Lachalade

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lachalade
Lachalade
L'abbaye Notre-Dame-en-sa-Purification.
Blason de Lachalade
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité CC Argonne-Meuse
Maire
Mandat
Florent Mlynski
2023-2026
Code postal 55120
Code commune 55266
Démographie
Gentilé Chaladiers, Chaladières [1]
Population
municipale
51 hab. (2021 en diminution de 25 % par rapport à 2015)
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 03″ nord, 4° 57′ 36″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 273 m
Superficie 19,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sainte-Menehould
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-en-Argonne
Législatives 2e circonscription de la Meuse
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lachalade
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lachalade
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Voir sur la carte topographique de la Meuse
Lachalade
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Lachalade
Liens
Site web https://lachalade.fr/

Lachalade est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Lachalade se situe au cœur de la forêt d'Argonne, dans la région naturelle de l'Argonne et la vallée de la Biesme, dans la dans la partie nord-ouest du département de la Meuse (département) et limitrophe de celui de la Marne.

Elle fait partie de l'Aire d'attraction de Sainte-Menehould et de son bassin de vie, ainsi que de la zone d'emploi de Verdun[I 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Florent-en-Argonne, Vienne-le-Château, Boureuilles, Le Claon et Neuvilly-en-Argonne.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 19,45 km2 ; son altitude varie de 137 à 273 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique de la commune.

Cours d'eau traversant la commune :

  • la Rivière la Biesme[3], qui forme la limite ouest du territoire communal, et est un affluent de l'Aisne, et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise ;
  • le Ruisseau des Courtes Chausses ;
  • le Ruisseau des Sept fontaines ;
  • le Ruisseau de la Chevrie ;
  • le Ruisseau de Pairu.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 920 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La forêt domaniale de Lachalade, de 2 165 ha s'étend sur la commune, ainsi que sur celles du Claon et de Neuvilly-en-Argonne. Son aménagement pouur la période 2010-2029 a été approuvé en 2011[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lachalade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (91 %), prairies (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 45, alors qu'il était de 50 en 2010 et 2015[I 2].

Parmi ces logements, 51,2 % étaient des résidences principales, 31 % des résidences secondaires et 17,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lachalade en 2020 en comparaison avec celle de la Meuse et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (31 %) supérieure à celle du département (4,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %).

Le logement à Lachalade en 2020.
Typologie Lachalade[I 3] Meuse[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 51,2 83,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 31 4,7 9,7
Logements vacants (en %) 17,7 12,2 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune, accessible depuis les échangeurs Sainte Menehould, Clermont-en-Argonne de l'autoroute A4 (France), est desservie par la RD 2 qui la relmie aux Islettes et à Vienne-la-Ville.

La commune est desservie par les transports en commun du réseau Fluo Grand Est.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Toponymes Lachalade[19].

La commune, instituée par la Révolution française, sous le nom de de La Chalade, a vu son orthographe évoluer en Lachalade au XXe siècle[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Le village s'est constitué autour de l'abbaye de Lachalade, constituée vers 1120 à l'initiative de deux moins bénédictins de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun et à la demande des châtelains du lieu, qui lui donnent des terres. L'abbé Guy y fait construire une église abbatiale en 1127[20],[21].

L’abbaye de Lachalade connait une grande prospérité grâce à de nombreux dons et legs au cours du XIIe siècle et génère une importante activité dans la vallée de la Biesme : tuileries, briqueteries, verreries, forges, moulins, ainsi que le développement de l'agriculture[20],[21].

A la fin du XIIIe siècle, les moines remplacent l'église romane par un nouvel édifice construit en grès siliceux local, la gaize, sur le plan traditionnel des églises cisterciennes, de style gothique. L'abbatiale est achevée vers 1340, et bcompte alors une quarantaine de moines[20].

L'abbaye souffre au cours des siècles des guerres, notamment de la guerre de Cent Ans, puis les guerres de Religion (fin XVIe siècle}) et la guerre de Trente Ans (1635-1661), ainsi que des passages d’armées, des pillages, de la famine et des épidémies. Elle est abandonnée par les moines de 1650 à 1657[20]. Après la Réforme protestante et la Contre-Réforme catholique, Richelieu enjoint aux religieux de se réformer en 1637, et ils reprirent une vie plus régulière.

