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[[Image:Gray536.png|right|250px|thumb|L'[[Appendice iléo-cæcal|appendice]] humain est une structure vestigiale : sa fonction originale (digestion des substances végétales crues) a été perdue depuis longtemps.]]
Une '''structure vestigiale''' est une structure [[Anatomie|anatomique]] de l'organisme d'une [[espèce]] dont la fonction initiale a été perdue tout ou en partie au cours de l'[[Évolution (biologie)|évolution]].


Une '''structure vestigiale''' est une structure [[Anatomie|anatomique]] de l'organisme d'une [[espèce]] dont la fonction initiale a été perdue tout ou en partie au cours de l'[[Évolution (biologie)|évolution]]. Il serait question d'organes vestigiaux ou de populations vestigiales.
On peut parler d'organes vestigiaux ou de populations vestigiales.


== Organes vestigiaux ==
== Organes vestigiaux ==
Les structures vestigiales sont des structures [[anatomie|anatomiques]] d'un [[Vie|organisme]] d'une [[espèce]] qui sont considérées avoir perdu la plupart de leurs fonctions originelles au cours de l'[[Évolution (biologie)|évolution]]. Ces structures sont typiquement dans un état, forme ou condition dégénéré, atrophié, ou rudimentaire. Une structure vestigiale est souvent appelée {{guil|organe vestigial}}, bien que toutes les structures vestigiales ne sont pas toujours effectivement un [[organe]].
[[Image:Gray536.png|right|250px|thumb|L'[[Appendice iléo-cæcal|appendice]] humain est une structure vestigiale : sa fonction originale (digestion des substances végétales crues) a été perdue depuis longtemps.]]


Bien que les structures appelées communément « vestigiales » tendent à être largement ou entièrement non fonctionnelles, une structure vestigiale n'est pas obligatoirement sans aucune fonction pour l'organisme. Les structures vestigiales ont perdu leur but principal originel, mais elles peuvent avoir une fonctionnalité amoindrie, ou en avoir développé une entièrement nouvelle<ref name=Muller>Muller, G. B. (2002) "Vestigial Organs and Structures." in Encyclopedia of Evolution. Mark Pagel, editor in chief, New York: Oxford University Press. pp 1131-1133</ref>. Ainsi, une [[aile vestigiale]] n'a pas seulement besoin d'être inutilisable pour le [[vol (animal)|vol]] pour être vestigiale : elle peut tout de même servir à d'autres usages que ceux d'une aile, par exemple celui de balancier pour la course comme pour les [[autruche]]s.
Les '''structures vestigiales''' sont des structures [[anatomie|anatomiques]] d'un [[Vie|organisme]] d'une [[espèce]] qui sont considérées avoir perdu la plupart de leurs fonctions originelles au cours de l'[[Évolution (biologie)|évolution]]. Ces structures sont typiquement dans un état, forme ou condition dégénéré, atrophié, ou rudimentaire. Une structure vestigiale est souvent appelée '''organe vestigial''', bien que toutes les structures vestigiales ne sont pas toujours effectivement un [[organe]].


Bien que les structures appelées communément « vestigiales » tendent à être largement ou entièrement non fonctionnelles, une structure vestigiale n'est pas obligatoirement sans aucune fonction pour l'organisme. Les structures vestigiales ont perdu leur but principal originel, mais elles peuvent avoir une fonctionnalité amoindrie, ou en avoir développé une entièrement nouvelle<ref name=Muller>Muller, G. B. (2002) "Vestigial Organs and Structures." in Encyclopedia of Evolution. Mark Pagel, editor in chief, New York: Oxford University Press. pp 1131-1133</ref>. Ainsi, une [[aile vestigiale]] n'a pas seulement besoin d'être inutilisable pour le [[vol (animal)|vol]] pour être vestigiale : elle peut tout de même servir à d'autres usages que ceux d'une aile, par exemple celui de balancier pour la course comme pour les [[autruche]]s. <br />
Les restes d'ailes repliées des [[Apterygiformes|kiwis]], ou les restes d'yeux et d'orbites chez les [[Biospéléologie|poissons cavernicoles]] sont des structures « pleinement vestigiales », car elles ont pour ainsi dire pratiquement plus aucune « utilité » pour l'organisme.
Les restes d'ailes repliées des [[Apterygiformes|kiwis]], ou les restes d'yeux et d'orbites chez les [[Biospéléologie|poissons cavernicoles]] sont des structures « pleinement vestigiales », car elles ont pour ainsi dire pratiquement plus aucune « utilité » pour l'organisme.


