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''« Guerre de mouvement sur de vastes espaces, la Deuxième Guerre mondiale a été une guerre du moteur. »''<ref>Yves Durand, ''Histoire de la Seconde Guerre mondiale'', Éditions complexes, 1997, {{p.|195}}</ref>
''« Guerre de mouvement sur de vastes espaces, la Deuxième Guerre mondiale a été une guerre du moteur. »''<ref>Yves Durand, ''Histoire de la Seconde Guerre mondiale'', Éditions complexes, 1997, {{p.|195}}</ref>


=== Chars et transports motorisés ===
=== Chars et porn club transports motorisés ===
L'usage généralisé des chars est une première illustration de cette tendance à la motorisation. Alors que l'armée française fait le choix d'une dispersion des chars, mis au service des unités d'infanterie, les Allemands en adoptant une tactique basée sur l'utilisation des chars groupés sortent vainqueurs de la campagne de France. La conception du char lui-même oscille entre deux tendances : la puissance et la maniabilité. L'expérience de la [[guerre d'Espagne]] a montré que le blindage est moins important que la silhouette basse, moins vulnérable, la tourelle mobile à 360° et la puissance du canon, mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une croissance en poids, en blindage et en puissance de feu. Ainsi, le char allemand [[Panzerkampfwagen VI Tiger|Tigre I]] pèse {{Unité|57|tonnes}}. L'Américain [[Sherman M4]] et le Soviétique [[T34]], utilisés jusqu'à la fin de la guerre restent dans la gamme des {{Unité|30|tonnes}}. La concentration de chars dans des divisions blindées permettent de mener des guerres éclairs (''[[Blitzkrieg]]''), comme la [[bataille de France]] en mai-juin 1940 remportée par les Allemands. La plus grande concentration de chars a eu lieu lors de la [[bataille de Koursk]], en Russie, en {{date||juillet|1943}}. Les progrès des chars vont de pair avec les progrès de l'armement antichar : l'usage de la [[charge creuse]] permet de percer des blindages de plus en plus épais. Des tubes lance-roquettes comme le [[bazooka]] permettent aux fantassins de disposer contre les chars de la puissance d'un artilleur<ref>Yves Durand, ''Histoire de la Seconde Guerre mondiale'', Éditions complexes, 1997, {{p.|196-199}}</ref>.
L'usage généralisé des chars est une première illustration de cette tendance à la motorisation. Alors que l'armée française fait le choix d'une dispersion des chars, mis au service des unités d'infanterie, les Allemands en adoptant une tactique basée sur l'utilisation des chars groupés sortent vainqueurs de la campagne de France. La conception du char lui-même oscille entre deux tendances : la puissance et la maniabilité. L'expérience de la [[guerre d'Espagne]] a montré que le blindage est moins important que la silhouette basse, moins vulnérable, la tourelle mobile à 360° et la puissance du canon, mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une croissance en poids, en blindage et en puissance de feu. Ainsi, le char allemand [[Panzerkampfwagen VI Tiger|Tigre I]] pèse {{Unité|57|tonnes}}. L'Américain [[Sherman M4]] et le Soviétique [[T34]], utilisés jusqu'à la fin de la guerre restent dans la gamme des {{Unité|30|tonnes}}. La concentration de chars dans des divisions blindées permettent de mener des guerres éclairs (''[[Blitzkrieg]]''), comme la [[bataille de France]] en mai-juin 1940 remportée par les Allemands. La plus grande concentration de chars a eu lieu lors de la [[bataille de Koursk]], en Russie, en {{date||juillet|1943}}. Les progrès des chars vont de pair avec les progrès de l'armement antichar : l'usage de la [[charge creuse]] permet de percer des blindages de plus en plus épais. Des tubes lance-roquettes comme le [[bazooka]] permettent aux fantassins de disposer contre les chars de la puissance d'un artilleur<ref>Yves Durand, ''Histoire de la Seconde Guerre mondiale'', Éditions complexes, 1997, {{p.|196-199}}</ref>.



Version du 3 février 2014 à 17:25

La Seconde Guerre mondiale a vu un développement très important des armes de tous types, en puissance et en quantité.