Le logement des moines est reconstruit à la fin du XVIIe siècle et le logis abbatial est détruit[20].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

En 1791, l'abbaye, qui ne compte plus qu'unedizaine de moines, est partiellement louée à un gentilhomme verrier, M. de Bigault de Parfonrut, qui la rachète lorsqu'elle est vendue comme bien national en 1793, mais la laisse sans entretien[20].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1838, l’abbatiale devient église paroissiale, dont l’abbé Chaput entreprend sa restauration à partir de 1861. En 1862, on installe une magnifique rosace du XVe siècle provenant de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun lors de la reconstruction du mur du fond[20].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le territoire de Lachalade et les environs sont le lieu de combats durant la Première Guerre mondiale.

Après l'invasion allemande, son arrêt sur la Marne et son reflux, le front se stabilise aux environs de la commune et notamment sur les hauteurs situées à environ trois kilomètres du village, du côté du ravin des Meurissons, du plateau de Bolante et de la côte 285[22],[23]

La vallée de la Biesme et les crêtes de la Haute-Chevauchée sont le lieu de d'actions incessantes de la part des belligérants pour tenter de faire bouger ce front. C'est très vite un combat de taupes, avec des tranchées dans les bois, des tunnels et contre-tunnels, l'utilisation de gaz de combat, etc.[24],[25].

Durant la guerre, les bâtiments de l'abbaye servent d'hôpital militaire de premiers secours et sont par conséquent relativement préservés[22].

A la fin de la guerre, le village est détruit[26]. Il ne subsiste que l'abbaye et une habitation, La Chevrie, protégée par un repli de terrain. La population du village, évacuée pendant le conflit, n'est pas revenue après l'Armistice[22].

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [27].

L'électricité n'arrive au village qu'au début des années 1920 et l'adduction d'eau n'est réalisée qu'en 1954[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Verdun du département de la Meuse[I 1].

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Varennes-en-Argonne[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Clermont-en-Argonne[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Meuse.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Lachalade était membre de la communauté de communes du Centre Argonne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Argonne-Meuse, dont est désormais membre la commune[I 1].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs [28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
5 mai 1955 16 novembre 1958 René Mirandelle    
1958 1965 Léon Hurlain    
1965 mars 2008 Christian Théron PS  
mars 2008 2011 Yves Durand-Viel    
décembre 2011[29] 2012[30] Raymond Vergne   Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal et du maire
2012 mai 2015[31] Yves Durand-Viel[32]   Démissionnaire
mai 2015[33] février 2023[34] Christian Rouyer Renaissance Ancien ambassadeur, ancien préfet
Démissionnaire
mai 2023[35] En cours
(au 30 novembre 2024)
Florent Mlynski   Ingénieur

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[36] :

  • total des produits de fonctionnement : 50 000 , soit 998  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 40 000 , soit 796  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 392 000 , soit 7 843  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 298 000 , soit 5 963  par habitant ;
  • endettement : 153 000 , soit 701  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 4,48 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,42 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 10,83 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 13,09 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation[37].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[38] :

  • Écoles maternelles et primaires à Varennes-en-Argonne, Les Islettes, Vienne-le-Château, Clermont-en-Argonne.
  • Collèges à Clermont-en-Argonne, Sainte-Menehould, Grandpré.
  • Lycées à Verdun, Vouziers, Bar-le-Duc.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[39] :

