Frédéric Vion

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Frédéric Vion
Image illustrative de l’article Frédéric Vion
Frédéric Vion en 2007.

Naissance (48 ans)
Villerupt (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Journaliste
Spécialité Chroniqueur, présentateur en météorologie
Autres activités Écrivain
Années d'activité depuis 1999
Médias actuels
Pays France
Média Télévision
Historique
Télévision France 2 (depuis 1999)
France 3 (depuis 2021)

Frédéric Vion est un journaliste français et écrivain, né le à Villerupt (Meurthe-et-Moselle).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formations[modifier | modifier le code]

Frédéric Vion naît le à Villerupt, dans la Meurthe-et-Moselle. Son père est agent de police et sa mère, institutrice de l’école du Pulventeux, originaire de la citadelle de Longwy (Meurthe-et-Moselle)[1] où ses deux grands-pères étaient ouvriers sidérurgistes. Petit, il rêve d'être journaliste comme Léon Zitrone parce que, « ce qui l'attire dans ce métier, c’est le fait de vouloir informer les gens, leur expliquer des choses. »[1].

Jeune, en 1993, après un bac C au Lycée Alfred Mézières à Longwy, il fréquente l'Institut d'études politiques de Lille, d'où il sort diplômé trois ans plus tard[1],[2], puis s'inscrit à l'École supérieure de journalisme de Lille[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Journalisme[modifier | modifier le code]

Après Le Républicain lorrain et La Voix du Nord, Frédéric Vion travaille d’abord au Quai d'Orsay[2] — le ministère français des Affaires étrangères — avant de joindre à la rédaction de M6, et remporte en 1999 le prix Jean-d'Arcy, concours annuel d’entrée de la rédaction de France Télévisions[1],[3].

En , il intègre la chaîne de télévision France 2, dont il est, de 2001 en 2006, le correspondant pour la région de Lille, le Nord de la France et la Belgique : il signe alors des reportages pour les éditions des journaux télévisés de 13 h et 20 h[1].

Frédéric Vion, avec Julia Livage, sur le plateau de Télématin

En 2007, il rejoint l'équipe de Télématin présenté par William Leymergie, la matinale de la chaîne durant laquelle il présente alternativement journaux télévisés[1],[4], reportages et interventions diverses en plateau, et surtout la revue de presse pendant près de dix ans. « Cela devient vite une habitude. Je me lève à h 40, j’arrive ici à h 20. Et je me mets à lire les journaux pour préparer mes revues de presse actu et culture. J’ai deux bonnes heures pour parcourir les articles intéressants, les trier. Ensuite, je les relis à fond, je les numérote et je crée mon histoire. Pas question de les servir sous la forme d’un catalogue aux téléspectateurs ! », avoue-t-il[1].

Il présente également, à partir de , la rubrique « actu plus » de l'émission, qui décortique un sujet d’actualité.

En 2021, à la suite du remaniement de la formule de l’émission, il quitte l’équipe d’animation pour la présentation de la météo de France 3.

Depuis le , il présente régulièrement la météo, le week-end dans Télématin.

Écriture[modifier | modifier le code]

En 2013, avec Gabriel Alphand, il écrit Moments privés au quai d'Orsay, un ouvrage d'histoires vécues au ministère des Affaires étrangères[2],[5]. Une réédition augmentée de l'ouvrage paraît en 2018.

En 2015, il publie son premier roman Comment j'ai tué mon père, une autobiographie de son enfance auprès d'un père violent[2] en Lorraine dans les années 1980, à l'époque de la fin de la sidérurgie, racontant également les frontières mouvantes et l'immigration propres à cette partie de l'est de la France ; ainsi que le périple de sa famille d'origine italienne et est-européenne au cours des deux guerres mondiales, puis de l'expansion économique des années 1960[6],[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Frédéric Vion est le cousin de Thibaut Vion, footballeur professionnel du FC Metz, après avoir joué au FC Porto[réf. souhaitée].

La rue Louis-Vion à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) porte le nom de son arrière-grand-oncle[réf. à confirmer], fusillé comme résistant et militant communiste ayant participé à un projet de soulèvement contre les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Sandra Nonnenbruck, « L'homme de l'aube », sur republicain-lorrain.fr, Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  2. a b c et d Christian Morel, « Frédéric Vion : « Comment j’ai tué mon père » », sur republicain-lorrain.fr, Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  3. « Prix et bourses », sur esj-lille.fr (consulté le ).
  4. Jérôme Roulet, « Marie Drucker et Sophie le Saint, les atouts de l’été de France 2 », sur toutelatele.com, (consulté le ).
  5. « Frédéric Vion, quai des plumes », sur republicain-lorrain.fr, Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  6. Sébastien Bonetti, « Longwy : Frédéric Vion en route pour Les Ailes du livre » [entretien], sur republicain-lorrain.fr, Le Républicain lorrain, (consulté le ).
  7. « Premier roman. Comment j'ai tué mon père » Inscription nécessaire, sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  8. « Vion Louis, Émile », sur maitron.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]