Daniel Dutil

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Daniel Dutil
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ChicoutimiVoir et modifier les données sur Wikidata
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Daniel Dutil, né le à Lac Saguay (Québec, Canada) et mort le à Saguenay (Québec, Canada), est un sculpteur et photographe québécois. L’artiste saguenéen a créé une quarantaine d’œuvres publiques au Québec pendant ses quarante-cinq ans de carrière[1].

Biographie professionnelle[modifier | modifier le code]

Après des études en enseignement des arts plastiques (1974-1977), Daniel Dutil entreprend une carrière comme enseignant en arts au Cégep de Chicoutimi et à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Il complète une maîtrise en arts plastiques à l’UQAC (1991-1994) dont le sujet est L'in situ trans-site, selon une perspective de l'interactionnisme symbolique. Cette recherche l'amène à considérer la lumière en tant que matière flexible en interaction avec l’environnement[2]. Il applique cette approche en créant des œuvres publiques intégrées à la fois au lieu géographique et aux acteurs sociaux qui l’habite. Comme il l’exprime dans une entrevue :« Pour moi, la lumière c'est comme un matériau. J'ai toujours travaillé sur le métal pour lui donner une réflexion, et j'ai conservé ça dans pratiquement toutes mes œuvres. » Il privilégie l’aluminium pour ses qualités réflexives dans la plupart de ses réalisations en sculpture[3]. Son travail s'inscrit dans la mouvance de l'art environnemental et de l'in situ cherchant à entrer en osmose avec le lieu d'accueil, la matière-lumière, les matériaux utilisés et l'observateur. Les sculptures de Daniel Dutil témoignent du mouvement et de l’évolution constante de ce qui nous entoure. Le sculpteur construit ainsi des repères que les passants s’approprient pour nourrir leur propre réalité. Pour lui, l'art est utile[4],[note 1],[note 2].

Expositions individuelles[modifier | modifier le code]

Les œuvres exposées en salle d'exposition se présentent comme des installations environnementales utilisant des photographies, projections de photographies et de vidéos accompagnées de trames sonores et d'éléments sculpturaux. Souvent immersives, les visiteurs doivent parcourir l'œuvre pour en saisir le sens[5].

  • Aire de trans-site S34 / S36, 2019, Exposition rétrospective, Centre national d'exposition, secteur Jonquière Ville Saguenay
  • Remind/Re-wind Réflexion sur Pierre, 2002, Musée de la Pulperie, secteur Chicoutimi Ville Saguenay
  • Aire reflex, trans-site M201 / M209, 1996, Dazibao Montréal
  • Aire de trans-site S76 / S74, 1994, Séquence, secteur Chicoutimi Ville Saguenay
  • Aire de transit HN2 / HN3, 1992, Galerie d’Art de Matane, Matane
  • Le Vide Vague de la Vie : aire de transit, 1992, Horace, Sherbrooke
  • RESsources aire de réflexion, 1988, Espace Virtuel, secteur Chicoutimi Ville Saguenay
  • Dérive, la traversée 10° plus à l'est, 1984, Langage Plus, Alma
  • Traverse CN, Centre national d'exposition, 1982, secteur Jonquière Ville Saguenay
  • Barrières, 1980, Espace Virtuel, secteur Chicoutimi Ville Saguenay

Œuvres publiques[modifier | modifier le code]

Réalisation dans le cadre d'un appel d'offre d'une organisation[modifier | modifier le code]

Le mât de mai,
Hébertville-Station

Lors du 40e anniversaire de la Plantation du mai de la municipalité d’Hébertville-Station en 2010, le collectif d’artistes Interaction Qui (art social) dans le cadre de la Grande Marche des Tacons Sites a invité l'artiste Daniel Dutil à créer un mât de mai aux couleurs de cette municipalité[6]. Le mât de mai installé sur la place publique est un marqueur identitaire et rassembleur comme le décrit le sculpteur Daniel Dutil: « L’œuvre souligne le renouvellement de la communauté et son changement de perspectives. L’ensemble s’inspire d’un élément important du développement d’Héberville-Station, le chemin de fer. De plus, elle souligne le passage des flammes et la vocation agricole du milieu. Les formes cintrées en aluminium s’élevant vers le haut représentent le dynamisme des fondateurs et des générations suivantes. »[7],[note 3].