  • Médecins à Vienne-le-Château, Les Islettes, Varennes-en-Argonne, La Neuville-au-Pont, Clermont-en-Argonne.
  • Pharmacies à Vienne-le-Château, Varennes-en-Argonne, Clermont-en-Argonne.
  • Hôpitaux à Bar-le-Duc, Châlons-en-Champagne, Saint-Mihiel, Sedan.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 51 habitants[Note 4], en diminution de 25 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
519558573589666655652643573
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
577579592528546577540521465
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4144013359213316312812885
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
15613181685756565671
2017 2021 - - - - - - -
5451-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Cloître[45].
Ancienne salle capitulaire[46].
Statue (gisant) de Pierre de Vauquois, bailli de Clermont mort en 1372[47].
Dalle funéraire[48].
Dalle funéraire[49].
Dalle funéraire de Raoul Buriz, sire de Fontaines[50].
Revêtement mural (mosaïque)[51].
  • Monuments commémoratifs de la Première Guerre mondiale
    • Un monument (en face de l'abbaye) dédié à la mémoire des Garibaldiens, des volontaires italiens qui se sont battus dans le secteur (plateau de Bolante notamment) en 1914 et 1915[52]. Deux descendants de Garibaldi, Bruno et Costante, figurent parmi les morts[53]
  • Une croix du souvenir érigée à l'emplacement de l'ancien cimetière militaire près du monument des Garibaldiens.
Le monument-ossuaire de la Haute-Chevauchée.
  • La nécropole nationale de La Forestière Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2023), en forêt, fleuri d’hortensias bleus, blancs et roses grâce à l’initiative de la Comtesse de Martimprey :
    Créé en 1915, ce cimetière est aménagé de 1920 à 1925 pour rassembler d’autres corps de soldats tombés dans ce secteur, exhumés de cimetières militaires de la rive gauche de la Meuse, et il regroupe 2 005 tombes de soldats français[55].
  • Le Kaiser-Tunnel, dont l'entrée est située à proximité, un peu plus bas, en partie également sur la commune de Boureuilles Logo monument historique Inscrit MH (1998)[56] :
    Ce tunnel allemand reliait le ravin des Meurissons au ravin de la Fille morte.
    Restauré par des bénévoles, c'est aussi un témoignage sur la vie à proximité du front.
    En 2024 il demeure fermé à la visite pour des raisons de sécurité.
Panneau présentant le Kaiser-Tunnel

.

Hutte du Ravin du Génie.
Stèle aux Aviateurs.
  • le Ravin du Génie ou ravin des 7 fontaines, côté français, occupé par le 1er régiment du génie, qui prit une part déterminante à la guerre des mines dans le secteur. On y découvre le long d'un parcours de 1.2 km les aménagements (cuisine, écurie, abris-caverne, captage, filtrage et stockage de l’eau, poudrière, …) qui permettent d’appréhender ce lieu de vie et de soutien de l’armée française[54],[57].
  • Une stèle (en forêt, près du cimetière de La Forestière) à la mémoire d'un équipage de la RAF tombé le . Leurs tombes sont dans le cimetière de la commune, près de l'abbaye[58].
  • Au départ de Lachalade, un parcours pédestre de 10,5 km permet la découverte de la plupart des sites historiques de la Haute Chevauchée[54].

