Avenue Jean-Zay
Situation | |
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Coordonnées | 43° 38′ 58″ nord, 1° 25′ 52″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord |
Quartier(s) | Lalande |
Début | Route de Launaguet |
Fin | Avenue des États-Unis |
Morphologie | |
Longueur | 1 320 m |
Largeur | 22 m |
Transports | |
Bus | L101529596069 |
Odonymie | |
Nom actuel | 1970 |
Nom occitan | Avenguda Jean Zay |
Histoire et patrimoine | |
Création | 1954-1960 ; 1988 |
Notice | |
Archives | 315557348852 |
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L'avenue Jean-Zay (en occitan : avenguda Jean Zay) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
L'avenue Jean-Zay est une voie publique de Toulouse. Elle se trouve dans le quartier de Lalande, dans le secteur 3 - Nord.
Voies rencontrées[modifier | modifier le code]
L'avenue Jean-Zay rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Route de Launaguet
- Rue René-Nelli (g)
- Chemin du Baron (g)
- Impasse Blandinières - accès piéton (g)
- Avenue de Fronton
- Rond-point du Sergent-Michel-Vidal
- Chemin des Vieilles-Écoles
- Rue de Lalande (g)
- Voie sans nom (g)
- Chemin Emmanuel-Delbousquet (d)
- Avenue des États-Unis
Transports[modifier | modifier le code]
Odonymie[modifier | modifier le code]
En 1970, l'avenue a été nommée en hommage à Jean Zay (1904-1944). Avocat et homme politique originaire d'Orléans, radical, il est élu député du Loiret en 1932. En 1936, dans le contexte de la victoire du Front populaire, il devient ministre de l'Éducation nationale. En septembre 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, il démissionne volontairement pour rejoindre l'armée française. Mais le 21 juin 1940, lors de la débâcle des forces françaises et alors que le parlement hésite sur la poursuite des combats, il préfère quitter le territoire à bord du Massilia avec plusieurs parlementaires dont Camille Chautemps et Pierre Mendès France. Il est cependant arrêté et interné à la prison militaire militaire de Clermont-Ferrand. Conspué tant pour ses origines juives que pour son engagement républicain, il est condamné à la dégradation militaire et à la déportation à vie – il est finalement incarcéré à la prison de Riom. Le 20 juin 1944, il est extrait de la prison par trois miliciens, qui l'assassinent dans un bois. En 2015, ses cendres sont déposées au Panthéon – comme Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion en tant que « grandes figures qui évoquent l'esprit de résistance »[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Salies 1989, vol. 2, p. 591.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Notice no 315557348852 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).