  • La mémoire de Gaston, 2010, sculpture extérieure et aménagement environnemental, Hébertville-Station (Aluminium, 10m x 10m x 5m).
    Localisation:48° 26′ 34″ N, 71° 39′ 57″ O, 839 Rue St Wilbrod, Hébertville-Station, Qc G0W 1T0
  • Le vent tourne sous le regard de Julien, 2006, sculpture extérieure et aménagement environnemental, carrefour giratoire Ste-Thérèse, arrondissement Jonquière, Ville Saguenay (Aluminium et acier galvanisé 9 x 4,5 x 4,5 m).
    Localisation:48° 25′ 58″ N, 71° 10′ 47″ O, carrefour giratoire d'Arvida, Ville Saguenay, Qc, Canada
Carefour giratoire d'Arvida
Le vent tourne sous le regard de Julien

Daniel Dutil décrit sa sculpture comme suit: « J’ai utilisé le mouvement qui caractérise ce carrefour pour donner à l'œuvre une vision dynamique. Peu importe d’où l’on arrive et où l’on va, à pied, en vélo ou en auto, on la voit de loin et aisément. J’ai intégré les arbres et l’architecture spécifique qui caractérisent l’endroit à travers les courbes. On peut même y voir une maison dans les arbres. Je suis heureux d’avoir contribué à une pièce située dans un lieu aussi accessible. »[8],[9],[10],[note 4]



Œuvre de Daniel Dutil à l'Odyssée des Bâtisseurs, Alma

À l’aube des torrents de lumière surexposaient une aire de vie est une œuvre créée pour l’exposition permanente de la Maison des Bâtisseurs en 2004. Elle établie un rapport avec l’histoire régionale et l’importance de l’eau dans l’industrialisation et le développement du Saguenay—Lac-Saint-Jean[11],[note 5].

Réalisation dans le cadre de la Politique d'intégration des arts à l'architecture[modifier | modifier le code]

Daniel Dutil a une carrière associée à l’art public. Sa première œuvre en lien avec la Politique d’intégration des arts à l’architecture est une sculpture installée à l’intérieur de l’École du Versant dans la municipalité de Larouche au Saguenay—Lac-Saint-Jean. Cette expérience l’amène à la création d’une quarantaine d’œuvres publiques s’étalant sur 45 ans de carrière. Le vent tourne sous le regard de Julien situé au carrefour giratoire d’Arvida, secteur Jonquière Ville Saguenay a une notoriété reconnue à la fois pour ses qualités esthétiques mais aussi par la volonté de l’artiste d’intégrer l’histoire des familles fondatrices de cette ancienne ville de compagnie. De la maquette à la sculpture, l’artiste s’attarde au message véhiculé afin d’atteindre le cœur des gens. Pour lui, l’œuvre publique présente l’avantage de la durée dans le temps s’opposant et complétant sa démarche artistique lors de l’exposition de ses installations en galerie[12],[note 6].

  • Faire de la terre pour la culture des mots, 2024, sculpture extérieure et aménagement environnemental, Espace Péribonka, Péribonka (Aluminium peint 6 x 6 x 2 m - posthume)
  • Du cœur de la communauté au rayonnement citoyen, 2024, sculpture intérieure, Patro de Jonquière, secteur Jonquière Ville Saguenay (Aluminium peint 6 x 6 x 0,13 m - posthume)
  • Observer la lumière du temps qui passe, sculpture murale, 2018, École Sainte-Bernadette, secteur Chicoutimi Ville Saguenay (Acier inox et aluminium peint 5 x 3 x 0,4 m)
    Localisation:48° 24′ 55″ N, 71° 02′ 32″ O, 824 Rue Chabanel, Chicoutimi, QC G7H 3T7

Daniel Dutil raconte dans une entrevue qu'il a été inspiré par l'histoire de la rivière Ashuapmushuan. Cette rivière est une véritable autoroute pour les Autochtones et les premiers colons européens pour la traite des fourrures . Cette œuvre exprime la mouvance de l'eau dont le courant modifie les rives en déplaçant les bancs de sable. C'est pourquoi l'artiste a gravé le tracé de la rivière Ashuapmushuan sur un pilier de granit rose[13].

