Discussion:Claude Balier

Admissibilité

Personnalité hors critère d'admissibilité. cordialement.--G de gonjasufi (discuter) 25 septembre 2013 à 14:31 (CEST)

Bonjour,

J'ai du mal à comprendre en quoi cet article ne respecte pas les critères d'admissibilité des personnes dans la mesure où Claude Balier est à mon avis un auteur incontournable lorsqu'on aborde la question du traitement des auteurs de violence. À ce propos, sa théorie du recours à l'acte me semble notamment avoir été largement diffusée. Je suis moins au fait de ce domaine mais l'un des hommage rendus suite à son décès fait part de « ses travaux sur le narcissisme de la personne âgée [qui] font à ce jour toujours autorité ». Voilà donc au moins deux domaines dans lesquels cet homme a marqué les réflexions par ses apports. Il me semble donc qu’un article à son sujet devrait avoir toute sa place dans Wikipédia.

Cordialement, --Iperekh (discuter) 25 septembre 2013 à 15:01 (CEST)

critères d'admissibilité des personnes

• • Avoir reçu un prix scientifique reconnu nationalement ou internationalement (par exemple : prix Nobel, médaille du CNRS…).
  • Être considéré comme un auteur de référence dans le domaine considéré.
  • Être considéré comme l'auteur d'une théorie largement diffusée.
• N.B. 1 : le travail d'un universitaire passant par la publication d'articles, le simple fait d'avoir publié ou non des articles dans des revues ou autres publications à comité de lecture n'est pas un critère suffisant.
• N.B. 2 : l'admissibilité d'une personne ayant la fonction de président d'université, c'est-à-dire une charge élective et administrative, ne doit pas être confondue avec son admissibilité comme universitaire, c'est-à-dire une activité de formation et de recherche. Ces deux fonctions sont distinctes, et on utilisera les critères généraux (ou politiques) pour la fonction de président d'université.

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Le problème est que votre seul avis sur Claude Balier n'est pas considéré comme une source dans wikipédia...cordialement.--G de gonjasufi (discuter) 27 septembre 2013 à 15:50 (CEST)

Bonjour. Merci d'avoir repris les critères d'admissibilité que je connais cependant tout à fait. Je reprends donc mon argumentation :

• Avoir reçu un prix scientifique reconnu nationalement ou internationalement (par exemple : prix Nobel, médaille du CNRS…).  Non : pas à ma connaissance.
• Être considéré comme un auteur de référence dans le domaine considéré.  Oui : lorsqu'il s'agit d'étudier l'acte en psychocriminologie, Balier est incontournable. Une promotion du master 2 de cliniques criminologiques et victimologiques de Rennes lui a d'ailleurs été dédiée.
• Être considéré comme l'auteur d'une théorie largement diffusée.  Oui et  Non : en psychocriminologie, la théorie du recours à l'acte de Balier est largement diffusée il me semble. En dehors c'est sûr que c'est différent. Il faudrait voir aussi la portée de ses travaux sur le narcissisme de la personne âgée.

Je maintiens donc que pour moi cette page a sa place sur WP. Cordialement, --Iperekh (discuter) 27 septembre 2013 à 16:27 (CEST)

Au delà de vos avis personnels, il faut des sources pour valider ces critères ou le qualifier d'incontournable. cordialement. --G de gonjasufi (discuter) 27 septembre 2013 à 17:47 (CEST)

Une recherche Scholar nous donne 361 résultats dont :

• Balier, C., & Grépillat, A. (1988). Psychanalyse des comportements violents. Presses universitaires de France. Cité 312 fois (Excusez du peu !)
• Balier, C. (1979). Pour une théorie narcissique du vieillissement. Inf Psychiatr, 55, 635-45. Cité 40 fois
• Ciavaldini, A., & Balier, C. (2000). Agressions sexuelles: pathologies, suivis thérapeutiques et cadre judiciaire. Masson. Cité 36 fois
• Etc...
• A quoi s'ajoutent 11 articles centrés sur Claude Balier et son travail dont des recensions dans des revues étrangères (!) :
  • Cherbuliez, T. (1993). « Psychanalyse Des Comportements Violents: By Claude Balier. Paris: Presses Universitaires de France, 1988, 279 pp., Fr 165. » Journal of the American Psychoanalytic Association, 41, 894-897.
  • Cohen, S. (1999). « Psychanalyse des comportements sexuels violents [Psychoanalysis of violent sexual behaviour]: Claude Balier. Paris: Presses Univ ». International Journal of Psycho-Analysis, 80(3), 606-608.
  • Wilson Jr, E. (1992). Revue Française De Psychanalyse. XLIX, 1985: The Fate of Aggressive Impulses. Claude Balier. Pp. 623-645. Psychoanalytic Quarterly, 61, 152-153.