Lachalade dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

André Theuriet place une partie de l'intrigue de son roman La Chanoinesse 1789-1793 à Lachalade[59].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plqie commémorative du Général Gauraud.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lachalade Blason
D’azur à la crosse d’or posée en bande, à la croix fleurdelisée du même brochante[61].
Détails
Création Dominique Lacorde et Robert André Louis. Adoptée le 7 décembre 2013.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)
    Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Lachalade, pages 83-84 et 86
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 35 SO, Verdun [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Commune de Lachalade (55266) - commune actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2024), sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Lachalade - Section LOG T1 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Lachalade - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la Meuse - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Meuse », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. Jean-Baptiste Martin, « Sans ses méandres, la Biesme est bien tourmentée », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Le syndicat mixte d’aménagement de la vallée de l’Aisne supérieure a réalisé de nombreux travaux autour de la Biesme et de ses affluents, sur un territoire frontalier avec la Marne. Il s’agit d’assurer la continuité écologique sur ces ruisseaux en les reméandrant avec une double visée ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Lachalade et Aubréville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Aubréville_sapc », sur la commune d'Aubréville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Aménagement de la forêt domaniale de Lachalade », Vivre la forêt Documents de gestion durable, sur https://www.onf.fr (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Informations sur les risques naturels et technologiques
  19. Toponymes Lachalade
  20. a b c d e f et g « L'abbaye de Lachalade », À découvrir > Les églises en Argonne >, Office de tourisme intercommunal du pays d'Argonne (consulté le ).
  21. a b et c « Notre-Dame de La Chalade », Patrimoine meusien > La Route des Abbayes, sur https://musees-meuse.fr/ (consulté le ).
  22. a b c et d « Présentation de la commune », sur https://lachalade.fr/ (consulté le ).
  23. Pierre, Alphonse Pansier, « Bois de Lachalade (Meuse), cote 285, un poste avancé. [légende d'origine] », sur https://imagesdefense.gouv.fr/, (consulté le ).
  24. Allain Bernède, Les combats oubliés d'Argonne, Soteca, .
  25. Pierre, Alphonse Pansier, « Lachalade (Meuse). L'église, abside. [légende d'origine] », sur https://imagesdefense.gouv.fr/, (consulté le ).
  26. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  27. Journal officiel du 18 mars 1921, p. 3458.
  28. Archives départementales de la Meuse[réf. incomplète]
  29. « Raymond Vergnes nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Mairie de Lachalade (55) : nouvelle démission en vue ? », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Arrêté préfectoral du 23 octobre 2015 convoquant les électeurs de Lachalade pour des élections municipales partielles » [PDF], sur https://www.meuse.gouv.fr/ (consulté le ).
  32. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Yves Durand-Viel réélu », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Christian Rouyer nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  34. Matthieu Boedec, Jean-Marcel Gehlé, « La démission du maire Christian Rouyer validée par la préfecture », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  35. « Florent Mlynski élu maire du village », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  36. Les comptes de la commune
  37. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  38. Établissements d'enseignements
  39. Professionnels et établissements de santé
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. « Ancienne abbaye cistercienne », notice no PA00106545, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. « Association des amis de l'église abbatiale de La Chalade », sur son site internet (consulté le ).
  45. « Cloître », notice no AP12R034775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  46. « Ancienne salle capitulaire », notice no AP12R034779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  47. « statue (gisant) de Pierre de Vauquois, bailli de Clermont mort en 1372 », notice no PM55001154, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  48. « Dalle funéraire », notice no PM55000294, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  49. « Dalle funéraire », notice no PM55000295, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  50. « Dalle funéraire de Raoul Buriz, sire de Fontaines », notice no PM55000293, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  51. « Revêtement mural (mosaïque) », notice no PM55001259, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  52. Pierre Milza, « La légion des volontaires italiens dans l'armée française : une antichambre du fascisme ? », Publications de l'École Française de Rome, no 94 « Les Italiens en France de 1914 à 1940 »,‎ , p. 143-154 (ISBN 2-7283-0118-2, lire en ligne, consulté le ).
  53. « Monument des garibaldiens », sur verdun-meuse.fr (consulté le ).
  54. a b et c « Le site de la Haute Chevauchée », A découvrir > Les sites phares de la Grande Guerre, Office de tourisme intercommunal du pays d'Argonne (consulté le ).
  55. « La nécropole nationale La Forestière à Lachalade », sur https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/ (consulté le ).
  56. « Kaiser-Tunnel », notice no PA55000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Jean-Baptiste Martin, « Ravin du génie : une subvention de la Fondation du patrimoine avant le début des travaux », L'Est républicain,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « En ce début d’année, les travaux de reboisement du Ravin du génie vont débuter. Après une préparation du terrain par l’ONF, des élèves de différentes écoles sont invités à planter des arbres. Tout ceci est rendu possible par l’investissement d’Argonne Meuse patrimoine et une subvention de la Fondation du patrimoine ».
  58. Hommage à 7 aviateurs du Stirling III du 622e Escadron de la R.A.F. de Mildenhall, abattu le 18 novembre 1943
  59. La Chanoinesse (1789-1793), par André Theuriet
  60. Allain Bernède, Les combats oubliés d'Argonne, Soteca, , p. 30.
  61. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.