  • La maison-fenêtre : perspectives poétiques sur le quotidien, 2016, sculpture murale, Centre d’hébergement Sainte-Marie, Phase 2 secteur Jonquière Saguenay (Aluminium et vitrail 6,2x 1,5 x 0,3 m)
    Localisation:48° 24′ 52″ N, 71° 14′ 20″ O, 2195 Rue Perrier, Jonquière, QC G7X 4V3
  • Orientation et déplacement en territoire d’apprentissage, 2016, sculpture murale, École secondaire Jean-Gauthier, Alma (Aluminium 10,6 x 4,3 x 0,4 m)
    Localisation:48° 38′ 22″ N, 71° 41′ 50″ O, 444 Rue St Marie, Alma, QC G8E 2K9.
    L’œuvre représente l’action et le dynamisme des jeunes. On y retrouve deux jeunes en mouvement, des couleurs vives qui rappellent ceux du gymnase et le bleu qui représente l’École secondaire Jean-Gauthier. La ligne jaune au centre représente le lien qui relie le territoire de l’école Jean-Gauthier d’un bout à l’autre[14].
  • Variation de lumière sur un pas de trois, 2014, sculpture verrière, École de danse Florence Fourcaudot, secteur Chicoutimi Ville Saguenay (Aluminium et vitrail, 3,6 x 1,5 x 1,2 m)
    Localisation:48° 26′ 31″ N, 71° 03′ 33″ O, 2034 Bd de Tadoussac, Chicoutimi, QC G7G 1K7
  • Le vent glisse sur le temps et roule vers la lumière, 2011-2012, sculpture extérieure et aménagement environnemental, Pavillon d’accueil du parc de la Rivière-du-Moulin secteur Chicoutimi Ville Saguenay (Aluminium et granite 15 x 6 x 1 m)
    Localisation:48° 24′ 50″ N, 71° 02′ 07″ O, 1127 Rue Blanchard, Ville de Saguenay, QC G7H 3M3.
    En 2012, s’inspirant de la nature et de l’histoire du lieu, il a installé une œuvre imposante devant le pavillon d’accueil du parc Rivière-du-Moulin. Elle présente entre autres des skis surdimensionnés appuyés sur le bâtiment sur lesquels on voit la silhouette de branches, de feuilles et de conifères semblables à ceux que l’on retrouve sur les lieux[12].
  • Les couleurs du temps, 2011, sculpture intérieure et aménagement environnemental, Centre communautaire Drummondville-sud, Drummondville (Aluminium vitrail verre et plexiglas 11 x 10 x 5 m)
    Localisation:45° 51′ 31″ N, 72° 28′ 06″ O, 1550 Rue St Aimé, Drummondville, QC J2B 2S8
  • Cécile est partie cueillir le vent, sculpture intérieure et installation, 2011, CFP Dolbeau-Mistassini (Bois, aluminium et vitrail 6 x 6,5 x 2,5 m)
    Localisation:48° 52′ 17″ N, 72° 13′ 54″ O, 460-446 Av. 2e, Dolbeau-Mistassini, QC G8L 1V2
