Reims - Bar-le-Duc (actuelle D 35), marquée par une borne rappelant les bornes milliaires élevée par Napoléon III.
-
L'église Saint-Basle.
-
Tombes des aviateurs de la RAF.
-
Borne rappelant les bornes milliaires romaines.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 218.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sept-Saulx et Mourmelon-le-Grand », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mourmelon-grand », sur la commune de Mourmelon-le-Grand - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Mourmelon-grand », sur la commune de Mourmelon-le-Grand - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Daniel Pellus, Reims : Six siècles d'événements, Fradet.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 portant création du nouvel Etablissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la communauté de communes des Forêts et Coteaux de la Grande Montagne, de la Communauté de communes des Rives de Prosne et Vesle (à l’exception de la commune de Prosnes) et de la Communauté de communes de Vesle Montagne de Reims en y incluant la commune de Villers-Marmery », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 ter, , p. 14-18 (lire en ligne).
- Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église à Sept-Saulx », notice no PA00078854, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La nécropole nationale de Sept-Saulx (Marne) », sur CRDP de Champagne-Ardenne, (consulté le ).
- « Château de Sept-Saulx », notice no PA51000006, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.