Liste des mollusques continentaux de France

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En 2009 selon le MNHN et l'INPN, la faune de la France métropolitaine et continentale comprenait officiellement 731 taxons terminaux de mollusques terrestres et d'eau douce[1].

Depuis 2010 chaque espèce ayant fait l'objet d'une description scientifique valide dispose d'un nom scientifique en latin, mais aussi d'un nom vulgaire en français unique et non ambigu.

Planche naturaliste no 23 présentant des escargots terrestres européens (hélices)
Source : Malacozoaires, ou, Animaux mollusques (par Blainville, H.-M. Ducrotay de (Henri-Marie Ducrotay), 1777-1850), publié en 1828

Histoire des noms des mollusques de France[modifier | modifier le code]

Dans la littérature naturaliste ancienne, parmi plus de 730 espèces, beaucoup possèdent plusieurs noms vernaculaires (38 % des espèces françaises d’escargots ont plusieurs noms, ainsi Cepaea nemoralis a-t-il porté 16 noms communs français différents et Helix pomatia en a eu 15) et parfois un même nom vulgaire en français a pu désigner plusieurs dizaines d’espèces (ex : Hélice brillante désigne à la fois Vitrea crystallina pour Draparnaud, Zonitoides nitidus selon Dupuy et Aegopinella nitens pour Michaud. En 2009, moins d’une dizaine d’escargots français possédaient un nom vulgaire en français totalement non ambigu (dont 9 figurent dans des textes de loi).

Les noms scientifiques latins sont ignorés des non-spécialistes mais la liste des noms français est presque aussi méconnue de la majorité du grand-public et de la quasi-totalité des décideurs, bien que ces espèces représentant des enjeux importants de conservation notamment en raison d’un taux d’endémisme et parfois d’une situation de régression des espèces[1].

Comme il semble encore plus difficile de protéger des espèces qui n’ont pas même de nom précis en français, après le Grenelle de l’environnement, un travail de normalisation des noms français, c'est-à-dire de mise au point d’une « liste de référence de noms français, bi-univoque avec la nomenclature latine » associée a été entrepris en 2009. Ceci a été fait sur la base de la liste de l’Inventaire national du patrimoine naturel telle qu’elle existait au et sur la base des 833 noms français différents relevés dans la littérature ancienne laissée par les grands malacologues et naturalistes français du passé (Geoffroy, 1767 ; Draparnaud, 1801 ; Poiret, 1801 ; Draparnaud, 1805 ; Férussac & Deshayes, 1819-1851 ; Risso, 1826 ; Michaud, 1831 ; Duboys, 1845 ; Gras, 1846 ; Dupuy, 1847-1852 ; Moquin - Tandon, 1855-1856 ; Fagot & Malafosse, 1876-1877), sachant qu’après eux, des malacologues français tels que Bourguignat, Locard ou Germain n’utilisaient plus les noms français mais uniquement les noms latins[1].

Ce même travail a déjà été réalisé par quelques autres pays européens dont l’Ukraine[2] (2002), l’Autriche[3], les Pays-Bas[4]et la Tchéquie[5] Hors d’Europe, Israël a fait de même [6].

Cette liste est disponible gratuitement sur le site du bulletin de malacologie francophone MalaCo (http://www.journal-malaco.fr) et les noms sont repris sur le site de l’INPN (http://inpn.mnhn.fr) [7].

Méthode de nommage en français[modifier | modifier le code]

Dans de nombreux cas, il a fallu créer de nouveaux noms dans la langue du pays, car seuls les noms latins existaient. Dans ce cas, on a pu franciser des noms latins (ex. : Bythinella a donné bythinelle en français, et Clausilia a donné clausilie)[1].

Si une espèce est séparée en deux ou plusieurs espèces, le nom originel est gardé pour l’une et un nouveau nom inventé pour les autres[1].

Chaque nom vulgaire en français est composé d’un nom générique et d’un nom spécifique (à l’image du nom latin). Quand l’usage a consacré un nom (escargot de bourgogne, limnée, planorbe…), il a été conservé[1]. À l’issue de ce travail, « 731 taxons se sont vu attribuer un nom en français. Parmi ceux-ci, 92,6 % ont été créés, 5,7 % ont été repris dans la littérature, 1,6 % ont été consacrés par l’usage (textes légaux, diffusion internet) . D’autre part, 49,2 % des noms indiquent l’origine géographique du taxon, 27,7 % reflètent son aspect (couleur, forme par exemple), 12,3 % ont un lien avec son habitat, 2,0 % rendent hommage à une personnalité, les 8,6 % restants ayant été choisis sur d’autres critères ».

Aciculidae[modifier | modifier le code]

Acicula lineata lineata (Draparnaud, 1801) ; ou Aiguillette bordée

Acroloxidae[modifier | modifier le code]

Agriolimacidae[modifier | modifier le code]

Deroceras reticulatum (=Loche laiteuse)

Argnidae[modifier | modifier le code]

Arionidae[modifier | modifier le code]

Arion rufus (Linnaeus, 1758)
ou Grande loche
Arion subfuscus (Draparnaud, 1805)
ou Loche roussâtre

Assimineidae[modifier | modifier le code]

Azecidae[modifier | modifier le code]

Bithyniidae[modifier | modifier le code]

Boettgerillidae[modifier | modifier le code]

Bradybaenidae[modifier | modifier le code]

Carychiidae[modifier | modifier le code]

Chondrinidae[modifier | modifier le code]

Abida attenuata (Fagot, 1886) ; ou Maillot de l'Aude
Abida bigerrensis (Moquin-Tandon, 1856) ; ou Maillot grimace
Solatopupa similis (Bruguière, 1792) ; ou Maillot cendré
Abida secale