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En 1893, l'anatomiste allemand [[Robert Wiedersheim]] (1848-1923) publia une liste de 86 organes humains qui ont, selon ses mots, « perdu leur signification originale et physiologique ». Théorisant qu'ils étaient des vestiges de l'évolution, il les appela « vestigiaux<ref>[[Robert Wiedersheim|Wiedersheim, Robert]] (1893). ''The Structure of Man: An Index to His Past History.'' London: Macmillan and Co.</ref> ». Depuis, la fonction de certaines de ces structures a été découverte, alors que d'autres vestiges anatomiques ont été mis au jour, faisant principalement de la liste un sujet d'intérêt en tant qu'enregistrement de la connaissance de l'anatomie humaine du moment. Des versions plus tardives de la liste de Wiedersheim ont fourni jusqu'à 180 « organes vestigiaux » humains. C'est pourquoi le zoologiste Newman déclara dans le ''[[Scopes Monkey Trial]]'' que « Il y a, selon Wiedersheim, pas moins de 180 structures vestigiales dans le corps humain, ce qui est suffisant pour faire d'un homme un véritable musée d'antiquités ambulant ».
En 1893, l'anatomiste allemand [[Robert Wiedersheim]] (1848-1923) publia une liste de 86 organes humains qui ont, selon ses mots, « perdu leur signification originale et physiologique ». Théorisant qu'ils étaient des vestiges de l'évolution, il les appela « vestigiaux<ref>[[Robert Wiedersheim|Wiedersheim, Robert]] (1893). ''The Structure of Man: An Index to His Past History.'' London: Macmillan and Co.</ref> ». Depuis, la fonction de certaines de ces structures a été découverte, alors que d'autres vestiges anatomiques ont été mis au jour, faisant principalement de la liste un sujet d'intérêt en tant qu'enregistrement de la connaissance de l'anatomie humaine du moment. Des versions plus tardives de la liste de Wiedersheim ont fourni jusqu'à 180 « organes vestigiaux » humains. C'est pourquoi le zoologiste Newman déclara dans le ''[[Scopes Monkey Trial]]'' que « Il y a, selon Wiedersheim, pas moins de 180 structures vestigiales dans le corps humain, ce qui est suffisant pour faire d'un homme un véritable musée d'antiquités ambulant ».

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<ref>[http://www.uark.edu/~cdm/creation/shame.htm Creation Insights: Evolution Hall of Shame]</ref>."
<ref>[http://www.uark.edu/~cdm/creation/shame.htm Creation Insights: Evolution Hall of Shame]</ref>."
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Les versions vestigiales de la structure peuvent être comparées avec la version originale de la structure dans d'autres espèces afin de déterminer l'homologie de la structure vestigiale. Des structures homologues indiquent un ancêtre commun avec les organismes ayant une version fonctionnelle de la structure<ref>Reeder, Alex. "Evolution." Bioweb. 29 Dec 1997. 8 Jun 2006 <http://bioweb.cs.earlham.edu/9-12/evolution/HTML/live.html>.</ref>.
Les versions vestigiales de la structure peuvent être comparées avec la version originale de la structure dans d'autres espèces afin de déterminer l'homologie de la structure vestigiale. Des structures homologues indiquent un ancêtre commun avec les organismes ayant une version fonctionnelle de la structure<ref>Reeder, Alex. "Evolution." Bioweb. 29 Dec 1997. 8 Jun 2006 <http://bioweb.cs.earlham.edu/9-12/evolution/HTML/live.html>.</ref>.


== Chez l'Homme ==
== Exemples ==
=== Chez les animaux ===
[[Image:Darwin-s-tubercle.jpg|225px|thumb|Les muscles connectés à l'oreille de l'homme ne se développent pas suffisamment pour avoir la même mobilité que celle des singes.]]
[[Image:Whale_skeleton.png|300px|thumb|La lettre ''c'' dans l'image indique les pattes non-développées postérieures d'une [[baleine]].]]
Il existe, sous la gorge de certaines chèvres, deux appendices qui n'ont apparemment aucune fonction…


Chez la [[baleine]] et les autres [[cetacea|cétacés]], on peut trouver de petits os de pattes vestigiales enchâssés profondément au sein du dos du corps. ce sont les reliques des pattes de leurs ancêtres terrestres. Chez les [[sirenia (mammifère)|siréniens]] ([[lamantin]]), le même phénomène est observé.
Bien que la liste des structures vestigiales humaines est maintenant restée plus ou moins la même, l'utilité relative de certaines structures de la liste est sujet à débat. Ci-dessous sont données certaines des structures souvent incluses dans cette liste :
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Many whales also have undeveloped, unused, [[pelvis]] bones in the [[anterior]] part of their torsos.


