Jorunna funebris

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Jorunna funebris une espèce de nudibranches de la famille des Discodorididae.

Répartition et habitat[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre dans la zone tropicale Indo/Ouest-Pacifique[1].

Son habitat correspond à la zone récifale, sur les sommets ou sur les pentes jusqu'à la zone des 10 m de profondeur[1] avec une prédilection pour les zones sombres comme les surplombs et les zones sablonneuses.

Description[modifier | modifier le code]

Cette espèce peut mesurer plus de 8 cm.

Le corps est ovale et d'aspect trapu. La couleur de fond du manteau est blanche et avec des taches circulaires noires à brunes ou bordeaux réparties un peu partout sur le manteau, leur taille et leur nombre variant d'un individu à l'autre. L'ensemble du manteau semble couvert de papilles mais ce sont en fait des spicules ou caryophyllidia. Le bord du manteau peut être ponctué de taches noires à brunes. Le pied est rarement visible. Les rhinophores sont lamellés et bruns à noirs quant au bouquet branchial il est translucide et surligné de noir ou de brun[2]. La ponte est blanche.

Écologie et comportement[modifier | modifier le code]

Cette espèce du genre Jorunna est benthique et observable aussi bien de jour que de nuit[1].

Jorunna funebris se nourrit principalement d'éponges bleues, comme les espèces des genres Haliclona, Xestospongia et Euplacella[1].

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Jorunna funebris (Kelaart, 1858)[3].

L'espèce Goniobranchus gleniei a été décrite pour la première fois en 1858 par le naturaliste sri-lankais Edward Frederick Kelaart (1819-1860) sous le protonyme Doris funebris[3],[4].

Jorunna funebris a pour synonymes[3] :

  • Discodoris whitleyi J. K. Allan, 1932
  • Doris funebris Kelaart, 1858
  • Jorunna zania Ev. Marcus, 1976
  • Kentrodoris annuligera Bergh, 1876
  • Kentrodoris funebris (Kelaart, 1858)
  • Kentrodoris gigas Bergh, 1876
  • Kentrodoris maculosa Eliot, 1906

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • (en) E. F. Kelaart, « Description of New and Little known Species of Ceylon Nudibranchiate Molluscs, and Zoophytes », Journal of the Ceylon Branch of the Royal Asiatic Society, vol. 3, no 9,‎ , p. 84-139 (OCLC 1695542, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Pamela L. Beesley, Graham J. B. Ross et Alice Wells, Mollusca: The Southern Synthesis, vol. 5, CSIRO, (ISBN 0-643-05756-0, lire en ligne)
  • (en) David Behrens, Nudibranch behaviour, Newworld Publication INC., (ISBN 978-1878348418)
  • (en) Gary Cobb et Richard Willan, Undersea jewels- a colour guide to nudibranchs, Australian Biological Resources Study, (ISBN 0642568472)
  • (en) Philippe Bouchet et Jean-Pierre Rocroi, « Classification and Nomenclator of Gastropod Families », Malacologia, Ann Arbor, vol. 47, nos 1-2,‎ , p. 1-368 (ISSN 0076-2997, lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Yolanda Ester Camacho-García et Terrence M. Gosliner, « Systematic revision of Jorunna Bergh, 1876 (Nudibranchia: Discodorididae) with a morphological phylogenetic analysis », Journal of Molluscan Studies, Royaume-Uni, vol. 74, no 2,‎ , p. 143-181 (ISSN 0260-1230, e-ISSN 1464-3766, lire en ligne, consulté le ).