Discussion:SRGB

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Francisation de RGB[modifier le code]

L'espace de couleur sRVB

Pourquoi ne pas franciser tous les mots contenant RGB en RVB ? Pourquoi ne pas intituler cet article sRVB ? Il existe bien une page Adobe RVB. --LebMich (discuter) 4 février 2015 à 11:56 (CET)[répondre]

  1. Trouvez des sources pour sRVB ou pour RVBn (rouge-vert-bleu normal) qui serait d'une syntaxe plus correcte.
  2. Pourquoi pas franciser aussi les acronymes commerciaux, IBM → SIMA (Société internationale de machines d'affaires) ?
  3. sRVB est un acronyme de jargon. Le nom officiel de la recommandation est « Espace de couleurs normal pour l'informatique ». Je ne connais aucune source pour cette traduction qui me semblerait acceptable, mais ne sera tapée dans aucun moteur de recherche, ni interne, ni externe à WP.
PolBr (discuter) 4 février 2015 à 15:18 (CET)[répondre]

Je suis intervenu parce que :

D'où ma question "Pourquoi ne pas franciser partout RGB en RVB ?" Puisque même sur un site qui a pour le moins l'aval de Adobe on traduit l'acronyme sRGB par sRVB et Adobe RGB par Adobe RVB.

Je n'ai pas particulièrement apprécié l'ironie de votre point 2. La francisation des acronymes est assez fréquente. En France utilise-t-on UN, NATO quand on évoque les instances internationales ?--LebMich (discuter) 4 février 2015 à 21:42 (CET)[répondre]

  1. Merci pour cette précision et source. Il n'y a aucune ironie dans mon point 2. En ce qui concerne UN0 et NATO, le français étant une des 5 langues de travail de ces institutions, leurs textes officiels portent, dans les versions françaises, ONU et OTAN. Ce n'est donc pas un bon exemple. Vous apportez une source (document Adobe), c'est tout ce que je demandais, mais cela ne me convainc pas totalement :
  2. Je crois que le rôle d'une encyclopédie est de constater des savoirs et des usages. Pourquoi franciser un acronyme largement connu et utilisé en informatique ?
  3. Pourquoi franciser ? À mon avis, la seule bonne raison, c'est d'éviter que le jargon crée un savoir sérieux, dépourvu des associations ludiques ou explicatives existant dans la langue d'origine (ex. Programmable Random Access Memory → PRAM → landau, contenant le « bébé », le programme), en créant un véritable mot muni de possibles associations (bogue vaut bug dans ces cas épineux). Rien de tel ici.
  4. La traduction Adobe est, comme je l'ai indiqué dans mon point 1, une demi-francisation. standard est un anglicisme, de même que l'adjectif avant le substantif
Vs avez parfaitement raison en ce qui concerne la cohérence des notations. PolBr (discuter) 4 février 2015 à 22:07 (CET)[répondre]
P.S. J'ai mis RGB partout, ce qui ne préjuge pas d'un accord final pour faire autrement. J'ai bien peur que l'article ait encore d'autres soucis. Cordialement. PolBr (discuter) 4 février 2015 à 22:33 (CET)[répondre]

J'utilise les espaces colorimétriques dans le cadre de la traduction en français du logiciel libre de "développement" de photos nommé darktable. J'ai interrogé la communauté des développeurs de ce logiciel. Dans leur grande majorité ils considèrent qu'il n'y a pas lieu de traduire en français les acronymes comportant RGB et que les utilisateurs du manuel ne seront pas perturbés par ce choix. Des membres du bureau du Centre Français de la Couleur http://www.cf-couleur.fr/ que j'ai contactés, Robert Sève et Patrick Callet pour ne pas les nommer, considèrent qu'il faut procéder ainsi. En conséquence je me rallie à vos propositions. Par un soucis de cohérence il faudrait cependant que tous les articles de l'encyclopédie Wikipédia adoptent le même point de vue. Je pense notamment à l’article Adobe RGB. Qu'en pensez-vous ? --LebMich (discuter) 10 février 2015 à 14:39 (CET)[répondre]