[[Penguin]]s and [[Dodo|Dodo birds]] (now extinct) have hollow bones, a feature usually reserved for flying birds. (The weight reduction is crucial to staying in the air. Since both birds don't fly, having hollow bones is unneeded, and therefore vestigial.<ref name=Structures>Petrich, Loren. 17 Jun 2006 <http://homepage.mac.com/lpetrich/www/writings/Vestigial.txt>.</ref>) The wings of [[ostrich]]es, [[emu]]s, and other [[flightless bird]]s are vestigial; they are remnants of their flying ancestors' wings.
=== L'appendice ===
L’'''[[Appendice iléo-cæcal|appendice]]''' est un vestige du [[cæcum]], un organe qui était utilisé pour digérer la cellulose par les ancêtres herbivores des humains. Des organes analogues chez d'autres animaux similaires aux humains continuent à exercer cette fonction, alors que d'autres animaux mangeurs de viande sont susceptibles d'avoir des appendices diminués de manière similaire. Cependant cette qualification est remise en cause par des chercheurs du Centre médical de l’université Duke (Durham, Caroline du Nord, États-Unis) qui expliquent que le rôle de l'appendice est fondamental dans la survie de l'espèce car il sert d'abri à des bactéries assurant le bon fonctionnement de l'appareil digestif et empêchant l'installation de bactéries pathogènes en cas d'indigestion suivie de diarrhée. Cet organe aurait donc toute son utilité chez les populations des pays en voie de développement fréquemment sujets à ce genre de pathologies<ref>http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/lappendice-serait-utile-a-la-digestion_13180/</ref>. Par ailleurs, l'appendice produit une partie des immunoglobulines de notre organisme.


The eyes of certain [[cavefish]] and salamanders are vestigial, as they no longer allow the organism to see, and are remnants of their ancestors' functional eyes.
=== Le coccyx ===
Le '''[[coccyx]]''' est le vestige de la [[Queue (animal)|queue]] (appendice caudal) ayant été perdu chez l'homme. Il y a de petits muscles qui y sont attachés, ils sont eux-mêmes vestigiaux.


[[Crabs]] have small tails tucked between their rear legs that are probably vestigial, as they are no longer in use. The working version of these tails can be found in their close [[crustacean]] relative, the [[lobster]].<ref name=Structures>Structures</ref>
=== Le plica semilunaris ===

Le [[plica semilunaris]] (petit morceau de tissu dans le coin de l'œil) est le vestige de la [[membrane nictitante]] de certains vertébrés (troisième paupière reptilienne).
Vestigial structures are not only found in animals; plants also are known to have vestigial parts. [[Dandelions]] and other [[asexual reproduction|asexually reproducing]] plants produce unneeded flower petals. These petals were once used to attract pollinating insects, but are now no longer needed.<ref name=Structures>Structures</ref>

[[Grass]] and other non-flowering [[angiosperms]] often have small, undeveloped structures which strongly resemble those of flowering plants.<ref name=Structures>Structures</ref>

The eyes of a [[flounder]] start off on either side of the flounder's head. Shortly after birth, one of the eyes moves around to the other side of the fish's head.<ref name=Structures>Structures</ref>

[[Fruit flies]] have been known to occasionally grow legs where their antennae should be. This suggests that the antennae and legs have a similar origin, or that during development appendages are signaled to develop into their respective forms. In this case, it is possible the signal did not occur correctly.<ref name=Structures>Structures</ref>


Certains species of [[moths]] (for example the [[Gypsy moth]]) have females that although flightless, still carry small wings. These wings have no use, and are vestigial to the versions in species whose females can fly.<ref name=Structures>Structures</ref>-->
=== Les ongles ===
Organe vestigial des griffes reptiliennes.
Les ongles ont un rôle certes réduit par rapport aux antiques griffes, mais ne sont pas moins fonctionnels.


=== Amnios ===
Les reptiles sont des [[oviparité|ovipares]] [[amniota|amniotes]]. Au cours de l'évolution, les mammifères sont toujours des amniotes. La conservation de l'[[amnios]] est bénéfique, car il permet de protéger l'[[embryon]] des chocs et de la déshydratation. C'est aussi une adaptation de la vie aquatique à la vie terrestre.
Les reptiles sont des [[oviparité|ovipares]] [[amniota|amniotes]]. Au cours de l'évolution, les mammifères sont toujours des amniotes. La conservation de l'[[amnios]] est bénéfique, car il permet de protéger l'[[embryon]] des chocs et de la déshydratation. C'est aussi une adaptation de la vie aquatique à la vie terrestre.

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All mammals have a tail at one point in their development; in humans, it is present for a short time during [[embryo]]nic development. The tailbone, located at the end of the spine, has lost its original function in assisting balance and mobility, though it still serves some secondary functions, such as being an attachment point for muscles, which explains why it has not degraded further.
All mammals have a tail at one point in their development; in humans, it is present for a short time during [[embryo]]nic development. The tailbone, located at the end of the spine, has lost its original function in assisting balance and mobility, though it still serves some secondary functions, such as being an attachment point for muscles, which explains why it has not degraded further.
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There are also vestigial molecular structures in humans, which are no longer in use but may indicate common ancestry with other species. One example of this is [[L-gulono-gamma-lactone oxidase]], a gene, found functional in most other mammals, which produces a Vitamin C-catalyzing enzyme. In humans, an earlier mutation may have caused it to become disabled (unable to produce the enzyme), and it now remains in the [[human genome]] only as a vestigial genetic sequence.<ref>"Vestigial Structures." BookRags.com. BookRags Inc.. 8 Jun 2006 <http://www.bookrags.com/other/health/vestigial-structures-wap.html>.</ref>
There are also vestigial molecular structures in humans, which are no longer in use but may indicate common ancestry with other species. One example of this is [[L-gulono-gamma-lactone oxidase]], a gene, found functional in most other mammals, which produces a Vitamin C-catalyzing enzyme. In humans, an earlier mutation may have caused it to become disabled (unable to produce the enzyme), and it now remains in the [[human genome]] only as a vestigial genetic sequence.<ref>"Vestigial Structures." BookRags.com. BookRags Inc.. 8 Jun 2006 <http://www.bookrags.com/other/health/vestigial-structures-wap.html>.</ref>

