Smilodon fatalis
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Carnivora |
Sous-ordre | Feliformia |
Famille | Felidae |
Sous-famille | † Machairodontinae |
Tribu | † Smilodontini |
Genre | † Smilodon |
- Felis fatalis,
- Machaerodus fatalis,
- Trucifelis fatalis,
- Machaerodus floridanus Leidy 1889,
- Smilodon californicus Bovard 1907,
- Smilodon floridanus Leidy 1889,
- Smilodon nebraskensis Matthew 1918,
- Smilodon trinitiensis Slaughter 1960,
- Smilodontopsis conardi Brown 1908,
- Smilodontopsis troglodytes Brown 1908
Smilodon fatalis est une espèce éteinte et fossile de félidés appartenant au genre également éteint Smilodon. Elle vivait en Amérique du Nord durant le Pléistocène, il y entre 1,6 million d'années et 10 000 ans.
Description
Ce Machairodontinae est l'espèce la plus connue du genre Smilodon. Il s'agit de la seconde plus grande espèce du genre : elle mesurait 1,9 m de long et presque 1,1 m de haut.
Ses gigantesques canines de 18 à 20 cm de long lui servaient probablement à « poignarder » ses victimes.
Phylogénie
Smilodon fatalis descend de Smilodon gracilis et partage un ancêtre commun avec Smilodon populator.
Phylogénie des genres actuels de félins d'après Johnson et al. (2006)[2] :
Felidae |
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Extinction
Les deux dernières espèces de Smilodon vivaient à la même époque mais disparurent lors de l'extinction du Quaternaire, il y a environ 10 000 ans. La disparition en Californie de Smilodon fatalis, il y a 12 900 ans, a été provoquée par l'asséchement du climat, l'activité humaine et les grands incendies qui en découlèrent[3].
Son émis
D'après une étude réalisée par l'université d'état de Caroline du Nord, grâce à l'équipe d'Ashley Deutsch et Adam Hartstone-Rose sur l'espèce Smilodon fatalis, ce dernier aurait produit probablement un ronronnement[4].
Autrefois, l'on pensait qu'il rugissait, car les félins qui rugissent possèdent sept os hyoïdes rugissent, et Smilodon fatalis en possède sept.
Cependant ces membres de l'université ont rappelés que la panthère des neiges en possède sept, idem pour la panthère nébuleuse, mais ces espèces ne rugissent pas. Ainsi cette équipe a-t-elle comparée les os de cinq espèces ronronnantes et de quatre rugissantes, avec 105 de spécimens conservés au musée du site La Brea Tar Pits à Los Angeles, parfaitement conservés. L'une des espèces choisies parmi les ronronnantes était le chat domestique, dont les os hyoïdes était les plus ressemblants à ceux du Smilodon, ce qui a conclu à l'hypothèse du ronronnement.
Il est également possible qu'ils aient produits un son n'étant ni ronronnement ni rugissement.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Publication originale
- (en) Joseph Leidy, Notice of Some Vertebrate Remains from Harden County, Texas., vol. 20, coll. « Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia », , 174-176 p.
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
- Leidy 1868, p. 174-176.
- (en) W. E. Johnson, E. Eizirik, J. Pecon-Slattery, W. J. Murphy, A. Antunes et al., « The late Miocene radiation of modern Felidae: a genetic assessment », Science, vol. 311, no 5757, , p. 73-77 (DOI 10.1126/science.1122277).
- « La mégafaune californienne décimée par le feu », Sciences et Avenir, , p. 24
- Pauline Fricot, « L'énigme du ronron ou du rugissement du tigre à dents de sabre », Science&Vie, no N°1274, , Page 105 à 107