Fernando de Diego

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Fernando de Diego
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
SaragosseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
vénézuélienne (à partir de )
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Caracas (à partir de ), îles Canaries (à partir de ), Saragosse (à partir de ), Caracas (à partir de ), Pologne (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Octavio de Diego (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Œuvres principales
Gran Diccionario Español-Esperanto (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Fernando de Diego de la Rosa ( - ) est un journaliste, traducteur et espérantiste hispano-vénézuélien. Né en Espagne, il obtient la nationalité vénézuélienne en 1950.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Fernando de Diego nait le à Guadalajara, en Espagne[1]. Il est le quatrième des six fils de Benigno de Diego, fonctionnaire au ministère des finances, et de Juana de la Rosa[2]. La famille déménage plusieurs fois avant de s’installer définitivement à Saragosse en 1932[3].

En 1946, il épouse une espagnole avec qui il a un enfant[3]. En 1975, il divorce[3]. Il se remarie par la suite avec une polonaise, Czesława[3].

Espérantisation[modifier | modifier le code]

Fernando de Diego apprend l’espéranto en 1934[4],[5]. Il ne participe que très peu au mouvement espérantiste, ne se rendant qu’à un seul congrès : celui de Madrid en 1968[3].

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Après la mort de son épouse le , Fernando de Diego revient à Saragosse, en Espagne, où il meurt de vieillesse le , à l’âge de 85 ans[3],[6].

Critiques[modifier | modifier le code]

Les traductions de Fernando de Diego ont été la cible de plusieurs critiques. Ainsi, Claude Piron écrit « J’admire et apprécie sa maitrise des phrases en espéranto, mais je suis irrité par le choix des mots, souvent inutilement étranger au génie de la langue »[5]. De son côté, Antonio Valén (eo) écrit, en 2001, les mots suivants : « En fait, il utilise rarement des néologismes (oui, oui, croyez-moi !), et sa maitrise de la phrase en espéranto, son sens naturel du rythme et de la mélodie de notre langue rend vraiment tout ce qu’il touche majestueux. De Diego est un maitre, non pour ses quelques néologismes, mais pour son brillant espéranto »[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (es) Fernando de Diego de la Rosa, La paz de la guerra,

Traductions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gorecka et Korzhenkov 2018, p. 70.
  2. Gorecka et Korzhenkov 2018, p. 70-71.
  3. a b c d e et f Gorecka et Korzhenkov 2018, p. 71.
  4. Pleadin 2006, p. 67.
  5. a et b Sutton 2008, p. 363.
  6. (eo) Antonio Valén (eo), « Skize pri Fernando de Diego », La Gazeto, no 136,‎ (lire en ligne)
  7. Sutton 2008, p. 363-364.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo : Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272 p. (ISBN 953-96975-5-7), p. 67-68. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • (en) Geoffrey Sutton, Concise Encyclopedia of the Original Literature of Esperanto, New York, Mondial, , 728 p. (ISBN 978-1-59569-090-6), p. 363-365. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • (eo) Halina Gorecka et Alexander Korzhenkov, Nia diligenta kolegaro, Sezonoj et association lituanienne d’espéranto, , 320 p. (ISBN 609-95087-6-7), p. 70-72. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]