Machiko Satonaka

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Machiko Satonaka
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (76 ans)
OsakaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
里中満智子Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Site web
Œuvres principales
Aries no otometachi (d), Tenjō no niji (d), Kariudo no seiza (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Machiko Satonaka (里中満智子, Satonaka Machiko?) est une auteur de bande dessinée japonaise née le (76 ans), à Osaka au Japon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle commence son activité professionnelle en 1964 à l'âge de 16 ans avec le manga Pia no shōzō (ピアの肖像?) publié dans le Shōjo Friend, œuvre pour laquelle elle remporte le Prix Shinjin manga (新人漫画賞?) de Kōdansha[1].

Elle est considérée[Par qui ?], avec Moto Hagio et Riyoko Ikeda, comme une des grandes figures du shōjo manga et une pionnière dans le manga pour jeunes femmes[réf. nécessaire].

Son style gracieux tout en étant académique[réf. nécessaire] tend vers un réalisme scénaristique[réf. nécessaire] loin des histoires à l'eau de rose habituelles de l'époque[réf. nécessaire].

Durant les années 70 et 80, elle travaille pour des éditeurs de manga qui sont désormais des classiques du genre[pertinence contestée] : Hime ga Iku et Ashita Kagayaku (pour lesquels elle recevra le prix Kodansha pour la culture[réf. nécessaire]), Kariudo no seiza en 1980 où elle recevra le prix Kodansha[réf. nécessaire] ainsi que de nombreuses séries historiques dont elle s'est aussi fait une spécialité[réf. souhaitée].

Elle collabore parfois avec Shinji Mizushima[2].

Toujours très active[Interprétation personnelle ?], elle est récompensée en 2006 par le ministère japonais de la culture et des sciences pour l'ensemble de son œuvre[3].

Boulimique de travail[réf. nécessaire], elle continue d'éditer régulièrement des œuvres liées notamment à l'histoire et fait partie de la Japan Cartoonist Association et du conseil pour la promotion de la politique culturelle[source insuffisante][4].

Mangas disponibles en français[modifier | modifier le code]

  • Cléopâtre (クレオパトラ?), 1976, aux éditions Black Box[5]
  • La Vie de Raffaello SANTI dit Raphaël (ラファエローその愛?), 1996, aux éditions Black Box[6]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Toku 2015, p. 175.
  2. J. Hotta, Une femme dans le monde du baseball : Mizushima Shinji, le mangaka qui a défié la barrière du genre, Nippon.com (24 février 2022).
  3. « SATONAKA Machiko », sur manga-news.com, (consulté le )
  4. (en) Machiko Satonaka sur Anime News Network
  5. « Cleopatre de SATONAKA Machiko », sur blackbonesboutique.com (consulté le )
  6. « La vie de Raffaello SANTI dit Raphaël intégrale », sur blackbonesboutique.com, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en + de + fr + ja) Masanao Amano, Manga Design, Cologne, Taschen, coll. « Mi », , 576 p., 19,6 cm × 24,9 cm, broché (ISBN 978-3-8228-2591-4, présentation en ligne), p. 258-261
    édition multilingue (1 livre + 1 DVD) : allemand (trad. originale Ulrike Roeckelein), anglais (trad. John McDonald & Tamami Sanbommatsu) et français (trad. Marc Combes)
  • [Toku 2015] (en) Masami Toku (dir.), « Profile and Interview with Machiko Satonaka », dans International Perspectives on Shojo and Shojo Manga : The Influence of Girl Culture, Routledge, (ISBN 978-1-31761-075-5).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]