Château de Quantilly

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Chateau de Quantilly
Nom local Vieux château
Période ou style Architecture XVIII siècle (XIV- XVe siècles)
Type Château
Architecte inconnu
Début construction XVIIIe siècle
Destination initiale résidence seigneuriale
Propriétaire actuel Privé
Destination actuelle résidence privée
Coordonnées 47° 13′ 36″ nord, 2° 26′ 18″ est
Pays France
Anciennes provinces de France Berry
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Commune Quantilly
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Chateau de Quantilly
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Chateau de Quantilly

Le Château de Quantilly , dit aussi localement le "vieux château", est une demeure seigneuriale bâtie au XVIIIe siècle, faisant suite à une ou des constructions plus anciennes.

Situation[modifier | modifier le code]

Dans un peut petit village de la communauté de communes en Terres vives, situé à 16 Km au nord-est de Bourges dans le Cher en région Centre-Val de Loire, a proximité de Saint-Palais, et Menetou-Salon

Historique[modifier | modifier le code]

En 1310, quittance est donnée aux seigneurs de Menetou-Salon, Quantilly, par David et Jean Chambellan, ainsi que leur sœur Béatrix Dans l'inventaire des titres de la seigneurie de Quantilly, nous conservons une lettre à bail de Simon de Sully, archevêque de Bourges au profit des chanoines du chapitre de Saint-Étienne de Bourges d'héritages sis à Quantilly en 1345. Robinet de Quantilly et Jean de Chaumoy, écuyer composent au sujet du moulin de Villoises.

En 1484, au mois de février, le roi de France Charles VIII décida par lettres que ses secrétaires étaient nobles, ainsi que leur postérité et qu'ils avaient rang de chevalier. Ce domaine devenait donc un franc fief, tout comme les nouveaux acquêts sans avoir à acquiter des droits auxquels les roturiers étaient soumis. C'est également là un privilège des habitants de Bourges par concession formelles que fit Charles VII en 1437.

Par une lettre du roi Louis XII datée de Blois au mois d'octobre 1507, Jean Rogier le Jeune, seigneur de Quantilly reçoit l'autorisation d'organiser deux foires franches une le 20 juin et la seconde le 3 février. Au sujet des foires franches une deuxième lettre cette fois du roi François Ier datée également de Blois mais adressée à Jacques Thiboust, en date du mois de mai 1524 qui les octroient la première le 30 septembre et la suivante le 13 décembre, et qui demande l'année suivante le l'insertion de celles-ci dans les privilèges royaux qui lui sont accordés [1]

La commission donnée en 1536 par Jean Bonnemaim[2], bailli de Quantilly chargé de faire prêter foi et hommage aux vassaux du seigneur des lieux, afin que celui-ci puisse à son tour le faire à son roi. Dans le cas de refus la saisie peut être prononcée à l'égard du contrevenant c'est alors Jean Guillon, sergent de la seigneurie qui en a la charge. Jean Jacquier, sergent royal ordinaire au bailliage du Berry à fait savoir au bailli de Quantilly, qu'il a signifié aux personnes résidants à Bourges et possedant des fiefs ou arrière fiefs relevant de Jacques Thiboust d'apporter la preuve de leur déclaration dans un espace de temps d'un mois sous peine de confiscation fait le [3] Cette demeure seigneuriale était la propriété de Jacques Thiboust (1492-1555), et de sa femme Jeanne La Font qu'il épouse en 1521, mais qui meurt d'une courte maladie en août 1532. Son mari lui fit faire un tombeau dans l'église paroissiale de Quantilly ou il viendra reposer à ses côtés en 1555.

Un terrible ouragan eu lieu en 1522, détruisant une grande partie des bois aux alentours de Quantilly et Menetou, qui obligera Jacques Thiboust à effectuer de gros travaux de transplantation, tenant au fossé nord-est de la basse-cour du château en ensemençant de 22 boisseaux de glands prélevés dans les massifs de Menetou.

Le registre et pancarte des fiefs, arrière-fiefs, aveux et dénombrements de la seigneurie de Quantilly, de la liste des vassaux tenant des héritages, en foi et hommage, de Me Jacques Thiboust, "à la charge du quint denier", soit 4 sous tournois par livre, comme droit de rachat vers 1540[4]

La seigneurie fut mise à bail en 1580 pour une année, moyennant 340 écus et trois sommes de poires et pommes, 1 de nèfles ici des châtaignes et des fruits cuits.

