Pierre-André Le Suire

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Pierre-André Le Suire
Justine Corranson Le Suire, Portrait de Pierre-André Le Suire, 1783.
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Paris
Activité

Pierre-André Le Suire, né à Rouen le et mort à Paris le , est un peintre en émail français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre-André Le Suire est le fils de Louis Lesuire, orfèvre à Rouen, et de Marie-Anne Nau[1].

Il a pour oncles paternels Louis-Antoine-Bernard Le Suire, l'aîné, premier peintre de la duchesse de Kingston et de l'Impératrice Catherine II de Russie et Robert-Martin Lesuire, homme de lettres.

Il était selon son fils Théodore[2], ancien sous-directeur de la Manufacture de Sèvres[3], agréé de l'Académie royale de peinture[4] et pensionnaire de l'état.

Le 10 octobre 1778, il épouse Marguerite-Antoinette-Justine Corranson, née à Paris en 1753[1]. On trouve le nom de celle-ci dans le Livret du salon de 1791[5]. Une miniature qu'elle a peinte et que conserve le musée de Laval nous restitue les traits de Pierre-André Le Suire[6],[7].

Le Suire meurt le 21 juin 1827 et est enterré au Cimetière du Père-Lachaise[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Une suite de miniatures est conservée au musée des Beaux-Arts de Laval[8],[6] :

  • Pêcheurs et pêcheuses, émail d'après Joseph Vernet.
  • La leçon de flûte, émail d'après François Boucher.
  • Mort de Cléopâtre, émail.
  • Portrait d'homme, émail.
  • Portrait d'homme, miniature sur ivoire.
  • Portrait de la femme de l'artiste, émail.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Neil Jeffares, LESUIRE, Pierre-André, Dictionary of pastellists before 1800. Online edition.
  2. Né à Paris. Il est mort à Laval, le 30 juillet 1848, vérificateur de l'enregistrement et des domaines. Le Musée de Laval possède des deux artistes de jolies miniatures, entre autres le portrait d'André Le Suire par sa femme et le portrait de celle-ci par son mari. La bibliothèque municipale de Laval possède également le théâtre manuscrit de Martin-Robert Le Suire, frère d'André, ancien oratorien et secrétaire du duc de Parme, mort à Paris le 17 avril 1815.
  3. Dans l'analyse des registres et des archives de Sèvres, dans les longues listes des directeurs, employés, artistes décorateurs, publiée par Champfleury, nous ne trouvons pas trace de Le Suire.
  4. On ne trouve pas dans les listes d'académiciens et d'agréés, reproduites dans les Archives de l'art français, le nom de Le Suire.
  5. (réimpression Guiffrey) n° 467, « cadre de miniatures, par Madame Le Suire, née de Corranson. »
  6. a et b Dictionnaire Bénézit; Gründ, 1999, vol.8, p. 578.
  7. Musee des Beaux-Arts de Laval, Justine Corranson Le Suire – Portrait de Pierre-André Le Suire (page consultée le 10 septembre 2023).
  8. Daniel Œhlert, conservateur du musée d'Archéologie de Laval a acquis, à la vente d'un amateur de Laval, M. Bourgneuf, une suite de miniatures et d'émaux dont le plus grand nombre sont signés Le Suire ou Justine de Corranson. M. Bourgneuf les possédait depuis de longues années et les avait achetés à une vieille servante de M. Théodore Le Suire, né à Paris, paroisse de Saint-Barthélémy, et mort à Laval vers 1840, vérificateur de l'Enregistrement et des Domaines.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tancrède Abraham. Pierre-André Le Suire et Marguerite Antoinette Justine Corranson, miniaturistes, Éd. L. Moreau, 1892.
  • Paul Ratouis de Limay, Le pastel en France au XVIIIe siècle, éditions Baudinière, 1946.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.8, Gründ, 1999.
  • Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, Unicorn Publishing Group, 2006.
  • Nathalie Lemoine-Bouchard (préface de Pierre Rosenberg de l'Académie française), Les peintres en miniature actifs en France, 1650-1850, Les Éditions de l'Amateur, 2008.

Liens externes[modifier | modifier le code]