Discussion:Divorcés remariés dans l'Église catholique

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Pourquoi les divorcés-remariés n’ont-ils pas accès à la communion ?[modifier le code]

Bonjour, je pense que ce lien est intéressant à synthétiser dans cet article : Sur aleteia.org (« aleteia.org ne dépend d'aucun mouvement en particulier mais il est porté par la Fondation pour l'évangélisation par les médias (FEM) créée à Rome en 2010 dans le but de mobiliser les plus grandes institutions engagées dans l'évangélisation et les médias. ») En effet, il traite du point de vue de l'Église catholique de manière concise et claire, ce qui n'est pas toujours facile à trouver. J'ajouterais même cet article sur news.va : LES DIVORCES NE SONT PAS EXCLUS DE L'EGLISE.

Voir aussi pour rappel la page Wikipédia:Neutralité de point de vue,

Cordialement.

37.206.148.91 (d) 9 mai 2013 à 00:35 (CEST)[répondre]

Introduction[modifier le code]

L’introduction dans sa forme actuelle est beaucoup trop longue et détaillée. Elle ne respecte pas les préconisations de WP: INTRO selon laquelle le résumé introductif présente les points les plus importants en montrant l’intérêt du sujet et en résumant d’éventuelles controverses. En outre, par sa complexité et sa technicité, elle est souvent aux limites de l’incompréhensible. Je propose de renvoyer l’exposé complet des interdits à une section de l’article et d’écrire dans l’introduction :

Dans l’Eglise catholique, les divorcés remariés, sans être excommuniés, sont exclus du sacrement de réconciliation, de la communion eucharistique et d’un certain nombre de fonctions liturgiques et pastorales. Cette discipline s’appuie sur le principe de l’indissolubilité du mariage. Elle fait cependant l’objet de critiques.

Cordialement, --Voixquicrie (discuter) 5 septembre 2015 à 21:53 (CEST)[répondre]

Oui, très bonne idée, je viens de le faire ! Merci. --Cardmazarin


Organisation de la première partie[modifier le code]

Le plan des deux premières parties pose des problèmes de chevauchement et d'absence de hiérarchisation. Je propose :

1.La position traditionnelle de l'institution catholique

1.1 La condamnation du remariage

1.2 L'incompatibilité du remariage et de l'accès aux sacrements

1.3 L’incompatibilité du remariage avec certaines fonctions liturgiques et pastorales

Cordialement --Voixquicrie (discuter) 6 septembre 2015 à 08:24 (CEST)[répondre]

OK, je m'en occupe. --Ouzoir (discuter) 6 septembre 2015 à 08:32 (CEST)[répondre]

Matthieu 5,32 et 19,9 pris en considération par l'Église catholique[modifier le code]

J'ai changé ce passage de Jean Cottiaux qui n'était pas complétement exacte : « L’Évangile de Matthieu, en deux lieux (5, 32 et 19, 9), évoque une exception qui rend possible la dissolution du mariage, à savoir la « porneia » (notion dont la traduction est discutée : adultère ? mariage illégitime ? prostitution ?) dont un conjoint se rendrait coupable[1]. Toutefois cette exception n'est pas prise en considération aujourd'hui par l'Église catholique.».

Car d'après moi, si Jean Cottiaux a raison d'affirmer que les traducteurs de porneía du grec vers le français ne sont pas tous d'accord, il se trompe en affirmant que l'Église catholique ne tient pas compte de cette exception dû au fait que l'Église catholique n'autorise pas la dissolution du mariage.

Que l'on prenne Matthieu 5,32 :

  • la version du site catholique de l'aelf Matthieu 5,32: « Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d’union illégitime, la pousse à l’adultère »
  • la version grec (translittéré) sur theotex.org 5,32 : « egó dé légo ymín, óti ós án apolýsi tín gynaíka aftoú, parektós lógou porneías, poieí aftín moichásthai » donne en français : « Mais moi, je vous dis que quiconque répudie sa femme, si ce n'est pour cause de fornication, la fait devenir adultère  »

ou Matthieu 19,9 :

  • la version du site catholique de l'aelf Matthieu 19,9: « si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
  • la version grec (translittéré) sur theotex.org 19,9 : « Légo dé ymín óti ós án apolýsi tín gynaíka aftoú, mí epí porneía, kaí gamísi állin, moichátai » donne en français : « Mais je vous dis que quiconque répudie sa femme, si ce n'est pour cause de fornication, et en épouse une autre, commet adultère  ».

Quand on compare la version catholique (aelf) avec la version grec de theotex, cette dernière traduction peut autoriser la dissolution pour cause de porneía (fornication), mais la traduction catholique autorise non pas la dissolution mais la nullité pour cause de porneía (union illégitime).

Même si l'Église catholique ne traduit pas « porneía » par fornication mais par « union illégitime », l'Église catholique tient bien compte de cette exception « porneía », car elle l'utilise pour justifier la nullité d'un mariage du fait qu'une femme ayant déjà contracté un précédent mariage ne peut se marier une deuxième fois, sinon c'est de la fornication ou une union illégitime.

Si Cottiaux avait raison, l'Église catholique catholique n'autoriserait pas la nullité d'un mariage au cas ou une femme avait déjà contracté un mariage antérieur !

Peut-être que les protestants utilisent Matthieu (5, 32 et 19, 9) pour justifier la dissolution d'un mariage, mais l'Église catholique ne l'utilise pas pour la dissolution mais l'utilise pour justifier la nullité d'un mariage. Speltdecca (discuter) 11 novembre 2018 à 03:09 (CET)[répondre]

  1. Jean Cottiaux, La Sacramentalisation du Mariage. De la Genèse aux incises matthéennes, Paris, Cerf, 1982.