Jacques Thiboust fit planter des son arrivée au château l'allée bordée par la chênaie ainsi qu'une châtaigneraie, puis a l'hiver une partie de la vigne et le verger. En 1526, il fait terminer le verger, finit les plantations de pieds de vigne, puis la réalisation de buissons de glands et de fruits, complétée par une garenne

Il a fait l'acquisition de cette seigneurie pour la somme de 5 820 livres tournois en 1524[5]. Jacques Thiboust donne quittance à René de Saint Germain, et à sa femme Madeleine de la Rivaude de la somme de 20 écus d'or, payé par eux en exécution d'un arrangement au sujet du rachat de la seigneurie de la Rivaude[6] C'est l'époque où la noblesse se pique du Bel Esprit à la française avec la venue à Bourges de Jacques Amiot (1513-1593) et de à son frère Jean. En 1543, avec le démembrement du fief de la Rivaude Jacques Thiboust donne quittance à René de Saint-Germain, seigneur des Hayes et de Chatillon et à son épouse Madeleine de La Rivaude[7] de la somme de 20 écus d'or payé par eux en exécution d'un arrangement[8]

Par la suite, la seigneurie et son château ont appartenu à l'archevêché de Bourges, qui le , et les jours suivants, font dresser un état des réparations à entreprendre par deux experts, messires Bertrand et Ragueneau.

Architecture[modifier | modifier le code]

Château[modifier | modifier le code]

Il est évident que ce château n'est pas la première construction en ce lieu. Car les textes nous donnent une liste de seigneurs depuis des temps plus anciens et qui avaient il ne faut pas en douter un toit pour se mettre à l'abri et gérer leurs affaires. En 1647, l'archevêque de Bourges Pierre d'Hardivilliers (1579-1649), décide de faire faire un descriptif de leur maison de campagne que constitue le château, mais malheureusement la description qui nous en est parvenue, n'est pas clair et ne permet pas de se faire une idée précise de l'allure de cette demeure.

Nous savons simplement que la demeure seigneuriale était composée de deux bâtiments, de trois tours et d'un pavillon au dessus de l'entrée, et d'un autre petit bâtiment ou se trouve la chapelle. Ce château est entouré de fossés, lesquels sont déjà à cette époque comblés et remplis d'arbres, buissons et terres et que d'après les apparences il y a déjà longtemps que cette situation perdurent. Dans la cour du logis, et au devant dudit logis où se trouve la chapelle et la cuisine, il y a une terrasse et un escalier par lequel on accède à la terrasse pour aller au grand bâtiment et la chapelle. Laquelle terrasse est élevée à cinq pieds de hauteurs du rez-de-chaussée de la cour et est pavée par le dessus de grandes pierres de taille et il y a un balustre

Vergers, jardins et vignobles[modifier | modifier le code]

La plantation du vignoble commença dès l'arrivée de Jacques Thiboust et fut achevée en 1526. Il obtint ses premiers plants du greffier des ducs d'Orléans receveur des aides d'Anjou. Le terrain était de plan carré, de 100 mètres de côté, divisé en quatre parcelles par des allées d'arbres fruitiers, d'une superficie avoisinant un hectare soit a l'époque un arpent 1/2, chaque quartier avec son cépage et sa couleur. Le premier carré portait des raisins rouges ceps de Beaune, coteau berrichon de l'Yèvre (Turly), le second: d'Anjou et de Marche cultivé près d' Argenton Il fit venir des ses autres vignes quelques plans pour compléter son carré. Le raisin blanc (Sauvignon) venant de Sancerre, cadeau de son ami l'abbé de Saint-Satur et des siennes à Le Meslier et"Cabas", à Issoudun, un (pinot gris) et de Sainte-Lizaigne, ainsi que d'autres venant de Saint-Georges-sur-Moulon et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin sur Orléans.

Dépendances[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui au début du XXIe siècle reste:

  • vestiges du pont levis
  • la chapelle, fut construite à la demande de Jacques Thiboust.
  • la fontaine
  • petit appentis où sont les commodités communes.
  • petit bâtiment faisant face au château
  • grand bâtiment à droite avec grenier couvert de tuiles et flanqué de deux tours couvertes d'ardoises dont ne jouit pas le fermier (Rabillon - 1729). Le fermier logeant aux extrémités du bâtiment.
  • logis avec boulangerie et cave voûtée.