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=== Chez les humains ===
[[Image:Darwin-s-tubercle.jpg|225px|thumb|Les muscles connectés à l'oreille de l'homme ne se développent pas suffisamment pour avoir la même mobilité que celle des singes.]]


Bien que la liste des structures vestigiales humaines est maintenant restée plus ou moins la même, l'utilité relative de certaines structures de la liste est sujet à débat. Ci-dessous sont données certaines des structures souvent incluses dans cette liste :
== Chez d'autres organismes ==
[[Image:Whale_skeleton.png|350px|thumb|La lettre ''c'' dans l'image indique les pattes non-développées postérieures d'une [[baleine]].]]


L’[[Appendice iléo-cæcal|appendice]] est un vestige du [[cæcum]], un organe qui était utilisé pour digérer la cellulose par les ancêtres herbivores des humains. Des organes analogues chez d'autres animaux similaires aux humains continuent à exercer cette fonction, alors que d'autres animaux mangeurs de viande sont susceptibles d'avoir des appendices diminués de manière similaire. Cependant cette qualification est remise en cause par des chercheurs du Centre médical de l’université Duke (Durham, Caroline du Nord, États-Unis) qui expliquent que le rôle de l'appendice est fondamental dans la survie de l'espèce car il sert d'abri à des bactéries assurant le bon fonctionnement de l'appareil digestif et empêchant l'installation de bactéries pathogènes en cas d'indigestion suivie de diarrhée. Cet organe aurait donc toute son utilité chez les populations des pays en voie de développement fréquemment sujets à ce genre de pathologies<ref>http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/lappendice-serait-utile-a-la-digestion_13180/</ref>. Par ailleurs, l'appendice produit une partie des immunoglobulines de notre organisme.
On trouve sous la gorge de certaines chèvres deux appendices qui n'ont apparemment aucune fonction…


Le [[coccyx]] est le vestige de la [[Queue (animal)|queue]] (appendice caudal) ayant été perdu chez l'homme. Il y a de petits muscles qui y sont attachés, ils sont eux-mêmes vestigiaux. Le [[plica semilunaris]] (petit morceau de tissu dans le coin de l'œil) est le vestige de la [[membrane nictitante]] de certains vertébrés (troisième paupière reptilienne).
=== Mammifères marins ===
* Chez la [[baleine]] et les autres [[cetacea|cétacés]], on peut trouver de petits os de pattes vestigiales enchâssés profondément au sein du dos du corps. ce sont les reliques des pattes de leurs ancêtres terrestres.
* Chez les [[sirenia (mammifère)|siréniens]] ([[lamantin]]), le même phénomène est observé.


Organe vestigial des griffes reptiliennes, les ongles ont un rôle certes réduit par rapport aux antiques griffes, mais ne sont pas moins fonctionnels.
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Many whales also have undeveloped, unused, [[pelvis]] bones in the [[anterior]] part of their torsos.

[[Penguin]]s and [[Dodo|Dodo birds]] (now extinct) have hollow bones, a feature usually reserved for flying birds. (The weight reduction is crucial to staying in the air. Since both birds don't fly, having hollow bones is unneeded, and therefore vestigial.<ref name=Structures>Petrich, Loren. 17 Jun 2006 <http://homepage.mac.com/lpetrich/www/writings/Vestigial.txt>.</ref>) The wings of [[ostrich]]es, [[emu]]s, and other [[flightless bird]]s are vestigial; they are remnants of their flying ancestors' wings.

The eyes of certain [[cavefish]] and salamanders are vestigial, as they no longer allow the organism to see, and are remnants of their ancestors' functional eyes.

