Discussion:Robert Campin

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"Peintre français"[modifier le code]

J'ai retiré la mention "peintre français" qui est inexacte d'un point de vue historique. S'il est hennuyer de naissance, il reste flamand et surtout tournaisien (il devint d'ailleurs officiellement citoyen de Tournai en 1410).

Il y a de ce point de vue une certaine tendance "francocentriste" : il rencontre jan van eyck lors de ces nombreuses VISITES dans la ville de Tournai? C'est une blague? Où était-il donc installé : à Dijon, à Valencienne? Si c'est le cas, il faisait la navette tous les jours avec sa voiture ou en train pour exercer sa fonction de chef de la corporation des peintres de Tournai?

Les articles sur WP en néerlandais et en anglais sont corrects d'un point de vue historique, quoique incomplets. Je me réserve le droit de retravailler complètement la biographie.Auseklis 7 juillet 2006 à 18:56 (CEST)[répondre]

Cet article ne mentionne pas Jacques Daret[modifier le code]

Jacques Daret est également mentionné comme élève de Robert Campin, chez qui il commence son apprentissage le 12 avril 1427, un an après Rogier van der Weyden.--Zwa-ske 22 février 2007 à 10:42 (CET)[répondre]

J'ai viré la catégorie peintre français Émoticône que j'ai remplacé par peintre flamand et rajouté Jacques Daret et la date 1427 comme indiqué dans le dictionnaire Le Petit Robert 2 que j'ai mis en référence. Chti latina (d) 23 novembre 2007 à 17:48 (CET)[répondre]
Le petit Robert comme référence ?? c'est original Émoticône Kirtap mémé sage 22 juin 2008 à 16:03 (CEST)[répondre]

Problèmes de rigueur[modifier le code]

Bonjour,

Je découvre l'article et le trouve problématique : peut-on présenter l'artiste comme “Robert Campin, dit le « maître de Flémalle »” en précisant plus loin : « Robert Campin est le peintre qui a le plus de titres à être assimilé au « maître de Flémalle », cependant la véritable identité de celui-ci reste obscure et hypothétique. En effet beaucoup d'autres artistes de l'époque auraient pu incarner ce mystérieux personnage. L'attribution est donc sujette à caution[...] » ?

Pour mémoire, le Maître de Flémalle, d'abord connu sous le nom de Maître de Mérode, fut identifié par Georges Hulin de Loo à Jacques Daret en 1902 à l'occasion de la grande Exposition des Primitifs flamands et d'Art ancien de Bruges (Cf. Catalogue Critique de l'Exposition de Bruges, 1902), puis à Robert Campin en 1909. Or, à ce jour aucune des œuvres attribuées au Maître de Flémalle n'a pu être rattachée par une source écrite au nom de Robert Campin. En 1933, dans une note critique intitulée Le problème Maître de Flémalle - Rogier Van der Weyden, J. Lavalleye (cf. Revue belge de philologie et d'histoire, Année 1933 Vol. 12, No 3, pp. 791-805) écrivait :

« L'identification du Maître de Flémalle avec Robert Campin ne fût jamais entièrement admise, elle soulève pas mal de difficultés. A Robert Campin, peintre dont la production certaine est inconnue, on accorde toutes les œuvres données au Maître de Flémalle. Comme elles ont souvent plus d'un point de rapprochement avec celles du génial Rogier Van der Weyden, la distinction à établir entre les réalisations des deux peintres est, en général, peu aisée. Depuis l'exposé de cette thèse, le problème ne fit que se compliquer : telle œuvre attribuée au Maître de Flémalle passant au catalogue de Rogier, et vice-versa. Des historiens de l'art, comme Sciieibler, Firmenich-Richartz, Winkler, S. Reinach, M. J. Friedlaender, n'adoptèrent jamais complètement l'hypothèse. »

La seule œuvre documentée de Robert Campin est une Annonciation découverte après les bombardements de 1940 dans les ruines de l'église Saint-Brice à Tournai. Pour certains commentateurs, la peinture est trop abimée pour permettre des comparaisons stylistiques, pour d'autres, elle présente un style fort différent de celui du Maître de Flémalle.

Plus récemment, l’exposition de Francfort et Berlin Der Meister von Flémalle und Rogier van der Weyden de 2009, propose de regrouper les œuvres attribuées au Maître de Flémalle en trois groupes principaux, qui témoignent de relations entre eux mais ne peuvent avoir été réalisés par la même main (cf. Stephan Kemperdick et Jochen Sander (dir.). Der Meister von Flémalle und Rogier van der Weyden, Städel Museum, Frankfurt am Main ; Gemäldegalerie Staatlliche Museen zu Berlin, Hajte Cantz Verlag, 2009).

Bref le problème est complexe et l'identification du Maître de Flémalle à Robert Campin est considéré comme possible, mais reste à prouver.

En attendant, il serait bon de rester neutre et prudent sur cette question délicate en titrant l'article "Maître de Flémalle" et en indiquant l'historique des identifications.

Cordialement vôtre, TG 642 (discuter) 8 janvier 2016 à 09:42 (CET)[répondre]

Bonjour TG 642,
Merci pour ta recherche. En effet, je suis plutôt d'accord avec toi : c'est presque spéculatif.
Peut-être que Mel22 a plus d'infos là-dessus ?
Cordialement, --Daehan [p|d|d] 9 janvier 2016 à 10:12 (CET)[répondre]
En règle générale, je suis plutôt pour laisser le nom de convention en lieu et place du nom de l'artiste quand l'identification n'est pas totalement assurée à 100% ou quand la littérature scientifique continue à utiliser le nom de convention (cf Maître de Coëtivy). Ce qui est le cas ici (cf. Les Primitifs flamands et leur temps de Ptoul et van Schoute). On pourrait y opposer le fait que la totalité des autres WP portent le nom Robert Campin, mais ils sont de médiocre qualité, même ceux labellisés. Il y aurait aussi la solution allemande de faire un article séparé mais je suis plutôt contre car la bibliographie pour les deux est la même et le principe de moindre surprise veut qu'on les traite dans un même article (d'ailleurs l'article Robert Campin y parle plus du Maître de Flémalle que l'article sur ce dernier). Pour le renommage avec le nom de convention donc. Mel22 (discuter) 9 janvier 2016 à 10:54 (CET)[répondre]
Bonjour et merci pour vos avis,
Une petite précision. C'est le titre choc et un peu péremptoire de l'ouvrage déjà un peu ancien (20 ans) d'Albert Châtelet, Robert Campin, le maître de Flemalle : la fascination du quotidien, Anvers : Fonds Mercator, 1996, qui est évidemment à l'origine de la popularisation de cette identification. Cependant, l'ouvrage en question présente une thèse dans laquelle les convictions de l'auteur sont prépondérantes. L'auteur y « soulève d'innombrables questions, parfois transformées en certitudes » pour reprendre l'excellente expression du compte-rendu que Fabienne Joubert consacre à l'ouvrage (Cf. Bulletin Monumental, Année 1999, Volume 157, Numéro 4, pp. 397-398.)
Si, une claire majorité se déclare pour la conservation du nom de convention et donc pour le renommage, il faut aussi prévoir de reprendre entièrement l'article. Je ne suis pas candidat pour ce travail au moins dans l'immédiat.
Cordialement vôtre, TG 642 (discuter) 10 janvier 2016 à 16:55 (CET)[répondre]

Illustrations[modifier le code]

J'ai placé les illustrations et la présentation des oeuvres dans l'ordre chronologique.
--Antonello-da-Messina (discuter) 3 octobre 2020 à 10:50 (CEST)[répondre]