Anton Grasser

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Anton Grasser
Naissance
Bossendorf, Alsace-Lorraine (auj. Bas-Rhin)
Décès (à 85 ans)
Stuttgart, Allemagne
Origine Drapeau de l'Alsace-Lorraine Alsace-Lorraine
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Arme Infanterie
Grade General der Infanterie
Années de service 1913-1918 – 1936-1945
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne
Croix allemande

Anton Grasser est un General der Infanterie allemand de la Seconde Guerre mondiale, né le à Bossendorf (Alsace-Lorraine, Empire allemand) et mort le à Stuttgart (Allemagne).

Biographie[modifier | modifier le code]

1914-1918 : Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Il débute de son engagement militaire comme volontaire d'un an (de) dans le 132e régiment d'infanterie (de).

Il part en guerre le avec la 1re compagnie de ce régiment

Il devient le sous-officier chef de la 9e compagnie de ce même régiment

Il est blessé le

Il entre comme lieutenant à l'école d'aviation de Thorn (Fliegerbeobachtungs-Schule (de) Thorn) le dans le bataillon de réserve du 132e régiment d'infanterie

Il est licencié de l'armée en

Il entre dans les services de police et fait carrière jusqu'au rang de commandant de police

1939-1945 : Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Il est réintégré dans l'armée le au sein du 110e régiment d'infanterie (Infanterie-Regiment 110)

Il commande à partir du la 9e compagnie du 119e régiment d'infanterie (Infanterie-Regiments 119)

Il entre à l'école de protection contre les gaz de l'armée de terre de Berlin (Kommandierung zur Heeresgasschutz-Schule) le

Il est nommé lieutenant-colonel (Oberstleutnant), et commandant du 1re bataillon du 119e régiment d'infanterie le

Il est nommé commandant du 119e régiment d'infanterie le

Il reçoit pour les bons résultats de son régiment la croix de chevalier de la croix de fer (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes) le

Il est promu colonel (Oberst) le

Il se voit confier la direction de la 25e division d'infanterie (25. Infanterie-Division) le

Il est promu général de division (Generalleutnant) le

Il est muté dans le cadre de réserve le

Il commande à partir du le 56e corps de blindés (LVI. Panzerkorps)

Il reçoit la distinction de croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne no 344 (Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes mit Eichenlaub) le

Il prend la direction du XXVIe corps d'armée (XXVI. Armeekorps) le et reçoit le titre de général commandant ce même XXVIe corps d'armée le

Il est nommé commandant de la 25e division de grenadiers de panzer (25. Panzergrenadier-Division) le

Il est promu général commandant du détachement d'armée de Narwa (Armeeabteilung Narwa) le

Il est Muté général commandant le LXXIIe corps d'armée (LXXII. Armeekorps) le 22 janvier 1945[réf. nécessaire]

Il est placé dans le cadre de réserve le

Après 1945[modifier | modifier le code]

Après la guerre, il est capturé par les forces Alliées. Il est Prisonnier de guerre du au

Réintégré dans la police fédérale pour la protection des frontières (Bundesgrenzschutz) en devenant commandant en , il est en suite nommé commandant la division sud de Munich et inspecteur de la police fédérale pour la protection des frontières le

Il est mis à la retraite le

En 1948 il racontait à Robert Heitz qu'il se sentait « la tache de boue sur le blason de l'honneur alsacien (der Schandfleek uff'm elsässische Ehreschild) ». Il reconnaissait d'ailleurs que l'immense majorité de ses compatriotes étaient de sentiments à l'opposé des siens, mais en 1918, jeune instituteur et parlant mal le français, il avait préféré passer en Allemagne où il était entré dans la police puis dans l'armée. Dès 1943 il évitait de retourner dans son village pour ne compromettre personne ; un de ses neveux, d’ailleurs était tombé à Monte Cassino dans les rangs de la France libre : du moins le croyait-il : Robert Heitz ajoute que, renseignements pris, le neveu était toujours en vie[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Date Promu au grade de Équivalent français À l'âge de
1915 Leutnant Lieutenant de réserve 24 ans
Oberstleutnant Lieutenant-colonel 46 ans 3 mois
Oberst Colonel 49 ans 3 mois
Generalmajor Général de brigade 50 ans 4 mois
Generalleutnant Général de division 51 ans 1 mois
General der Infanterie Général de corps d'armée 52 ans 5 mois

Commandements militaires[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Germany: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives (in German). Jena, Germany: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Robert Heitz, Souvenirs de Jadis et de Naguère, 1963, p. 188-189.