[[Crabs]] have small tails tucked between their rear legs that are probably vestigial, as they are no longer in use. The working version of these tails can be found in their close [[crustacean]] relative, the [[lobster]].<ref name=Structures>Structures</ref>

Vestigial structures are not only found in animals; plants also are known to have vestigial parts. [[Dandelions]] and other [[asexual reproduction|asexually reproducing]] plants produce unneeded flower petals. These petals were once used to attract pollinating insects, but are now no longer needed.<ref name=Structures>Structures</ref>

[[Grass]] and other non-flowering [[angiosperms]] often have small, undeveloped structures which strongly resemble those of flowering plants.<ref name=Structures>Structures</ref>

The eyes of a [[flounder]] start off on either side of the flounder's head. Shortly after birth, one of the eyes moves around to the other side of the fish's head.<ref name=Structures>Structures</ref>

[[Fruit flies]] have been known to occasionally grow legs where their antennae should be. This suggests that the antennae and legs have a similar origin, or that during development appendages are signaled to develop into their respective forms. In this case, it is possible the signal did not occur correctly.<ref name=Structures>Structures</ref>

Certains species of [[moths]] (for example the [[Gypsy moth]]) have females that although flightless, still carry small wings. These wings have no use, and are vestigial to the versions in species whose females can fly.<ref name=Structures>Structures</ref>
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== Controverse ==
== Controverses ==
{{section à recycler}}
Du fait que les organes vestigiaux sont utilisés comme des preuves étayant la théorie de l'[[Évolution (biologie)|Évolution]], certains [[Dessein intelligent|créationnistes]] s'opposent à la validité de cette idée. Ils mettent en doute le fait que ces organes soient vraiment inutiles, puisqu'ils croient que [[Dieu]] a donné à chaque organisme ses organes pour une raison et un usage spécifiques.
Du fait que les organes vestigiaux sont utilisés comme des preuves étayant la théorie de l'[[Évolution (biologie)|Évolution]], certains [[Dessein intelligent|créationnistes]] s'opposent à la validité de cette idée. Ils mettent en doute le fait que ces organes soient vraiment inutiles, puisqu'ils croient que [[Dieu]] a donné à chaque organisme ses organes pour une raison et un usage spécifiques.


S.R. Scadding (lui-même [[évolution (biologie)|évolutionniste]]) du département de zoologie de l’université de Guelph affirmait :
S.R. Scadding (lui-même [[évolution (biologie)|évolutionniste]]) du département de zoologie de l’université de Guelph affirmait : « Au fur et à mesure de l'augmentation de nos connaissances, la liste des structures vestigiales a diminué. Wiedersheim pouvait en répertorier environ 100 chez l’humain, les auteurs récents en décrivent habituellement 4 ou 5. Même cette courte liste de structures vestigiales chez l’humain est discutable. »

« Au fur et à mesure de l'augmentation de nos connaissances, la liste des structures vestigiales a diminué. Wiedersheim pouvait en répertorier environ 100 chez l’humain, les auteurs récents en décrivent habituellement 4 ou 5. Même cette courte liste de structures vestigiales chez l’humain est discutable. »


« Anatomiquement, l’appendice démontre des évidences de fonction lymphatique… »
« Anatomiquement, l’appendice démontre des évidences de fonction lymphatique… »
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« Puisqu'il est impossible d'identifier sans ambigüité les structures inutiles et puisque la structure de l'argumentation utilisée n'est pas valide scientifiquement, j'en conclus que les ''organes atrophiés'' ne constituent pas une preuve pour la théorie de l'évolution<ref>Scadding, S. R., «Do ‘Vestigial Organs’ Provide Evidence for Evolution?» Evolutionary Theory, vol. 5 (mai 1981), pp. 173-176.</ref>. »
« Puisqu'il est impossible d'identifier sans ambigüité les structures inutiles et puisque la structure de l'argumentation utilisée n'est pas valide scientifiquement, j'en conclus que les ''organes atrophiés'' ne constituent pas une preuve pour la théorie de l'évolution<ref>Scadding, S. R., «Do ‘Vestigial Organs’ Provide Evidence for Evolution?» Evolutionary Theory, vol. 5 (mai 1981), pp. 173-176.</ref>. »


A contrario, on peut légitimement penser que l'acquisition ou la conservation d'une seconde fonction chez ces organes vestigiaux est un indice d'une adaptation des espèces et, partant, de leur "évolution".
''A contrario'', on peut légitimement penser que l'acquisition ou la conservation d'une seconde fonction chez ces organes vestigiaux est un indice d'une adaptation des espèces et, partant, de leur "évolution".


;Note
;Note
Le tout est de comprendre ce qu'on identifie comme structures vestigiales, ce qui montre l'ambigüité de cette notion. Les structures (identifiées comme) vestigiales sont des indices d'un processus évolutionniste ''si'' elles sont comparées aux structures homologues des espèces apparentées qui ont un développement différent, ainsi que la comparaison avec les lignées éteintes. C'est dans cette perspective que cette notion a sa pertinence.
Le tout est de comprendre ce qu'on identifie comme structures vestigiales, ce qui montre l'ambigüité de cette notion. Les structures (identifiées comme) vestigiales sont des indices d'un processus évolutionniste ''si'' elles sont comparées aux structures homologues des espèces apparentées qui ont un développement différent, ainsi que la comparaison avec les lignées éteintes. C'est dans cette perspective que cette notion a sa pertinence.