Généralités

« Guerre de mouvement sur de vastes espaces, la Deuxième Guerre mondiale a été une guerre du moteur. »[1]

Chars et porn club transports motorisés

L'usage généralisé des chars est une première illustration de cette tendance à la motorisation. Alors que l'armée française fait le choix d'une dispersion des chars, mis au service des unités d'infanterie, les Allemands en adoptant une tactique basée sur l'utilisation des chars groupés sortent vainqueurs de la campagne de France. La conception du char lui-même oscille entre deux tendances : la puissance et la maniabilité. L'expérience de la guerre d'Espagne a montré que le blindage est moins important que la silhouette basse, moins vulnérable, la tourelle mobile à 360° et la puissance du canon, mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une croissance en poids, en blindage et en puissance de feu. Ainsi, le char allemand Tigre I pèse 57 tonnes. L'Américain Sherman M4 et le Soviétique T34, utilisés jusqu'à la fin de la guerre restent dans la gamme des 30 tonnes. La concentration de chars dans des divisions blindées permettent de mener des guerres éclairs (Blitzkrieg), comme la bataille de France en mai-juin 1940 remportée par les Allemands. La plus grande concentration de chars a eu lieu lors de la bataille de Koursk, en Russie, en . Les progrès des chars vont de pair avec les progrès de l'armement antichar : l'usage de la charge creuse permet de percer des blindages de plus en plus épais. Des tubes lance-roquettes comme le bazooka permettent aux fantassins de disposer contre les chars de la puissance d'un artilleur[2].

Parallèlement à l'utilisation de chars, on assiste tout au long de la guerre à un accroissement des transports motorisés des troupes, au détriment des chevaux, encore très présents tant du côté français que du côté allemand lors de la bataille de France ou encore sur le front de l'Est. La division blindée américaine de 1944, sera, elle, entièrement motorisée.

Aviation

Les immenses progrès de l'aviation réalisés entre les deux guerres vont donner aux différents avions de guerre une place de première importance. L'amélioration des structures de l'avion permet aux chasseurs-bombardiers comme le Stuka d'opérer des bombardements en piqué et surtout de prendre toute leur part dans les combats terrestres. Les bombardiers lourds comme la forteresse volante américaine, dont le rayon d'action atteint, à la fin de la guerre, 5 000 kilomètres sont utilisés dans des raids massifs de mille avions et plus, mettant ainsi en œuvre le concept de bombardement stratégique. Pour contrer les bombardiers, les belligérants font usage de leurs avions de chasse et de canon de défense antiaérienne (DCA). C'est l'efficacité de la DCA qui oblige à organiser les opérations de bombardement la nuit. On demande aux avions de chasse d'assurer la maitrise de l'espace aérien sur un champ de bataille ou sur un front donné[3].

Les dernières semaines mois du conflit verra l'apparition au combat des premiers avions à réaction côté allemand (Messerschmitt Me 262) et côté Allié (Gloster Meteor ou Lockheed P-80 Shooting Star) mais trop tardivement et en trop petit nombre pour influer sur la fin de la guerre.

Lutte antiaérienne

La DCA doit son efficacité aux tout nouveaux radars qui l'assistent et permettent de surveiller le ciel. À partir de 1942, les bombardiers sont équipés de radars. D'une façon générale, les télécommunications font partie intégrante de l'arsenal militaire. Les blindés allemands sont reliés entre eux par radio dès 1939, alors que leurs adversaires français ne le sont que très partiellement. Les techniques de chiffrage et de déchiffrage suivent l'évolution des techniques. Les Allemands utilisent la machine de codage Enigma, mais le déchiffrement d'Enigma par les alliés occidentaux est un facteur fondamental qui leur permet d'inverser le cours de la bataille de l'Atlantique et d'assurer finalement leur victoire finale.

Marine

Sur mer, avant la Guerre, on a assisté à un renforcement incessant des blindages des cuirassés, mais ces superstructures et ces moyens de combat exposés sur de larges appontements restent très vulnérables aux dégâts causés, par exemple, par les bombardements en piqué. Le cuirassé cesse d'être le roi des batailles navales, alors que le porte-avions qui peut embarquer de 50 à 60 appareils, prend un rôle de plus en plus crucial, surtout lorsque le théâtre des opérations est éloigné de la base terrestre, comme c'est le cas, pour les États-Unis ou le Japon dans les batailles du Pacifique. Le porte-avions devient la pièce centrale d'un dispositif où les autres navires deviennent ses auxiliaires[4].