  • La fille de l’île projette une lumière nouvelle sur le moment, 2004, sculpture murale, Poste de la Sûreté du Québec, Roberval (Aluminium et plexiglas 6 x 5 x 1 m)
    Localisation:48° 30′ 02″ N, 72° 13′ 28″ O, 235 Rue Tanguay, Roberval, QC G8H 3B3
  • Les mots de Sophie, sculpture murale, 2003, École Notre-Dame-du-Rosaire, Trois-Rivières (Acier inox, acier galvanisé, aluminium et plexiglas, 4,3 x 2,5 x 1 m)
    Localisation:46° 18′ 31″ N, 72° 35′ 04″ O, 7660 Rue Notre Dame O, Trois-Rivières, QC G9B 1L9
  • Aire et parallaxe, sculpture extérieure, 1998, Parc de la Rivière-aux-Sables de Saguenay (Acier galvanisé et aluminium, 6 x 3 x 0,6 m)
    Localisation:48° 24′ 36″ N, 71° 15′ 34″ O, Parc de la Rivière-aux-Sables, secteur Jonquière Ville Saguenay
  • Territoire transitoire, sculpture extérieure, 1998, Centre de formation professionnel de Saguenay (Acier inox, cuivre et aluminium, 6 x 4 x 3 m)
    Localisation:48° 24′ 59″ N, 71° 13′ 31″ O, Centre de formation professionnel, secteur Jonquière Ville Saguenay
  • De l’autre côté de Brenda, 1997, sculpture verrière, Bibliothèque de Saint-Félicien (Verre, vitrail, acier inox et aluminium 4,8 x 7,3 x 3,6 m)
    Localisation:48° 39′ 10″ N, 72° 26′ 48″ O, 1209 Bd du Sacré Coeur, Saint-Félicien, QC G8K 2R2
  • Aire de transit lumière/matière, sculpture et verrière, 1993, Centre national d'exposition Saguenay (Aluminium, vitrail, films et cuivre 7,3 x 3 x 0,2 m )
    Localisation:48° 24′ 37″ N, 71° 16′ 08″ O, 4160 Rue du Vieux Pont, secteur Jonquière Ville Saguenay QC G8A 1N2
  • Aire de projection, sculpture murale, 1992, École Saint-Laurent (Édifice St-Germain), Saguenay (Cuivre, plexiglas, et acier inox, 4,3 x 3 x ,6 m)
    Localisation:48° 24′ 55″ N, 71° 14′ 52″ O, 3829 Rue St Germain, secteur Jonquière Ville Saguenay , QC G7X 2W1
  • L'envol d'Adrien, 1990, verrière et animation environnementale, École l’Envol de Saint-Nicolas, Québec (Vitrail, aluminium et plexiglas, 10 x 10 x 60 m)
    Localisation:46° 43′ 31″ N, 71° 17′ 50″ O, 1101 Rte des Rivières, Saint-Nicolas, QC G7A 5G2
  • Déclinaison temporelle, 1987, sculpture extérieure, CFP, Pavillon Auger (en 1987 Hydro Québec), Alma (Plexiglas et acier inox, 9,1 x 3 x 1,8 m)
    Localisation:48° 32′ 50″ N, 71° 40′ 21″ O, 1550 Bd Auger O, Alma, QC G8C 1H8