Propriétaires[modifier | modifier le code]

  • 1250 (vers) - Robinet de Quantilly[9], fait donation de sa seigneurie de Quantilly à Robert de Bonnay[10]. Robinet de Quantilly fait don en même temps que de la seigneurie des droits de Haute, Moyenne et Basse justice (sd)[11]
  • 13.. - Guillaume de Bonnay, lègue à son fils qui suit
  • 1334 - v.1385 - Arnould de Bonnay, maréchal de Berry le , seigneur de Bonnay, Pougues, (1309) Bermieu, Champallement en Nivernais, seigneur de Précy par sa femme: Isabeau de Sancerre (Isabelle), qu'il épouse en 1356. Veuve, dame de Précy et de Menetou-Salon, Saint-Cyr, La Bussière[12], fille de Louis 1er Carbonel de Sancerre, seigneur de Menetou-Salon, de la Bussière, et Jeanne de Mornay (de la Ferté), dame de Saint Cyr à la Ferté, et de Précy. En 1346, il participe à la bataille de Crécy où il est fait chevalier[13] - [14]
  • 1397 - Robert de Bonnay (v.1351-1415), chevalier bachelier, seigneur de Bonnay, de Garde, de Bussiére, et Quantilly, maréchal héréditaire de Berry, bailli de Mâcon; Sénéchal de Lyon, sénéchal de Quercy ou il jure fidélité à Aymeric de Peyrac (1371-1407), abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Moissac[15].Présent à la Bataille d'Azincourt ou il y fut tué . Il était le fils d'Arnould II et il est mort sans postérité [16]
  • 1385 - Philippe de Bonnay, (épouse le 19 janvier 1385 avec Galienne de Monteruc, fille d'Étienne de Monteruc, Sgr de Meauce et de Marguerite de Meauce qui ont deux fils : Jean 1390-1448 et Pierre 1380-1458), succède à son frère Robert de Bonnay
  • 1439 - Jean de Bonnay, succède à son frère Philippe.
  • 1469 -Jeanne de Bonnay [17]épouse cette année là Hugues (Jean) Carmaing, vicomte de Rodés, Maître, baron de Saissac
  • 14..-1450 : Hugues de Carmaing[18], vend à Jacques Coeur, Menetou et Quantilly
  • 1450-1451: , Jacques Coeur (1395/1400-1456) achète ce jour les seigneuries de Quantilly et Menetou
  • 1451 : Antoinette de Maignelais (v.1434-1470), vicomtesse de la Guerche, et de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Puis les terres offertes par le roi à sa maîtresse après la saisie des biens de Jacques Coeur, dont: Montrésor, Menetou-Salon, et Quantilly[19]
  • v.1452 Marie Coeur (1473-1557), petite fille de Jacques ayant récupéré cette seigneurie la vend avec son époux, par devant Michel Pilleur et Louis Bertholomy, notaires au Châtelet de Paris, cession effectuée par noble homme Eustache L(h)uillier, et sa femme Marie Coeur (Cueur) à Jean Rogier le jeune, marchand demeurant à Bourges, la terre et seigneurie de Quantilly[20]
  • avant 1524 : héritiers de Jean Rogier
  • Jacques Thiboust et son épouse Jeanne La Font achètent aux héritiers de Jean Rogier la seigneurie et terres de Quantilly[21]
  • v.1450 - Thomas Thiboust, Seigneur de Dervaux, époux de Jeanne de Rusticat (?-8 août 1522)
  • 1524 - Jacques Thiboust (1492-1555) notaire royal et secrétaire de François Ier, roi de France, et de Marguerite de Valois-Angoulême (1492-1549), et de son épouse Jeanne La Font qu'il épouse en 1521. Il est l'auteur du Terrier de la seigneurie en 1543[22]

Il démembre le fief de La Rivaude[23]