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Those who question the existence of vestigial organs usually claim a different definition for ''vestigial'', giving a strict interpretation that an organ must be utterly useless to qualify.<ref>Bergman, J. and Howe, G. (1990) "Vestigial Organs" Are Fully Functional. Kansas City, MO. Creation Research Society Books.</ref> This is a definition often used in dictionaries<ref>New Shorter Oxford English Dictionary fourth edition (1993)</ref> and children's encyclopedias.<ref>World Book Encyclopedia 2000</ref> Biology textbooks<ref>Futuyma DJ (1998) Evolutionary Biology 3rd edition. Sinauer Associates, Inc (Sunderland, MA)</ref>{{,}}<ref>Freeman S & Herron JC (2004) Evolutionary Analysis 3rd edition. p.30 Pearson Prentice Hall (Upper Saddle River, NJ)</ref> and scientific encyclopedias<ref name=Muller>Muller</ref> usually describe an organ as vestigial if it does not serve the same function in the modern animal as the [[homology (biology)|cognate]] organ served in an ancestor, even if the modern organ serves a completely different use ([[preadaptation]]).
Those who question the existence of vestigial organs usually claim a different definition for ''vestigial'', giving a strict interpretation that an organ must be utterly useless to qualify.<ref>Bergman, J. and Howe, G. (1990) "Vestigial Organs" Are Fully Functional. Kansas City, MO. Creation Research Society Books.</ref> This is a definition often used in dictionaries<ref>New Shorter Oxford English Dictionary fourth edition (1993)</ref> and children's encyclopedias.<ref>World Book Encyclopedia 2000</ref> Biology textbooks<ref>Futuyma DJ (1998) Evolutionary Biology 3rd edition. Sinauer Associates, Inc (Sunderland, MA)</ref>{{,}}<ref>Freeman S & Herron JC (2004) Evolutionary Analysis 3rd edition. p.30 Pearson Prentice Hall (Upper Saddle River, NJ)</ref> and scientific encyclopedias<ref name=Muller>Muller</ref> usually describe an organ as vestigial if it does not serve the same function in the modern animal as the [[homology (biology)|cognate]] organ served in an ancestor, even if the modern organ serves a completely different use ([[preadaptation]]).
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An example of the dispute is the [[gas bladder]] of many fish, which is thought to be a vestigial [[lung]], "left over" from the occasionally-air-gasping common ancestor of [[Actinopterygii|ray-finned fish]] and land vertebrates.
An example of the dispute is the [[gas bladder]] of many fish, which is thought to be a vestigial [[lung]], "left over" from the occasionally-air-gasping common ancestor of [[Actinopterygii|ray-finned fish]] and land vertebrates.

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== Références ==
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== Voir aussi ==
== Annexes ==
* [[atavus]]
* [[Atavus]]

== Références ==
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== Liens externes ==
=== Liens externes ===
* [http://www.findarticles.com/p/articles/mi_m1175/is_n1_v29/ai_17955288 Article relating to vestigial clitoris controversy] (lien mort)
* [http://www.findarticles.com/p/articles/mi_m1175/is_n1_v29/ai_17955288 Article relating to vestigial clitoris controversy] (lien mort)
* [http://www.talkorigins.org/faqs/comdesc/section2.html#vestiges talk origins page on vestigial organs]
* [http://www.talkorigins.org/faqs/comdesc/section2.html#vestiges talk origins page on vestigial organs]

Version du 18 janvier 2012 à 01:02

L'appendice humain est une structure vestigiale : sa fonction originale (digestion des substances végétales crues) a été perdue depuis longtemps.

Une structure vestigiale est une structure anatomique de l'organisme d'une espèce dont la fonction initiale a été perdue tout ou en partie au cours de l'évolution. Il serait question d'organes vestigiaux ou de populations vestigiales.

Organes vestigiaux

Les structures vestigiales sont des structures anatomiques d'un organisme d'une espèce qui sont considérées avoir perdu la plupart de leurs fonctions originelles au cours de l'évolution. Ces structures sont typiquement dans un état, forme ou condition dégénéré, atrophié, ou rudimentaire. Une structure vestigiale est souvent appelée « organe vestigial » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, bien que toutes les structures vestigiales ne sont pas toujours effectivement un organe.

Bien que les structures appelées communément « vestigiales » tendent à être largement ou entièrement non fonctionnelles, une structure vestigiale n'est pas obligatoirement sans aucune fonction pour l'organisme. Les structures vestigiales ont perdu leur but principal originel, mais elles peuvent avoir une fonctionnalité amoindrie, ou en avoir développé une entièrement nouvelle[1]. Ainsi, une aile vestigiale n'a pas seulement besoin d'être inutilisable pour le vol pour être vestigiale : elle peut tout de même servir à d'autres usages que ceux d'une aile, par exemple celui de balancier pour la course comme pour les autruches.

Les restes d'ailes repliées des kiwis, ou les restes d'yeux et d'orbites chez les poissons cavernicoles sont des structures « pleinement vestigiales », car elles ont pour ainsi dire pratiquement plus aucune « utilité » pour l'organisme.

