Discussion:Harem

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Point à préciser[modifier le code]

Je pense que la peinture associé à cette page ne donne pas une image réaliste de ce qu'était le Harem. Il ne s'agissait pas (souvent) d'un "bordel privé" ... J'ai trouvé une bonne référence la dessus, d'ailleurs : http://www.peripheries.net/article7.html ! Bonne soirée à tous

Exact !!! N'hésite pas à trouver une illustration plus réaliste. --Salsero35 (d) 3 juin 2010 à 15:14 (CEST)[répondre]

Déséquilibre des contenus[modifier le code]

Comparé à l'article anglophone, il y a une hypertrophie de la place accordée au harem dans l'Empire ottoman.

Il faut souligner aussi le silence absolu sur le harem de l'époque antérieure à l'islam ; par contre on a des sections "Inde musulmane", "Espagne musulmane", "Maroc médiéval". Il semblerait que cela corresponde à la tendance de l'historiographie occidentale la plus traditionnelle, qui "islamise" le harem, si l'on en croit l'historienne Juliette Dumas, que j'ai introduite tout à l'heure. JMGuyon (discuter) 14 avril 2023 à 22:01 (CEST)[répondre]

Passage non sourcé transféré ici (section "Présentation")[modifier le code]

[Passage transféré par JMGuyon.

Motifs : 1)pas de source, 2)uniquement centré sur l'Empire ottoman, qui occupe déjà une place disproportionnée dans l'article.]

"Les derniers grands harems (ceux que désigne le terme en particulier) sont les harems des sultans et pachas de l'Empire ottoman. En présence du sultan, les femmes étaient tenues de parler à voix basse et elles devaient communiquer par signes. Le harem était un univers clos où les femmes étaient propriété du sultan. Pourtant, une partie des captives, une fois en âge de se marier, sortaient du sérail pour s'unir à des officiers de l'Empire. Comme elles étaient éduquées, elles pouvaient avoir un rôle d'« enseignantes » auprès des autres femmes. Les favorites ou les concubines mères d'un fils héritier devaient passer toute leur vie dans le harem.

Le sérail était aussi une école, un centre de formation. Certains soutiennent que les femmes étudiaient la langue ottomane, la couture, la cuisine, mais aussi l'histoire et la géographie, la poésie, la danse, la musique, même si cette vision idyllique est à nuancer, le climat de soumission prévalant avant tout.

Nasser al-Din Shah photographié avec 53 esclaves (Khawajas) eunuques, enfants de différentes origines ethniques, achetés au marché aux esclaves pour être conduits au harem du shah. Parmi eux, quatre garçons africains (qolam bachehha), palais du Golestan, à Téhéran (Perse) (années 1880).

Il n'y a pas de documents d'époque sur l'éveil sexuel. Mais on peut imaginer qu'une grande partie de cet apprentissage devait se faire dans les hammams, comme c'était le cas à l'extérieur. Les plus âgées transmettaient alors les codes de séduction, la façon de se tenir ou de se comporter pour plaire au sultan. Durant cette même période ottomane, il est dit que les amours féminines étaient tolérées, sans être avouées, car elles passaient pour une forme d'initiation[1].

Le harem est avant tout un lieu où résident les concubines officielles du seigneur, ainsi que les femmes qui ont été placées à son service (de gré ou de force). Elles ont pour tâche de lui donner des enfants pour les premières et de le divertir (musique, danse et sexe par les odalisques) pour les secondes. Y sont également élevés les enfants achetés au marché aux esclaves. Beaucoup de femmes étaient ambitieuses ou apprenaient à le devenir. L'une de leurs principales motivations était l'argent. Le sultan versait à chacune de ses concubines des sommes très importantes." JMGuyon (discuter) 15 avril 2023 à 12:11 (CEST)[répondre]

Je m'aperçois que le passage comporte une source, sans numéro de page (Afsaneh Najmabadi).
Une autre source indique que le stéréotype des femmes de harem bisexuelles est surtout diffusé par des orientalistes et des voyageurs européens, et qu'il y a un manque de sources sur le sujet : «in his colorful survey of the sexual customs, Edwardes confirms the survival of such lesbian practices taught among harem women. Even though rumours of lesbianism in Oriental harems have been regularly reported by Orientalist (male) writers and travelers, they have never been observed or verified. We cannot thus entirely trust the association between harem and lesbian practices», Sarah Amer, https://www.jstor.org/stable/40663351.--JMGuyon (discuter) 15 avril 2023 à 13:44 (CEST)[répondre]
  1. (en) Afsaneh Najmabadi, Islamicate Sexualities: Translations Across Temporal Geographies of Desire, Kathryn Babayan, (ISBN 9780674032040).