Enéas Carneiro

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Enéas Carneiro
Illustration.
Enéas Carneiro en 2004.
Fonctions
Député fédéral

(4 ans, 3 mois et 5 jours)
Élection
Réélection
Circonscription São Paulo
Président du Parti pour la reconstruction de l'ordre national

(17 ans, 4 mois et 6 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Fonction supprimée
Biographie
Nom de naissance Enéas Ferreira Carneiro
Date de naissance
Lieu de naissance Rio Branco (Brésil)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Rio de Janeiro (Brésil)
Nature du décès Leucémie aiguë
Nationalité Brésilienne
Parti politique PRONA (1989-2006)
PR (2006-2007)
Diplômé de École de médecine et de chirurgie de Rio de Janeiro
Profession Cardiologue
Physicien
Chimiste
Anesthésiste
Mathématicien
Professeur
Écrivain
Militaire
Religion Catholicisme

Enéas Ferreira Carneiro, né le à Rio Branco et mort le à Rio de Janeiro, est un homme politique brésilien. Figure du nationalisme brésilien, il est président Parti pour la reconstruction de l'ordre national (1989-2006) et député fédéral (2003-2007).

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir défendu le socialisme scientifique et l'URSS dans sa jeunesse, il fonde en 1989 le Parti pour la reconstruction de l'ordre national (PRONA), classé à l’extrême droite, dont il prend la présidence. En 2006, il rejoint le Parti de la République (PR), né du regroupement du PRONA et du Parti libéral (PL).

Il se présente trois fois à la présidence de la république fédérative du Brésil : en 1989, 1994 et 1998. Il est également candidat, sans succès à la mairie de São Paulo en 2000.

En 2002, il est élu député fédéral pour l'État de São Paulo, obtenant plus d'1,57 million de votes, soit le deuxième plus gros score jamais enregistré dans le pays[1]. Il attire à lui principalement un vote contestataire. Il mobilise aussi un électorat conservateur et ultranationaliste, comme les skinheads[2]. Il est réélu à la Chambre des députés en 2006.

Il décède des suites d'une leucémie aiguë myéloïde, à l'âge de 68 ans, après avoir renoncé à un traitement de chimiothérapie. Son corps est incinéré le lendemain au crématorium da Santa Casa da Misericórdia de Rio de Janeiro.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Enéas Carneiro est partisan du nationalisme et du conservatisme, et s'oppose au néolibéralisme et au socialisme. Ses positions politiques sont souvent placées à l'extrême droite, bien qu'il s'oppose à la classification gauche-droite, se définissant comme nationaliste uniquement.

Nationaliste et chrétien conservateur, il souhaite doter le Brésil de la bombe atomique, s'oppose aux privatisations bénéficiant à des intérêts étrangers, prêche contre l'avortement et affirme, avant de revenir sur ses propos, que l'homosexualité est « une maladie » [2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (pt) R7.com, « Brasil, mundo, saúde, política, empregos e mais », sur R7.com, (consulté le ).
  2. a et b Chantal Rayes, « Eneas Carneiro, trublion brésilien », sur Libération