Une recherche Cairn donne 146 résultats dont 4 articles centrés sur son parcours et son travail (et qui pourront être très utiles pour développer et sourcer l’article) :

• Françoise Neau « À la mémoire du Dr Claude Balier (1925-2013) », Perspectives Psy, 2/2013 (Vol. 52), p. 119-120. [1]. DOI 10.1051/psy/2013522119. On y apprend notamment qu'il « participe très activement en 1963 à la création de l’Association de gérontologie et de ses diverses structures de soins, liées à l’ASM 13. Il devient l’un des principaux acteurs du renouvellement de la géronto-psychiatrie en France ». Et qu'il a posé « les fondements d’une importante psycho-criminologie psychanalytique ». Et qu'il est l’auteur « de nombreux articles et ouvrages, qui éclairent « l’humanité de l’inhumain », selon le titre de la préface d’André Green à La violence en abyme ».
• Bertrand Etienne, « Psychanalyse des comportements sexuels violents de Claude Balier. », Revue française de psychanalyse, 1998/3 (no 62), pp. 979-982 [2] : « Environ dix ans après son remarquable ouvrage : Psychanalyse des comportements violents, Claude Balier nous invite à poursuivre avec lui sa réflexion, centrée cette fois sur les auteurs d'agressions sexuelles. Explorant des pathologies exceptionnellement accessibles hors du milieu judiciaire, il nous propose un document clinique passionnant qu'il confronte à tout un corpus théorique analytique [...] Dans une investigation très large de ces pathologies, Claude Balier rassemble un matériel clinique riche qui lui permet d'avancer des hypothèses métapsychologiques et d'isoler une forme d'organisation spécifique : « la perversité sexuelle», en établissant des rapprochements avec les organisations perverses et les psychoses [...] Un travail qui a l'immense mérite d'explorer les zones du psychisme les plus violentes et mortifères pour nous rapporter un témoignage d'une extraordinaire humanité ».
• Jean-Jacques Pailler « Claude Balier (sous la direction de) », Revue française de psychosomatique, 1/2005 (no 27), p. 177-185. [3]. DOI 10.3917/rfps.027.0177 : « Claude Balier est psychanalyste et travaille en prison dans un SMPR. Il a déjà écrit sur la violence telle qu’elle peut surgir dans l’agir de crimes majeurs, en 1988, dans son ouvrage Psychanalyse des comportements violents. Il nous livre aujourd’hui l’état de sa théorisation et c’est passionnant [...] Je n’oublie pas que cette recension s’adresse à ceux qui sont intéressés par la psychosomatique. Je crois qu’il est facile de comprendre, déjà, l’intérêt de ce livre pour cette discipline ; il ne me semble pas utile de détailler tous ces points, toutes ces interrogations, toutes les évocations de fragments de cure que ces textes suscitent, je n’ai que par trop réduit leur richesse.  ».
• François Martin-Vallas « Réponse à Claude Balier : une approche jungienne de la perversion », Cahiers jungiens de psychanalyse, 4/2004 (n° 112), p. 35-48. [4] DOI 10.3917/cjung.112.0035 : « Les questions soulevées par l’exposé de Claude Balier sont multiples et passionnantes [...] On retrouve le couple toute-puissance/anéantissement dont parle Claude Balier : toute-puissance d’un retour à l’un qui supprime toute l’angoisse, et anéantissement du sujet alors fondu dans le « non-être » décrit par Jung ».

De plus un ouvrage lui a été entièrement consacré :

• Lemaitre Véronique, Claude Balier. La violence de vivre, Toulouse, ERES « Rencontre avec », 2007, 190 pages. (ISBN 9782749207247). [5] dont voici le résumé : « Claude Balier, né peu après la Première Guerre mondiale, est devenu psychiatre et psychanalyste en portant intérêt, dès le début de sa carrière, aux personnes âgées puis aux criminels qui semblaient ne pas être concernés par la psychanalyse. Ses travaux en gérontologie puis en milieu carcéral, et la simplicité avec laquelle il sait raconter l’intensité émotionnelle de ses explorations font de lui un guide précieux pour comprendre en quel endroit blessé de l’être naît l’acte meurtrier. La connaissance que nous avons aujourd’hui de la vie psychique des bébés et de ce qui les « humanise » vient confirmer ses hypothèses. Ses travaux en font un précurseur dans notre compréhension du narcissisme blessé, de ce qui barre l’accès aux représentations et qui conduit aux comportements violents. Claude Balier, psychiatre, psychanalyste, a travaillé d’abord dans la première équipe de psychiatrie publique de secteur, celle du 13e arrondissement de Paris, chargée de la gérontologie. Puis, nommé chef du service médico-psychologique régional (SMPR) de la maison d’arrêt de Varces (Grenoble), il a développé une clinique des comportements violents et éclairé sous un jour nouveau les crimes sexuels. Il est considéré comme l’initiateur d’une psycho-criminologie psychanalytique ».

Je crois qu'avec cet ensemble d'éléments, l’admissibilité ne fait aucun doute. Cordialement. JoleK (discuter) 27 septembre 2013 à 18:51 (CEST)

L'admissibilité fait doute car je rappelle une règle de wikipédia « N.B. 1 : le travail d'un universitaire passant par la publication d'articles, le simple fait d'avoir publié ou non des articles dans des revues ou autres publications à comité de lecture n'est pas un critère suffisant. ».cordialement.--G de gonjasufi (discuter) 29 septembre 2013 à 14:17 (CEST)