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Député durant 28 ans et président de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada durant 22 ans, il est à la tête du Parti canadien qui lutte pour des réformes constitutionnelles fondées sur les principes britanniques. Lorsque sa tête est mise à prix en 1837, il passe aux États-Unis, et plus tard en France. Il ne revient au pays qu'après l'amnistie générale de 1845. C'est aussi de ce personnage que vient la célèbre expression : « La tête à Papineau ». Il reste, aujourd'hui encore, l'un des grands symboles du nationalisme québécois.
En fait, malgré certaines ouvertures à l'endroit des Canadiens, le pouvoir colonial n'a de cesse, à partir des années 1790 surtout, de vouloir circonscrire les ambitions d'une population nombreuse et demandeuse qui, grâce à l'action de ses élites réformistes, use avec beaucoup de finesse des droits civils et politiques qu'elle détient par suite de son assujettissement à la Couronne.