Histoire

Le rat-taupe (Spalax typhlus) n'a que de minuscules yeux complètement recouverts par une couche de peau.

Les structures vestigiales ont été remarquées depuis très longtemps, et les raisons de leur existence ont été les sujets de longues spéculations. Au IVe siècle avant Jésus-Christ, Aristote fut l'un des premiers écrivains à commenter, dans son Histoire des animaux, les yeux vestigiaux des taupes, les appelant « stoppés dans leur développement »[2]. Cependant, c'est seulement dans les derniers siècles que les vestiges anatomiques sont devenus un sujet d'études sérieuses. En 1798, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire nota à propos des structures vestigiales :

« Alors qu'ils sont inutiles dans cette circonstance, ces rudiments... n'ont pas été éliminés, parce que Natura non facit saltus : la Nature ne travaille jamais par saut rapides, et elle laisse toujours des vestiges d'un organe, même s’il est complètement superflu, si cet organe joue un rôle important parmi les autres espèces de la même famille[3]. »

Son collègue, Jean-Baptiste de Lamarck, cita un certain nombre de structures vestigiales dans son livre de 1809 Philosophie Zoologique. Lamarck nota que les rats taupes aveugles de « Olivier, qui vit sous terre, et qui n'est apparemment pas exposé à la lumière du jour, encore moins que la taupe, a simplement perdu l'usage de la vue : au point qu'il ne montre plus que des vestiges de cet organe[4] ».

Charles Darwin était très familier avec le concept de structures vestigiales, bien que le terme n'existât pas à son époque. Il fit une liste d'un certain nombre d'entre elles dans la filiation de l'homme, en y incluant les muscles intrinsèques de l'oreille externe, les dents de sagesse, l'appendice, le coccyx, les poils corporels, et la membrane nictitante dans le coin de l'œil humain. Darwin nota aussi dans L'Origine des espèces, qu'une structure vestigiale peut être inutile dans sa fonction primaire, mais peut conserver un rôle anatomique secondaire : « Un organe servant deux usages, peut devenir rudimentaire ou très avorté pour l'un, même le plus important des usages, et demeurer parfaitement efficient pour l'autre… Un organe peut devenir rudimentaire pour son usage propre, et être utilisé pour un objectif distinct[5]. »

En 1893, l'anatomiste allemand Robert Wiedersheim (1848-1923) publia une liste de 86 organes humains qui ont, selon ses mots, « perdu leur signification originale et physiologique ». Théorisant qu'ils étaient des vestiges de l'évolution, il les appela « vestigiaux[6] ». Depuis, la fonction de certaines de ces structures a été découverte, alors que d'autres vestiges anatomiques ont été mis au jour, faisant principalement de la liste un sujet d'intérêt en tant qu'enregistrement de la connaissance de l'anatomie humaine du moment. Des versions plus tardives de la liste de Wiedersheim ont fourni jusqu'à 180 « organes vestigiaux » humains. C'est pourquoi le zoologiste Newman déclara dans le Scopes Monkey Trial que « Il y a, selon Wiedersheim, pas moins de 180 structures vestigiales dans le corps humain, ce qui est suffisant pour faire d'un homme un véritable musée d'antiquités ambulant ».

Indices de l'évolution

Les structures vestigiales sont souvent homologues aux structures qui sont fonctionnelles chez d'autres espèces. De ce fait, les structures vestigiales peuvent être considérées comme des preuves de l'évolution, le processus par lequel des caractères bénéfiques héritables apparaissent dans une population au cours d'une longue période de temps. L'existence des organes vestigiaux peut être attribuée aux changements dans l'environnement et dans les comportements de l'organisme en question. Alors que la fonction de la structure n'est plus bénéfique à la survie, la probabilité que la descendance future hérite la forme « normale » de la structure diminue.

Les versions vestigiales de la structure peuvent être comparées avec la version originale de la structure dans d'autres espèces afin de déterminer l'homologie de la structure vestigiale. Des structures homologues indiquent un ancêtre commun avec les organismes ayant une version fonctionnelle de la structure[7].

Exemples

Chez les animaux

La lettre c dans l'image indique les pattes non-développées postérieures d'une baleine.

Il existe, sous la gorge de certaines chèvres, deux appendices qui n'ont apparemment aucune fonction…

Chez la baleine et les autres cétacés, on peut trouver de petits os de pattes vestigiales enchâssés profondément au sein du dos du corps. ce sont les reliques des pattes de leurs ancêtres terrestres. Chez les siréniens (lamantin), le même phénomène est observé.

Les reptiles sont des ovipares amniotes. Au cours de l'évolution, les mammifères sont toujours des amniotes. La conservation de l'amnios est bénéfique, car il permet de protéger l'embryon des chocs et de la déshydratation. C'est aussi une adaptation de la vie aquatique à la vie terrestre.

Chez les humains

Les muscles connectés à l'oreille de l'homme ne se développent pas suffisamment pour avoir la même mobilité que celle des singes.