Je suis bien d'accord, mais je n'y attache pas une telle importance que je me lance dans une révision générale des articles. PolBr (discuter) 10 février 2015 à 15:12 (CET)[répondre]

Objet de l'article[modifier le code]

Le 24 avril 2021 à 18:11 Verdy p (d · c · b) ajoute

« (ce qui n'est pas le cas du codage vidéo analogique issu de l'ancienne norme ITU-R 709.BT qui s'appliquait aux moniteurs analogiques VGA et aux téléviseurs, pour éviter des distorsions de gamme lors de la reproduction sur moniteur numérique ou la codification standard des couleurs sRGB sur le web; pour la codification des formats vidéo numériques d'autres modèles colorimétriques permettent d'étendre directement la gamme sans cet ajustement et avec une valeur gamma moins élevée ; pour cela les moniteurs et écrans numériques comportent un réglage pour ajuster les vidéos converties en sRGB sur la même plage réduite que les systèmes analogiques avec un mode dit cinéma, ou bien d'utiliser la plage sRGB entière pour les applications informatiques, le web et la photographie numérique) »

Il semble qu'il y ait une certaine confusion. sRGB fait correspondre un triplet de valeurs [O, 1] à un triplet CIE XYZ 1931 et l'illuminant D65. Rien de plus. Les constructeurs et les utilisateurs font ce qu'ils veulent de ce codage. D'aucuns, qui travaillent surtout du texte, augmentent le contraste ; d'autres veulent respecter au mieux la colorimétrie en interposant des profils. C'est un autre sujet.

La rédaction est ambigûe, il faudrait au moins une source à laquelle pourra se réfèrer qui voudra approfondir le sujet. PolBr (discuter) 24 avril 2021 à 19:00 (CEST)[répondre]

Non sRGB normalise bel et bien l'ajustement linéaire dans les noirs, et sRGB fait une référence directe à l'ancienne norme ITU analogique, avec laquelle elles veut être compatible (pour la vidéo en images naturelles et la télévision numérique), alors que les moniteurs informatique, le web et les graphiques artificiels ont une plage plus étendue. La norme dit même que si les valeurs faibles et élevées ne sont pas utilisées en vidéo animée c'est pour ne pas souffroir d'une réduction de la gamme (et aussi d'autres effets indésirables très visibles, notamment les moirés et saturations très visibles dans les zones claires, et les objets fantômes instables dans les zones sombres, qui perturbent les scènes).
Initialement le texte indiquait que la télévision analogique utilisait un gamma 2,4, ce qui n'est pas le cas car c'était bien une valeur 2,2 : la valeur 2,4 est propre au sRGB avec sa gamme de valeur étendue (très utile pour les graphiques fixes et les documents textuels où cela augmente aussi le contraste, mais très mal adaptée à la vidéo animée). sRGB normalise une extension de la gamme ITU pour les documents fixes, mais PAS pour la vidéo animée ni pour la photo même numérique (trop de saturations dans les blancs avec réduction du relief et présence de "fantômes" sur les visages, notamment les émissions tournées sur des plateaux de télévision très éclairés... même si les producteurs de ces émissions tentent de limiter cet effet avec le maquillage des présentateurs et invités). Verdy p (discuter) 24 avril 2021 à 19:08 (CEST)[répondre]

Notification Verdy p : Pourquoi Non dans « Non sRGB normalise bel et bien l'ajustement linéaire dans les noirs » ? Le fait qu'il y ait une petite rampe linéaire dans les noirs ne contredit en rien ce que j'ai écrit « sRGB fait correspondre un triplet de valeurs [O, 1] à un triplet CIE XYZ 1931 et l'illuminant D65 ».