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

  • 2012 : 25 ans d’art au Saguenay, Espace Virtuel Chicoutimi; 2010 50 artistes pour 50ans. Le paradoxe du rapprochement, Centre national d'exposition Jonquière;
  • 2005 : La volée de dérive de l’autre Skagahmen, Événement Trafic Art, Manœuvre artistique, Anse Saint-Étienne Saguenay, Galerie Séquence Chicoutimi;
  • 2004 : Convergence, Loto-Québec, Centre national d'exposition Jonquière;
  • 1998 : Cheval de 3 générations, Espace Virtuel Chicoutimi;
  • 1995 : Exposition de l’ACFAS, Centre national d'exposition Jonquière;
  • 1993 : LP65, Galerie Langage Plus Alma;
  • 1991-92 : Déjà 10 ans, Atelier d’estampe Sagamie, Maison de la culture Côte-des-Neiges Montréal, Galerie Espace Virtuel Chicoutimi, Musée Louis-Hémon Péribonka, Biennale du dessin de l’estampe et du papier Alma;
  • 1989-90 : Passages, Musée du Saguenay—Lac-St.-Jean Chicoutimi, Galerie Colline Centre universitaire Edmundston;
  • 1989 : Production récente de l'Atelier d'estampe Sagamie, Galerie l'Œuvre de l'Autre Chicoutimi, Windsor printmakers forum, Ontario;
  • 1988 : Regard sur la photographie actuelle au Québec, Galerie Espace Virtuel, Galerie Séquence Chicoutimi;
  • 1988 : 150ième anniversaire du Saguenay—Lac-St-Jean, Musée du Saguenay-Lac-Saint-Jean Chicoutimi;
  • 1987 : Québec en région, Regroupement des centres d'artistes Autogérés du Québec, Dazibao Montréal;
  • 1987 : Prix sculpture Alcan 1987, Centre national d'exposition Jonquière;
  • 1986 : Cent ans de sculpture au Saguenay—Lac-St-Jean, Musée du Saguenay-Lac-Saint-Jean Chicoutimi;
  • 1986 : ARTchitecturART Centre national d'exposition Jonquière;
  • 1985 : Acfart, Musée du Saguenay-Lac-Saint-Jean Chicoutimi;
  • 1984 : Parc ouvert, Motivation V Montréal;
  • 1982 : Lasart, Galerie Langage Plus, Alma;
  • 1982 : Arts en boîte, Galerie municipale Édouard Monet Gennevilliers France;
  • 1981 : Événement Art et Société, Galerie du Musée, Anse-aux-barques Québec;
  • 1981 : Exposition des jeunes créateurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean Galerie, Articule Montréal;
  • 1981 : Un gallon de xérographies, Galerie Langage Plus Alma, Musée du Saguenay Chicoutimi, Galerie de l'Arche Jonquière, Le Centre du XXe siècle de Nice, Lyon et Bordeaux, France;
  • 1980 : Exposition des sculpteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Centre national d'exposition Jonquière, dans le cadre du Symposium internationale de sculpture environnementale de Chicoutimi.
    Pour ce projet, Daniel Dutil intervient sur un site extérieur en délimitant un espace naturel. À l'aide d'un dispositif photographique, il capte l'évolution de différents moments. Il utilise la photographie comme moyen d’intervention parce qu’elle permet de révéler le passé au présent. Par la suite, il intervient dans la salle d'exposition du Centre national d'exposition en délimitant un site de façon identique au premier site. Dans ce deuxième espace, les photographies deviennent des témoins du passé et confrontent deux espaces identiques en surface et en forme, l’espace extérieur qui est un milieu naturel en évolution et l’espace intérieur qui est un milieu artificiel, figé et créé par l’homme[15].

Subventions de recherche[modifier | modifier le code]

Collections[modifier | modifier le code]

  • Collection Loto-Québec
  • Collection Fédération des Cégeps
  • Collection Gaston d’Auteuil de la Fondation Asselin
  • Collection Ville de Saguenay
  • Collection Ville de Trois-Rivières
  • Collection Les Bergeronne Parc du Saguenay
  • Collection de l’Institut des arts au Saguenay
  • Bibliothèque centrale de prêt à Alma
  • Collection permanente du Cégep de Chicoutimi