Bien que la liste des structures vestigiales humaines est maintenant restée plus ou moins la même, l'utilité relative de certaines structures de la liste est sujet à débat. Ci-dessous sont données certaines des structures souvent incluses dans cette liste :

L’appendice est un vestige du cæcum, un organe qui était utilisé pour digérer la cellulose par les ancêtres herbivores des humains. Des organes analogues chez d'autres animaux similaires aux humains continuent à exercer cette fonction, alors que d'autres animaux mangeurs de viande sont susceptibles d'avoir des appendices diminués de manière similaire. Cependant cette qualification est remise en cause par des chercheurs du Centre médical de l’université Duke (Durham, Caroline du Nord, États-Unis) qui expliquent que le rôle de l'appendice est fondamental dans la survie de l'espèce car il sert d'abri à des bactéries assurant le bon fonctionnement de l'appareil digestif et empêchant l'installation de bactéries pathogènes en cas d'indigestion suivie de diarrhée. Cet organe aurait donc toute son utilité chez les populations des pays en voie de développement fréquemment sujets à ce genre de pathologies[8]. Par ailleurs, l'appendice produit une partie des immunoglobulines de notre organisme.

Le coccyx est le vestige de la queue (appendice caudal) ayant été perdu chez l'homme. Il y a de petits muscles qui y sont attachés, ils sont eux-mêmes vestigiaux. Le plica semilunaris (petit morceau de tissu dans le coin de l'œil) est le vestige de la membrane nictitante de certains vertébrés (troisième paupière reptilienne).

Organe vestigial des griffes reptiliennes, les ongles ont un rôle certes réduit par rapport aux antiques griffes, mais ne sont pas moins fonctionnels.

Controverses

Du fait que les organes vestigiaux sont utilisés comme des preuves étayant la théorie de l'Évolution, certains créationnistes s'opposent à la validité de cette idée. Ils mettent en doute le fait que ces organes soient vraiment inutiles, puisqu'ils croient que Dieu a donné à chaque organisme ses organes pour une raison et un usage spécifiques.

S.R. Scadding (lui-même évolutionniste) du département de zoologie de l’université de Guelph affirmait : « Au fur et à mesure de l'augmentation de nos connaissances, la liste des structures vestigiales a diminué. Wiedersheim pouvait en répertorier environ 100 chez l’humain, les auteurs récents en décrivent habituellement 4 ou 5. Même cette courte liste de structures vestigiales chez l’humain est discutable. »

« Anatomiquement, l’appendice démontre des évidences de fonction lymphatique… »

« Le coccyx sert de point d’attache à plusieurs muscles et ligaments incluant le gluteus maximus. »

« Le pli semilunar de l’œil participe au nettoyage et à la lubrification du globe oculaire. »

« Puisqu'il est impossible d'identifier sans ambigüité les structures inutiles et puisque la structure de l'argumentation utilisée n'est pas valide scientifiquement, j'en conclus que les organes atrophiés ne constituent pas une preuve pour la théorie de l'évolution[9]. »

A contrario, on peut légitimement penser que l'acquisition ou la conservation d'une seconde fonction chez ces organes vestigiaux est un indice d'une adaptation des espèces et, partant, de leur "évolution".

Note

Le tout est de comprendre ce qu'on identifie comme structures vestigiales, ce qui montre l'ambigüité de cette notion. Les structures (identifiées comme) vestigiales sont des indices d'un processus évolutionniste si elles sont comparées aux structures homologues des espèces apparentées qui ont un développement différent, ainsi que la comparaison avec les lignées éteintes. C'est dans cette perspective que cette notion a sa pertinence.

Références

  1. Muller, G. B. (2002) "Vestigial Organs and Structures." in Encyclopedia of Evolution. Mark Pagel, editor in chief, New York: Oxford University Press. pp 1131-1133
  2. Aristote, [[Histoire des animaux (Aristote)|]], I, 9.
  3. St. Hilaire, Geoffroy (1798). « Observations sur l'aile de l'Autruche, par le citoyen Geoffroy », La Décade Égyptienne, journal littéraire et d'économie politique 1 (pp. 46–51).
  4. Jean-Baptiste de Lamarck (1809). Philosophie zoologique ou exposition des considérations relatives à l'histoire naturelle des animaux.
  5. Darwin, Charles (1859). L'Origine des espèces. John Murray: London.
  6. Wiedersheim, Robert (1893). The Structure of Man: An Index to His Past History. London: Macmillan and Co.
  7. Reeder, Alex. "Evolution." Bioweb. 29 Dec 1997. 8 Jun 2006 <http://bioweb.cs.earlham.edu/9-12/evolution/HTML/live.html>.
  8. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/lappendice-serait-utile-a-la-digestion_13180/
  9. Scadding, S. R., «Do ‘Vestigial Organs’ Provide Evidence for Evolution?» Evolutionary Theory, vol. 5 (mai 1981), pp. 173-176.

Annexes

Liens externes