La dixième étape entre Nice et Grenoble, via le col d'Allos et le col Bayard, est l'une des plus difficiles du parcours. L'équipe Peugeot contrôle la course : très en verve dans les différentes ascensions du jour, Henri Pélissier remporte finalement l'étape en devançant au sprint ses trois coéquipiers Jean Alavoine, Firmin Lambot et Philippe Thys, qui conserve la tête du classement général. Bien que la course d'équipe l'incite à la prudence et à une certaine réserve, Henri Pélissier affirme à Robert Desmarets, collaborateur d'Henri Desgrange, qu'il ne renonce pas à la victoire finale et croit plus que jamais en ses chances[1].
Jean-Paul Bourgier, Le Tour de France 1914 : De la fleur au guidon à la baïonnette au canon, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 159 p. (ISBN978-2-917971-14-7)..