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans le court-métrage documentaire La permanence de l'art, Daniel Dutil fait état de la permanence comme la qualité intrinsèque de l'art public en opposition à l'éphémérité des installations présentées en galerie. Pour lui, réaliser une œuvre publique, c'est comme planter un arbre « Ça aide à oxygéner le cœur, l'esprit et l'âme des gens qui la côtoient ».
  2. Daniel Dutil cite dans le documentaire La permanence de l'art une phrase prononcée par Alice (Alice aux pays des merveilles) « Qui êtes-vous ? » dit la Chenille. Alice répondit, un peu confuse : « Je le sais à peine moi-même quant à présent. Je sais bien ce que j’étais en me levant ce matin, mais je crois avoir changé plusieurs fois depuis. » Cette réponse d'Alice renforce son idée que l'art est en constante évolution.
  3. La Plantation du mai est un rite de fécondité dont les origines remontent aux Celtes. Ce rituel du printemps est une tradition qui permet d'honorer une citoyenne et un citoyen de la municipalité d’Hébertville-Station pour sa contribution exemplaire à la communauté. Cette sculpture a un rôle social à jouer. Sur la place publique, à chaque printemps, lors de la Plantation de mai, les gens du village rendent hommage à l'un des leurs en plaçant son profil découpé dans une plaque d'aluminium au sommet du Mât de mai. Au fil des ans s'ajoutent de nouveaux profils de citoyennes et de citoyens de la municipalité ayant contribué de façon exceptionnelle au développement et à l'amélioration de leur milieu de vie. Le Mât de mai entre dans la vie quotidienne de cette communauté, il est activé année après année par les Héberstallois.
  4. En 2006, au Saguenay—Lac-Saint-Jean, deux approches de l’art s’affrontent : l’une favorise un art traditionnel qui s’incarne dans la statuaire comme œuvre publique et l’autre propose un art plus contemporain fondé sur l’innovation et le contexte où l’œuvre s’enracine. Selon Jean-François Caron « Du haut de ses neuf mètres de puissance, avec la légèreté de l’aluminium qui coule dans nos veines, l’œuvre de Dutil se présente comme le témoin impassible de nos allées et venues, de nos chemins rebroussés et de nos détours, et se tient fièrement comme la flèche d’une église – sans pour autant obscurcir celle qui partage son paysage. À la base de l’œuvre, on retrouve gravé, le nom des cent premières familles qui ont été employées par Alcan, donc à l’origine de la ville. L’œuvre est en rapport direct avec l’histoire, utilisant des symboles dans lesquels les gens d’ici se reconnaissent. ».
  5. La sculpture À l’aube des torrents de lumière surexposaient une aire de vie est une commande de la Maison des Bâtisseurs d'Alma dans le cadre de leur exposition permanente Le pouvoir de 2004-2012. Cette sculpture a été offerte au Musée de la Pulperie de Chicoutimi. Elle fait partie de leur collection permanente.
  6. Liste des œuvres d’art réalisées au Saguenay—Lac-Saint Jean dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture du Québec. 25 sculptures de Daniel Dutil y sont répertoriées.Ministère de la culture et des communications du Québec, « Liste des oeuvres réalisées dans le cadre de la Politique d'intégration des arts Région 02 - Saguenay- Lac-Saint-Jean. » [PDF], sur cdn-contenu.quebec.ca, (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mélyssa Gagnon, « L’artiste Daniel Dutil est décédé », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  2. Dictionnaire historique de la sculpture québécoise au XXe siècle, « Daniel Dutil », sur dictionnaire.espaceartactuel (consulté le )
  3. Julie Larouche, « Daniel Dutil : un géant de l'art public », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  4. Télé-Québec Saguenay–Lac-Saint-Jean, « La permanence de l'art, l'art public de Daniel Dutil », sur lafabriqueculturelle.tv, (consulté le ),
  5. Daniel Dutil, « Traverse » [PDF], sur erudit.org, (consulté le )
  6. Alain Laroche, « Un territoire démesuré, marché, conté et célébré. » [PDF], sur erudit.org, (consulté le )
  7. Interaction Qui, « 30-MontageDuMatDeMai.mp4 », sur youtube.com, (consulté le )
  8. Jean-François Caron, « Daniel Dutil : Priorité aux engagés », sur voir.ca, (consulté le )
  9. Isabelle Labrie, « Sous le regard de Julien », sur numerique.banq.qc.ca, (consulté le ), p. 28
  10. Daniel Côté, « Carrefour giratoire de Chicoutimi, Laberge espère qu’on ne repetera pas I’erreur d’Arvida. », sur numerique.banq.qc.ca, (consulté le ), p. 2-3
  11. Jean-François Caron, « Alma et Larouche : De l'eau et des trésors », sur voir.ca, (consulté le )
  12. a et b Daniel Côté, « Décès de Daniel Dutil, figure majeure de l’art public. », sur lequotidien.com, (consulté le )
  13. Daniel Côté, « Une sculpture inspirée de l'Ashuapmushuan », sur lequotidien.com, (consulté le )
  14. Karine Desrosier, « Daniel Dutil signe l'œuvre d'art face au nouveau gymnase », sur lelacstjean.com, (consulté le )
  15. Pierre Houle, « Les sculpteurs régionaux », sur numerique.banq.qc.ca, (consulté le ), p. 12

Liens externes[modifier | modifier le code]