  • au , Anne de Lévis de Ventadour (v.1605-1662), qui fit réparer le château avec la remise à neuf du logis principal qui regarde vers les vergers et sur les jardins nouvellement planté.
  • vers 1700-1791 - Archevéché de Bourges
  • Le pendant la Révolution française: Vente sur saisie des terres et dépendances de cette seigneurie ecclésiastique déclarée bien national pour la somme de 24,000 francs acquises par Gabard et Rabillon des Marquions. Ce dernier était l'ancien fermier du domaine[24]
  • Jeanne Guillot en hérite et l'apporte en dot à son mari C.V. Batailler.
  • 1850 - Charles Valéry Batailler, homme d'affaire, conseiller général du canton de Saint-Martin-d'Auxigny

Terrier de la seigneurie[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Quantilly est un démembrement de celle de Menetou-Salon dont elle fut détachée au XIIIe siècle en faveur des puînés qui joignirent ce surnom de Quantilly à leur nom[25]

Les titres du terrier de la seigneurie de Quantilly s'étendent de 1186 à 1543[26]. Le terrier en est dressé en 1543 par Jacques Thiboust en francais-latin, illustration de Guillaume Augier. Terrier de Quantilly lire en ligne La seigneurie appartient à Jean Rogier jusqu'au , date à laquelle il la vend pour 5 820 livres tournois [27]à Jacques Thiboust qui en prend possession le de la même année et fait réaliser par deux maîtres maçons de Bourges l'arpentage du château et des terres de son fief.

  • Département des terres des Brosses ou terres franches à Chavannes[28]. L'ensemble de ces terres franches ne peuvent être partagées qu'entre uniquement des personnes y habitants. Elles représentent une superficie de 126 arpents à diviser en 54 lots[29]
  • Fief de Quantilly plan de situation vers 1790[30]

Droits seigneuriaux[modifier | modifier le code]

cens
tenus en foi et hommage par Jacques Thiboust, de Marguerite de Navarre, à cause de son château de Quantilly,  : Menetou-Salon - Saint-Georges-sur-Moulon[31] - Saint-Michel-de-Volangis - Saint-Eloy-de-Gy - Sancerre - Neuvy-Deux-Clochers[32]

Armoiries[modifier | modifier le code]

* Armes de Bonnay
« D'azur au chef d'or un lion couronné d' argent[33] brochant sur le tout »[34]supports : deux griffons; manteau: pair de France
Devise
Oneques ne décrié (Jamais ne decrit)
* Armes de Carmaing
« Écartelé au 1 et 4 d'argent au lion d'azur accompagné de huit tourteaux de gueules rangé en orle aux 2 et 3 de gueules à deux fasces d'or »[35]
* Armes de Jacques Coeur
« D'azur à la fasce d'or chargée de trois coquilles de sable accompagnées de trois coeurs au nature »[36]
Devise
«  a vaillants coeurs, rien d'impossible »
* Armes de Thiboust
« D'argent à la face de sable, chargé de trous glands attachés à leurs coupettes et branchettes d'or accompagné de trois feuille de chêne de sinople, deux en chef, une en pointe »
* Armes Thiboust écartelées
« Écartelée, 1 et 4, D'azur à une comète d'or à deux perroquets qui est de Villemer ; au 2 et 3 d'or à deux perroquets adossés de sinople, membrés et becqués de gueules , qui est de Rusticat ».De chaque côté des armoiries devise et anagramme de " L'EX et REGNO ", et " QUI VOIT SELBAT"[37]
* Armes de La Font
« D'azur au chevron d'or, accompagné de deux étoiles en six pointes, au chef d'or chargé d'un lion léopard de sable ».

Vassaux des fiefs; arrière-fiefs, et aveux[modifier | modifier le code]

Extraits d'après les registres et pancarte des fiefs, arriere-fiefs, aveux et dénombrements de la seigneurie de Quantilly, de la liste des vassaux cités, tenants des héritages[38],et devant prononcer un serment solennel de fidélité[39], foi et hommage « à la charge du quint denier, soit 4 sous tournois par livre comme droit de rachat »

Patrofle Pithois, sergent royal des lettres de François Ier, roi de France fit publication en la ville de Bourges de la lettre du (20 décembre 1538), traitant de ce sujet[40]

