Briefmaler

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L'atelier du graveur, extrait du « Ständebuch », « Livre des métiers », gravure de Jost Amman, édition de 1568.

Le terme allemand Briefmaler, que l'on peut traduire par « peintre de lettres »[1], désigne un métier disparu de l'illustration apparu aux XVe et XVIe siècles en Allemagne. En ce sens, le Briefmaler allemand peut être rapproché du dominotier[2] français.

Terminologie[modifier | modifier le code]

Wilhelm H. Lange relève plusieurs termes[1] : « Briefdrucker, Briefer, Kartenmaler, Kartenmacher, Heiligenmaler, Heiligenmacher, Heiligendrucker »[3] qui recoupent les professions de graveur sur bois ou cuivre et illustrateur à partir du XVIe siècle[1].

Production[modifier | modifier le code]

L'œuvre du Briefmaler concerne avant tout l'illustration[1] par le dessin et le coloriage de productions écrites variées : jeux de cartes, prospectus, cartes de vœux, lettres de félicitations, mais aussi missels, manuels, portraits de saints[4].

La production du Briefmaler était vendue sur les marchés[4]. La profession perdure jusqu'au XVIIe siècle[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (de) Wilhelm H. Lange, Briefmaler, in: Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte, Bd. II (1944), Sp. 1172–1178; in: RDK Labor, URL: http://www.rdklabor.de/w/?oldid=89330 [16.02.2015]
  2. Qui fait de la dominoterie.
  3. En français : « imprimeur de lettres, fabricant de lettres, peintre de cartes, fabricant de cartes, peintre, compositeur et imprimeur d'images de saints ».
  4. a b et c (de) Joseph Meyer in: MKL1888:Briefmaler, Meyers Konversations-Lexikon, volume 3, 4e édition, 1885-1890, p. 421.

Biographie[modifier | modifier le code]