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== Aspects sanitaires ==
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Ils sont le réservoir ou un des réservoirs de nombreux [[pathogène]]s auquel l'homme est sensible ([[peste]], [[échinococcose]], [[maladie de lyme]], [[fièvre hémoragique]], par exemple).
Ils sont le réservoir ou un des réservoirs de nombreux [[pathogène]]s auquel l'homme est sensible ([[peste]], [[échinococcose]], [[maladie de lyme]], [[fièvre hémorragique]], par exemple).


== Bioindicateur ? ==
== Bioindicateur ? ==

Version du 24 juillet 2008 à 10:27

Les micromammifères sont de petits mammifères carnivores, rongeurs, insectivores, etc. classés dans cette catégorie particulière en raison de leur petite taille.

Le rat des moissons est le plus petit rongeur d'Europe (Il ne pèse que 6 g.)

Animaux d'étude et de laboratoire

Certains d'entre eux sont des animaux de laboratoire bien connus (souris, rat, hamster, cobaye, etc.), pour lesquels des souches particulières sont élevées pour la recherche (souris sans poil, individus allergiques ou développant tel type de cancer, ou doté de tel patrimoine génétique, souris transgéniques).

Biologie

Dans la nature, leur comportement reste assez mal connu sauf pour quelques espèces plus faciles à observer ou plus proches de l'homme (hérisson, taupe, écureuil, loir, lérot, rat d'eau, rat noir, rat surmulot, rat musqué, ragondin, lièvre, lapin de garenne).

Études : Ils sont principalement étudiés par piégeage (technique de capture-recapture, avec marquage), par observation sur le terrain ou en laboratoire ou par identification des ossements trouvés dans les pelotes de réjection de rapaces (par exemple une étude[1] de plus de 20 000 pelotes de Tyto alba a permis dans le Limousin d'identifier et étudier la distribution de vingt-deux petits mammifères).
Les chauve-souris sont étudiées à l'aide de détecteurs d'ultrasons et la capture au filet ou l'observation de leurs gîtes.

Les micromammifères, souvent nocturnes et fouisseurs, certains sont arboricoles (écureuil), certains ont appris à voler (chauve-souris) ou à planer (certains écureuils), tous ayant des fonctions écologiques complexes.

Dynamiques des population

La dynamique de population de ces espèces souvent discrètes a longtemps été mal connue dans la nature. Des techniques d'évaluation par la ménthode capture-recapture associée à la collecte de poils servant à identifier leurs porteurs par analyse de leur ADN ont permis de mieux dénombrer les populations, y compri des très petites espèces telles que le rat des moissons. La démograhie des micromammifères est souvent caractérisée par des cycles courts, contrôlés par de complexes boucles de rétroactions faisant intervenir leur système hormonal, la disponibilité en nourriture, les taux de prédation, ou encore des épidémies, tous ces facteus étant eux-mêmes influences par les aléas climatiques et les incendies, sècheresse, inondations qui peuvent en découler.

Aspects sanitaires

Ils sont le réservoir ou un des réservoirs de nombreux pathogènes auquel l'homme est sensible (peste, échinococcose, maladie de lyme, fièvre hémorragique, par exemple).

Bioindicateur ?

Chaque espèce est généralement typique d'un milieu et d'une zone géographique ou climatique. Certaines pullulations ou disparitions peuvent être des signes de déséquilibres écologiques.
Des atlas sont dressés aux échelles régionales, nationales et supranationales pour le suivi de ces espèces, dont certaines peuvent être considérées comme de bons indicateurs de qualité ou dégradation de milieux.

Liste de micromammifères

En Europe et en France
On rencontre en France près d'une quarantaine de micromammifères, le plus petit étant la Pachyure étrusque

Quelques micromammifères de France :

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

  • Vincent Mistrot, Les micromammifères, marqueurs de l'anthropisation du milieu, Etudes rurales, 153-154 La très longue durée. Lire le document

Notes et références