Jean Guillon, sergent de la seigneurie rédige[41] un exploit à l'occasion des saisies qu'il doit effectuer à la suite de la non-exécution des injonctions que la commission de la Chambre des comptes de Paris a chargé Jean Bonnemain, le bailli de faire prêter foi et hommage aux vassaux du roi, le [42] afin que le seigneur des lieux puisse lui même remplir son devoir, il a pour se faire donné commission au premier sergent d'exécuter cette ordre[43]

  • Jean de la Rivaude, sieur de la Rivaude , et sa soeur
  • Jean de Boursier, écuyer,
  • Guillaume Garreau, écuyer,
  • Étienne Laverjat, dit : "Groslon"
  • René Leconte, écuyer, conseiller et avocat à Bourges, fils ainé du suivant,
  • René Leconte, élu de Beauvais, bourgeois de Paris et de Catherine de la Barre,
  • Simon Anjorrant
  • Philippin Laverjat, marchand Tillier et chaufournier de Quantilly,
  • Odin Gaultier, fils d'Odin Gaultier, notaire de Bourges, procureur et vicaire vivant et mourant de la communauté des notaires ecclésiastiques de Bourges,
  • Charles Boni, sieur de Courpoy, et de Feroles, procureur général du roi, et garde des sceaux aux contrats de Menetou-Salon,
  • Jean Arnault, seigneur de la Garenne en la paroisse d' Étréchy,
  • Maître Jean de Sauzay, sieur du Moutet, et Jean Dudre, notaire et secrétaire du roi à cause de Michelle de Sais au sa femme,
  • Monsieur le curé de Quantilly[44]

Les articles des serments solennels de fidélité dûs par les vassaux du seigneur de Quantilly, sont conservés aux Archives départementales du Cher (F°.5.vo.).

Autres propriétés[modifier | modifier le code]

Visiteurs célèbres[modifier | modifier le code]