Il en va de même pour le reste, qui me semble anecdotique, et est en tous cas peu clair et mal sourcé (ce que vous avez mis ne soutient qu'un membre de phrase). Quel est son but, pour les lecteurs ? PolBr (discuter) 24 avril 2021 à 19:34 (CEST)[répondre]

Initialement c'est en voyant la mention que la vidéo analogique utilisait le gamma 2,4 et qui n'a jamais été le cas. sRGB est clairement défini en référence à l'ancienne norme ITU avec laquelle elle veut rester compatible (pour la TV numérique) tout en autorisant pour le web "statique" une palette plus large (héritée depuis toujours des écrans VGA analogiques, le web devant aussi rester utilisable avec les anciens écrans: ls sRGB date de toute façon depuis bien longtemps avant la quasi-généralisation des écrans numériques, effectif maintenant pour la TV, mais pas encore pour... l'informatique où les moniteurs VGA sont encore légions).
La formulation était très ambiguë, les formules du sRGB dont justement issue du compromis de 1996 pour fixer un cadre de la future vidéo numérique, sans casser les normes analogiques existantes ni le rendu correct sur les écrans cathodiques: en ce temps là, la valeur gamma était bien 2,2 mais la gamme de valeurs plus réduite (et elle l'est toujours en composantes entières sur 8 bits! Les modes numériques améliorés comme le HDR ou la colorimétrie en virgule flottante n'ont pas remis en cause l'alignement de ces formules, juste permis d'améliorer la précision, ce qui permet aussi le développement de l'affichage numérique quadrichromique même si l'espace colorimétrique reste sRGB avec des bits de précision supplémentaires : cela n'a pas été bien compris même en 1996, quand même le mode RGB 24 bits ou RGBA 32-bits, appelé "TrueColor", n'était pas encore généralisé sur les écrans du web et qu'on parlait encore de "HiColor" avec nombre d'affichage à palettes à 16 bits voire même 8 bits en 256 couleurs, voire 16 couleurs avec des "screening patterns" pour simuler plus de couleurs au prix d'une baisse de résolution et de nombreux problèmes notamment de moiré: pour le web cependant on cherchait à maximiser le nombre de couleurs utilisables au moins pour les documents fixes, et peu de monde avait de la vidéo et de belles photos numériques sur ses écrans). Verdy p (discuter) 24 avril 2021 à 20:24 (CEST)[répondre]

À propos du gamma, tout dépend de la façon dont vous le calculez. Si vous vous fiez à la formule, vous trouvez 2.4 en exposant. Avec d'autres méthodes vous avez 2.2. Quelle importance ? Le gamma a été défini pour les films argentiques, adapté pour la vidéo, puis pour l'informatique. Il suffit d'être d'accord sur le domaine d'application, et de respecter les conventions de ce domaine. PolBr (discuter) 24 avril 2021 à 21:08 (CEST)[répondre]

Ton comportement est abusif, "hors de propos".... Alors que c'est bien à propos. Tu n'as aucune tolérance, tu surréagis. Tel que c'est c'est une contradiction des faits. L'article en anglais est plus exact et soulève mieux le problème mais je n'ais pas détaillé autant. Sinon la valeur 2,4 ne correspond pas à la réalité pour le sRGB tout entier, c'est une mesure partielle sur une partie de l'intervalle, alors que la mesure d'une valeur alpha se fait normalement sur une valeur calculée du noir au blanc (sachant que le vrai noir "pur" n'existe nulle par sur Terre ou dans l'univers, ici on parle d'un niveau appelé noir pour la valeur minimale et d'un autre appelé blanc pour la maximale, et que le reste n'est qu'une extrapolation avec des rapports de températures définissant une fonction de luminosité en fait comme un écart de contraste avec des paliers quasi-exponentiels) et sRGB en fait une approximation assez originale et différente du modèle CIE et de l'ITU, en faisant un compromis entre deux usages très différents (pour l'imagerie numérique).
Ta réponse ici liant au modèle CIE est aussi hors de propos. Franchement, tu juges tout seul, il n'y a aucun moyen de discuter, revert destructif instantané (pour chercher des ressources pourtant bien disponibles, mais pas moyen même d'avancer). Décidément Wikimédia en français est de plus en plus squatté !
J'ai longtemps vécu dans le monde "pro" de la télévision et la vidéo (même avant l'internet, ça fait près de 50 ans que je suis le sujet, j'ai été baigné dedans tout petit, et codé l'image numérique au début des années 1980 bien avant JPEG ou l'apparition du web, mais je connaissais et calculait déjà les modèles colorimétriques, dont ceux de PAL, SECAM en France, mais aussi méricains et japonais; je cite JPEG parce qu'une partie est issue des travaux que j'ai menu dans les années 1980 à Rennes, puis à Taiwan et en Allemagne et de vieux travaux d'IBM sur lesquels il a fallu travailler pour ne pas violer ses brevets abusifs de l'époque, l'image codée était même animée, bien avant MPEG aussi, et en "vaguelettes" avant l'heure. Tout en logiciel, assembleur, avant les accélérateurs matériels d'aujourd'hui) Verdy p (discuter) 24 avril 2021 à 22:19 (CEST)[répondre]

