Noam Kaniel

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Noam Kaniel
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
Tel AvivVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ely Kaniel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique

Noam, né Noam Kaniel (en hébreu : נועם קניאל) le à Tel Aviv-Jaffa (Israël) est un chanteur et compositeur israélien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence à chanter dès l'âge de huit ans avant d'être repéré en 1972 par Simon Wajntrob et Mike Brant puis par le producteur Haim Saban en Israël pour venir enregistrer en France[1],[2],[3]. Sa langue maternelle étant l'hébreu, il apprend phonétiquement les paroles de ses chansons en français[1]. Il s'inscrit dans la veine des enfants chanteurs en vogue dans les années 1970 et enregistre plusieurs 45 tours entre 1972 et 1980 avec des succès en Israël comme Ima Sheli (1972), et en France comme Dessine-moi le bonheur, Difficile de choisir (1974), Viens maman on va danser (1975), Une maman, Lollipop (1976), Seul (1978), Aime (1980)[3].

La carrière de Noam rebondit quand il est sollicité pour enregistrer en 1978 le second générique de Goldorak, intitulé Goldorak, le grand (le premier l'a été par Enriqué), qui le médiatisera fortement par la même occasion. Cette chanson, produite par Pierre Delanoë et Pascal Auriat, enregistrée en une nuit alors que Noam était grippé et peu enclin à le faire[4], connaît un succès inattendu et son interprétation lui apportera la célébrité (plus de 3,5 millions d'exemplaires vendus[3] ; voire 4 millions[5],[6]). Ce deuxième générique intervient après que la directrice de l'unité jeunesse d'Antenne 2, Jacqueline Joubert, ait vu une connotation raciste dans le générique de fin, de la première version, Va combattre ton ennemi, toujours chanté par Enriqué, dans lequel figure le mot “race”[7],[8].

Noam chante par la suite ses propres chansons et quelques autres génériques de dessins animés, parmi lesquels Les Entrechats, code lyoko ou Les Quatre Fantastiques.

Il fait ses débuts d'acteur en 1980 dans un film israélien, Kohav Hashahar (l'Étoile du Matin) dans lequel il interprète un chanteur aspirant à sauver son père pêcheur de la ruine.

En 1988, il enregistre My Butterfly, chanson dédiée à sa femme Kira, morte très jeune d'un cancer des os, un mois après leur mariage[1],[3]. Puis, il préfère abandonner la chanson et part travailler aux États-Unis en tant qu'ingénieur du son.

En 1994, il revient en tant que compositeur et choriste de génériques de dessins animés toujours produits par Haim Saban (Martin Mystère, Gormiti (en)etc.) et pour des artistes de variétés comme Mireille Mathieu, Hélène Ségara, Patrick Fiori, Julie Zenatti, Lââm ou encore Lorie pour qui il assure les chœurs des 3 premiers albums[1].

En 2011, la chanson qu'il a composée avec Louis Element et Johnny Williams en 2007 pour la chanteuse Miranda, Vamos a la playa, refait surface en étant reprise par la chanteuse Loona, et elle rencontre un succès mondial et se classe numéro 1 des hits radio, iTunes et clubs, partout en Europe et dans le reste du monde.

Discographie[modifier | modifier le code]

Chanteur[modifier | modifier le code]

Israël[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

45 tours[modifier | modifier le code]

Compositeur[modifier | modifier le code]

Génériques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Stéphane Dreyfus, « QUE SONT-ILS DEVENUS ? Noam Kaniel, enfant chanteur, chanteur pour enfants », sur La Croix, (consulté le ).
  2. « Biographie de Noam », sur Chante France, (consulté le ).
  3. a b c et d Fanny Biascamano et Stéphanie Lohr, Enfants stars : Plus dure sera la chute, Éditions du Rocher, , 223 p. (ISBN 2268069923).
  4. Noam Kaniel, interview par Thierry Ardisson, Noam : Le petit prince des génériques TV se confie chez Thierry Ardisson (à partir de 9:20), Tout le monde en a parlé, (consulté le )..
  5. Romain Brethes, « Goldorak : héros éternel ou doudou pour boomers ? », sur Le Point (Le Point Pop), (consulté le ).
  6. « Goldorak, metal migrant ! », sur Radio France (France Inter), (consulté le ).
  7. Nicolas Badrignans, « Le "choc" Goldorak : décryptage avec l'universitaire montpelliéraine Sarah Hatchuel », sur Midi Libre, (consulté le ).
  8. Vincent Formica, « Goldorak : quel est le meilleur générique ? Retour sur les chansons culte ! », sur Allociné, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]