Margaret Blaise

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Margaret Lily Blaise
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
Nationalité
Activités
Espérantiste (à partir de ), enseignanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Paul Blaise (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Comité linguistique d’espéranto (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Margaret Lily Blaise née Jones ( - ) est une espérantiste britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Margaret Blaise nait le à Chester[1]. Elle parle le gallois[2]. Elle étudie en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et en Irlande[1]. Ceci laisse à penser qu’elle suivait son père lors de ses déplacements professionnels[2]. En , elle travaille comme secrétaire, puis, entre et [1], comme directrice de la Yost School of Shorthand and Typewriting, une école de secrétariat[2]. En , elle apprend l’espéranto en correspondant avec J. C. O’Connor (eo), un espérantiste britannique[1]. Elle propose alors des cours d’espéranto dans son école de secrétariat[2]. En , elle participe au premier congrès universel, durant lequel elle chante devant un public[2]. Dès , elle donne des cours dans des cafés à Liverpool[2]. Elle fonde à Liverpool, en , le premier bureau britannique d’espéranto[1],[2]. Elle enseigne l’espéranto dans des écoles du soir dans différentes villes[1]. D’après Jakob David Applebaum, Margaret Blaise est une femme impressionnante, qui dédie sans considération son temps à la propagande de l’espéranto[2]. Son action a apporté à la Fédération locale de nombreux nouveaux espérantistes[2]. En , elle donnait chaque semaines quatorze cours dans des lieux différents[2]. Elle cofonde et préside pendant trois ans la Fédération d’espéranto du Lancashire et du Chesire[1][2]. En , elle devient membre de Comité linguistique (eo) de l’espéranto[2]. En , elle se marie avec Paul Blaise (eo), un espérantiste belge[1]. Le couple Blaise s’installe à Londres[2]. Elle y enseigne l’espéranto durant des cours du soir[2]. Elle fonde le groupe d’espéranto de Londres-Sud et la Duadimanĉa Rondo[Quoi ?][2]. En , le couple Blaise accueille pendant dix jours l’auteur aveugle Vassili Erochenko[3],[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (en) The Esperanto Manual: A complete guide to the international language.,
  • (eo) La Profitoj de Esperanto,
  • (en) A World Language: Why not Esperanto?[5]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Pleadin 2006, p. 33.
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o (eo) « Margaret Jones (poste Blaise) », sur Bonvenon al la Biblioteko Butler!, (consulté le )
  3. (en) « German propaganda in Esperanto », sur blogs.bl.uk (consulté le )
  4. « Eroŝenko en Anglujo - LBE aŭtuno 2010 », sur legacy.esperanto.org.uk (consulté le )
  5. « British Library », sur www.bl.uk (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo : Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272 p. (ISBN 953-96975-5-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • (en) J. D. Applebaum, A short history of the Lancashire & Cheshire Esperanto Federation,

Liens externes[modifier | modifier le code]