Clausiliidae[modifier | modifier le code]

Balea perversa (Linnaeus, 1758) ; ou Balée commune
Leucostigma candidescens (Rossmässler, 1835) ; ou Clausilie romaine

Cochlicellidae[modifier | modifier le code]

Cochlicopidae[modifier | modifier le code]

Cochlostomatidae[modifier | modifier le code]

Corbiculidae[modifier | modifier le code]

Dreissenidae[modifier | modifier le code]

Colonie de Moule zébrée (Dreissena polymorpha polymorpha, espèce introduite et devenue invasive

Ellobiidae[modifier | modifier le code]

Elonidae[modifier | modifier le code]

Emmericiidae[modifier | modifier le code]

Enidae[modifier | modifier le code]

Euconulidae[modifier | modifier le code]

Ferussaciidae[modifier | modifier le code]

Gastrodontidae[modifier | modifier le code]


Helicidae[modifier | modifier le code]

Coquiles d' Arianta arbustorum arbustorum (Linnaeus, 1758) ; ou Hélice des bois
Cepaea hortensis (O.F. Müller, 1774) ; ou Escargot des jardins
Cepaea sylvatica (Draparnaud, 1801) ; ou Escargot des forêts
Isognomostoma isognomostomos (Schröter, 1784) ; ou Hélice grimace
Otala punctata (O.F. Müller, 1774) ; ou Otala de Catalogne

Helicodiscidae[modifier | modifier le code]

Helicodontidae[modifier | modifier le code]

Hydrobiidae[modifier | modifier le code]

Hygromiidae[modifier | modifier le code]

Cernuella virgata (Caragouille globuleuse)

Lauriidae[modifier | modifier le code]

Limacidae[modifier | modifier le code]

Limax maximus (la limace léopard)

Lymnaeidae[modifier | modifier le code]

Lymnaea stagnalis

Margaritiferidae[modifier | modifier le code]

groupe de Mulettes perlières

Milacidae[modifier | modifier le code]

Moitessieriidae[modifier | modifier le code]

Neritidae[modifier | modifier le code]

Onchidiidae[modifier | modifier le code]

Orculidae[modifier | modifier le code]

Otinidae[modifier | modifier le code]

Oxychilidae[modifier | modifier le code]

Coquilles d' Oxychilus alliarius ou Luisantine des montagnes (escargot qui a une odeur d'ail)

Parmacellidae[modifier | modifier le code]

Patulidae[modifier | modifier le code]

Physidae[modifier | modifier le code]

Physella acuta (Physe voyageuse)

Planorbidae[modifier | modifier le code]

Planorbarius corneus (Planorbe des étangs)

Pomatiidae[modifier | modifier le code]

Pristilomatidae[modifier | modifier le code]

Punctidae[modifier | modifier le code]

Pupillidae[modifier | modifier le code]

Pyramidulidae[modifier | modifier le code]

Sphaeriidae[modifier | modifier le code]

Sphincterochilidae[modifier | modifier le code]

Subulinidae[modifier | modifier le code]

Succineidae[modifier | modifier le code]

Testacellidae[modifier | modifier le code]

Thiaridae[modifier | modifier le code]

Trissexodontidae[modifier | modifier le code]

Truncatellidae[modifier | modifier le code]

Unionidae[modifier | modifier le code]

Valloniidae[modifier | modifier le code]

Valvatidae[modifier | modifier le code]

Vertiginidae[modifier | modifier le code]

Vitrinidae[modifier | modifier le code]

Viviparidae[modifier | modifier le code]

Zonitidae[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Fontaine, B, Bichain, J.-M., Cucherat, X., Gargominy, O., Prié, V. (2010) Les noms français des mollusques continentaux de France : processus d’établissement d’une liste de référence. La Terre et la Vie - Revue d'Écologie, 65 (4) : 293-317
  2. Sverlova V (2002). On the necessity of creating the common system of national names for land molluscs. Visnyk Zhytomyrskoho Pedahohichnoho Universytetu, 10 : 37-40
  3. Reischutz.L. (1998). Suggestion for German names of snails and mussel species found in Austria. Nachrichten - blatt der Ersten Vorarlberger Malakologischen Gesellschaft, 6 : 31-44.
  4. De Bruyne et al. (1994) Nederlandse naamlijst van de weekdieren (Mollusca) van Nederland en België . Nederlandse Malacologische Vereniging Leiden
  5. Pfleger V (1999). Ceské nàzvy zivocichu III. Mekkysi (Mollusca) . Narodni muzeum (zoologicke oddeleni), Praha.
  6. Heller , J (manuscrit non publié). Vernacular names for mollusks : guidelines for creating a name system
  7. http://cesco.prod.lamp.cnrs.fr/sites/default/files/Fontaine%202010%20noms%20fran%C3%A7ais.pdf
  8. Cette espèce n'est pas incluse dans la liste de référence de 2010, mais est apparue ultérieurement. Cf. note suivante
  9. « Dreissena rostriformis bugensis | DORIS », sur doris.ffessm.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Revues spécialisées francophones[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Guides utiles à la détermination des espèces

  • Guide des escargots et limaces d'Europe [Ed. Delachaux et niestlé, 2015] parM. Kerney & R.A.D. Cameron, adaptation française A. Bertrand.
  • European non-marine molluscs, a guide for species identification [Ed. Planet Poster Editions, 2012] par F. Welter-Schultes.
  • Guide des mollusques terrestres [Ed. Belin, 2015] par C. Audibert, A. Bertrand