J'en retiens que vous estimez que la question est importante et doit figurer dans l'article. Plutôt que d'écrire, dans une section existante, une longue parenthèse, je voudrais que vous produisiez une section particulière au sujet. C'est une question essentiellement de rédaction : que l'article donne sans détour les éléments pratiques, et n'aborde qu'ensuite les raffinements et justifications.

Pour ma part, j'ai eu à m'occuper de gamma en sensitométrie de film argentique, et n'y vois qu'une convention d'intérêt assez pratique. Ce qui compte, selon moi, en vidéo numérique et informatique, c'est la taille de l'échelon de quantification dans la région d'intérêt de l'image. Il est clair que cette région se trouve dans les hautes lumières.

Si on calcule le gamma comme en sensito comme la pente de la partie linéaire de la courbe sur échelle log/log pour une image vidéo avec L=V^γ, on trouve γ. Avec le petit décalage causé par le raccord avec une partie linéaire en pied de courbe, on trouve une valeur qui varie faiblement et continûment (on a 2.2 @ 0x9C, 2.27 @ 0xFF). En sensitométrie de film argentique, on n'a jamais de choses aussi rigoureuses, aussi existe-t-il des règles pour donner un gamma sur une courbe mesurée. En appliquant ces règles pour déterminer la pente moyenne sur la partie utile avec une étendue de 1.5 log D en absisse, on trouve un gamma de 2.1. Ça ne me semble pas plus faux que 2.2 ou 2.4.

L'article pourrait expliquer les raisons qui ont fait déterminer ce petit décalage de la courbe de puissance. Cette explication incluera celle du gamma, mais elle ne saurait se limiter à donner — sur la base de quelles sources ? — une « vraie » valeur de gamma. A Standard Default Color Space for the Internet (1996) énonce « gamma correction tends to be a topic surrounded by confusion ». Il n'y a aucune raison de perpétuer la confusion entre les aspects de la question, ni de se référer trop à la télévision, qui ne transmet pas en RGB, mais en Y dR dB, avec limites sur les termes de différence de couleur. L'explication inclut l'influence de l'environnement d'observation, qui fait partie de la norme, manque à l'article, et explique aussi qu'on préfère d'autres réglages à l'occasion, tant dans le grand public que parmi les professionnels.

Ceux qui doivent régler finement les couleurs ajustent les profils. Je crois que l'idéal implicite dans la définition de la norme est illusoire, les praticiens ne cherchent pas à reproduire sur l'écran les luminances de la scène qu'il montre, mais les éléments expressifs qui permettent au spectateur d'interpréter ce qu'il voit d'une façon conforme aux intentions des producteurs de l'image. Ce n'est qu'à peu près pareil, ce qui fait, à mon avis, que la discussion purement numérique est non seulement inutile, mais à peu près oiseuse.

Cordialement, PolBr (discuter) 25 avril 2021 à 09:48 (CEST)[répondre]

Notification Verdy p : Je conclus que vous aviez raison, j'ai surréagi. Je vous présente mes excuses. J'ai annulé mon revert, afin que votre contribution vous soit clairement attribuée, avant de la replacer dans une section particulière, où elle pourra se développer sans interrompre le propos des sections sur la conversion entre espaces CIE et sRGB. PolBr (discuter) 26 avril 2021 à 09:47 (CEST)[répondre]

Notification Verdy p : Il faudrait expliquer la raison du segment linéaire, la source historique (1996) est plutôt allusive. Pointon 1998 et Pointon 2010 amorcent cette explication, ou au moins donnent des éléments, mais sans doute pourrez-vous donner un exposé plus centré et plus bref. PolBr (discuter) 28 avril 2021 à 09:53 (CEST)[répondre]