  • François Habert (1510-1561) venu à plusieurs reprises séjourner chez ses amis Thiboust et La Font, pour qui il a écrit : L'Amant infortuné vers 1530, ouvrage manuscrit[45]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Françoise Michaud-Frejaville, Tradition et modernité en Berry, Jean Fogier et Jacques Thiboust dans leur jardin de Quantilly (1503-1526), flore et jardins, usages, savoirs, représentations du monde végétal au Moyen Âge , pp.51-74., 1997.
  • Françoise Michaud-Fréjaville, Jardins et Vergers, PUM, 1987, p.239-244.
  • Hippolytte Boyer, Un ménage littéraire en Berry au XVIe siècle, Jacques Thiboust et Jeanne La Font, Bourges, 1859.
  • P. Aquilon, Naissance et renaissances du patrimoine écrit , Orléans, 1992, p.78-79.
  • Sylvie Le Clech-Charton, Jacques Thiboust, notaire du roi, et familier de Marguerite de Navarre.. ., dans : Cahier d'archéologie et d'histoire du Berry, n°96, mars 1989., p.17-28.
  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleChevalier de Nouvelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, Paris, 1824, vol.III. article : de Bonnay
  • Hélène Servant, Flore et jardins usages, savoir et représentation du monde végétal au Moyen Âge , études réunies et publiées par Pierre-Gilles Girault , Paris, Cahier du Léopard d'Or, Histoire et Ste rurales, 1998/9/p.256-258.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. AnF F°12 vo. Les deux lettres durent collationnées par Doulceron et Mater, notaires le
  2. ADC F°.12.
  3. ADC F°.12 .16.
  4. ANF. F°24
  5. AD du Cher. G.48 F°1-15.
  6. Archives de France F°361
  7. Elle est la fille de Méry de la Rivaude mort avant novembre 1420 homme d'armes de Robert de la Marche et de Françoise de (Sainctray) Saintray, son frère Jean sera aussi seigneur de ce fief vers 1530 . René de Saint-Germain est mort à BloisGeneanet
  8. ANF. F°361.
  9. Robinet de Quantilly est le père de Merotte de Quantilly, qui qui passe contrat de mariage en 1399 avec Jean Trebelin, reçut par Robert et Jean sieurs de Quantilly, archives de France F°68. Dans la même liasse une Marguerite de Quantilly fait son testament en 1389
  10. AnF. F°68.
  11. ANF F°.68.
  12. Familles seigneuriale Donzinaises, Famille de Bonnay.
  13. Alphonse Buhot de Kersers, Histoire statistique monumentale du département du Cher, publié par l'Office d'édition du livre d'Histoire, 1996. Peut se dire en 1391, seigneur de Menetou, son épouse est dite dame de La Bussière. Un procès eu lieu entre le seigneur de la Ferté-Imbault: Guillaume d'Harcourt et Arnould de Bonnay, chevalier, seigneur de Souesmes à cause d'Ysabeau de Sancerre sa femme
  14. Isabelle Guérin, La vie rurale en Sologne au XIV et XVe siècles, par École pratique des hautes études en sciences sociales (France), Centre de recherches historiques, publié par SEVPEN.
  15. Histoire du Languedoc, vol.IV, p.404
  16. ADC. F.238. Vidimus sous le scel de la chatellenie de Quantilly, Jean Prévost étant garde dudit scel d'un acte de foi et hommage rendu le 7 août 1397, par Jean Garreau, écuyer seigneur de Châteauvieux au chevalier Robert de Bonnay à cause de sa châtellenie de Quantilly, de dîmes et rentes sises en divers lieux et principalement en la paroisse de Salbris (28 septembre 1457)
  17. Geneanet, elle est la fille de Jean Bonnay mort en 1448 et Jeanne de Montesquiou. Lui fils de Hugues vicomte de Catalan (v.2360-1437) et de Beatrix de Perillos
  18. Hugues de Carmaing (v.1360-1437) seigneur de Caraman de Saint-Felix, de Montmaur, de Verrès, de Saissac, de Lautrec, de Negrepelisse, époux de Beatrix de Perillos (v.1381-apr.1438)
  19. ADC. F°.239.
  20. Archives de France, Titre Saint-Palais et Quantilly.. 1387-1538, F.°23. Il y a dans l'ensemble des documents consultés des erreurs de dates car on voit déjà que Jean Rogier aurait possédée cette seigneurie en 1507 F°12.vo. lettres de Louis XII octobre 1507 et de François 1er en mai 1524.
  21. F. Michaud-Fréjaville op. cit.. 239-244.
  22. ADC. G.61.
  23. Quittance donnée par Jean Rogier, le jeune, seigneur de Quantilly, à Méry de Rivaude, fils de Guyot de Rivaude, de la somme de dix écus d'or, payée par ce dernier comme droits de rachat du fief de Rivaude, à lui donné par messire Guillaume de Rivaude, et remise par le seigneur de Quantilly audit Méry de Rivaude, à la requête de Gabriel de la Châtre, seigneur de Nançay, du surplus des droits de rachat (Bourges, 27 juillet 1514).source Geneanet et ANF.F°186, 29 janvier 1530
  24. Boyer op. cit., c'est lui qui reprit les bâtiments du château et fit démolir une partie de ceux-ci surtout la façade et la porte d'entrée rappelant par trop le caractère féodal
  25. Boyer; op. cit..p.126.
  26. ADC. F°4 vo.
  27. ADC F°16.
  28. Archives de France, titres de St Palais et Quantilly. ADC F°14, lettres de maître Jean Rogier le jeune et Jean Vesse, bailli de Quantilly son neveu, pour s'informer de la manière dont doit se faire le partage des terres franches qu'il vient d'arpenter.
  29. Archives de France FOS.1622.
  30. ADC.XXII.393.
  31. ANF.F°68.
  32. ANF. F°82.
  33. ou couronné de gueules
  34. Rietstap Jougla de Morenas
  35. Rietstap, Jongla de Morenas
  36. Au naturel s'entend ici par le rouge qui en héraldique se dit de gueule. Armoiries peintes sur le livre d'heures de son petit-fils Jacques II Coeur publié en 1904 dans le tome LXV de la bibliothèque des chartes et conservé à Munich en Allemagne
  37. BnF fr.2176 f de g, armoiries de J.Thiboust
  38. ADC.F°.24.
  39. ADC.F°.5.vo.
  40. DAC.F°.23.
  41. ADC.F°13.
  42. ADC. F°.15.
  43. ADC.F°.16.
  44. ADC. F°.7.
  45. 14 pages décorées et de 15 miniatures or et couleurs, conservé au Musée Condé, Chantilly, 0508. (1489)
  46. BnF, 2e registre de Jacques Thiboust, vol. 32954, fonds français , Revue d'histoire littéraire de France(voir Boyer, op. cit., p.92 revue