Comme lors de la Première Guerre mondiale, les sous-marins sont largement employés pour bloquer l'approvisionnement ennemi, mais la lutte anti-sous-marine a fait des progrès grâce aux sonars dont les premiers développements datent de la guerre 14-18 mais qui deviennent pleinement opérationnels.

Nouvelles armes

À la fin de la Seconde Guerre, de nouvelles armes font irruption sur le champ de bataille, comme la torpille acoustique inventée par l'Allemagne (qui comme son nom l'indique se dirige vers les moteurs des navires alliés), l'avion-robot V1 lancé pour la première fois par les Allemands sur l'Angleterre dans la nuit du 13 au 14 ou le missile V2, premier missile balistique de l'histoire, lancé pour la première fois sur Londres le [4]. Contrairement aux craintes des Alliés, les Allemands n'avaient pas de projet avancé de bombe atomique[5]. Les Américains, au contraire, avaient mis à partir de de gigantesques ressources dans le Projet Manhattan qui aboutit le 16 juillet 1945, après la reddition de l'Allemagne, à la première explosion nucléaire dans le désert du Nouveau-Mexique et aux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945.

Axe

Allemagne nazie

Armée (Wehrmacht)

Le drapeau de guerre du Troisième Reich.
Armes d'infanterie
Lance-roquettes
Chars


Véhicules blindés
Chenillés et semi-chenillés
Tracteurs d'artillerie
Canons d'assaut
Chasseurs de chars
Artilleries tractées
Canons automoteur
Canons antichar
Canons antiaériens
Canons antiaériens chenillés
Lance-roquettes multiples

Aviation (Luftwaffe)

Insigne de la Wehrmacht

Italie

Chars

Chasseurs de char

Canons d'assaut

Canons automoteur

Automitrailleuse

Canons antichar

  • de 37 mm
  • de 47 mm
  • de 75 mm

Aviation

Japon

Armes légères

Chars

Canons automoteur

Automitrailleuse

Canons antichar

  • de 37 mm
  • de 47 mm

Aviation

Alliés

États-Unis

Armes de poing
Fusils
Pistolets mitrailleurs
Mitrailleuses
Lances roquettes
Grenades

Chars

Chasseurs de char

Automitrailleuse

Obusier

Artillerie autopropulsée

Canons antichars

Bombes

Aviation

Cocarde de l'United States Army Air Forces de 1943 à 1947.


 Curtiss SB2C Helldiver

France

Armes légères

Chars

Automitrailleuses

Chenillettes

Semi chenillés

Aviation

Cocarde tricolore française

Sources : france1940.free.fr pour les avions et les prototypes de véhicules, mod France 1940 pour Close Combat 3 pour le restant

Belgique

Chars

Royaume-Uni

Chars

Chars d'infanterie

Chasseurs de char

Canons automoteur

Automitrailleuse

Canons antichar

  • de 2 Pdr
  • de 6 Pdr
  • de 17 Pdr

Aviation

Cocarde de la Royale Air Force

URSS

Lance-roquettes multiples:

Chars légers

Chars moyens

Chars lourds

Canons d'assaut

Chars d'infanterie

Chasseurs de char

Automitrailleuse

Armes légères

Canons antichar

Aviation





Finlande

Arme de poing: Lathi L-35.

Mitraillette: Suomi KP31.

Fusil à verrou: Mosin Nagant M39 (version finlandaise du Mosin-Nagant russe).

Les apports

  • le viseur gyroscopique (avec son vernier, le collimateur suivant l'appareil automatiquement en fonction des mouvements de l'avion tireur)

Allemands

  • la recherche atomique
  • la fusée
  • l'aile en flèche
  • le fusil d'assaut
  • le submersible rapide (type XXI)
  • les missiles et le guidage par fils
  • les avions à réaction

Alliés

  • le guidage de bombardiers
  • la détection radar
  • le fusil semi-automatique de dotation
  • la radio électricité embarquée, grâce à la miniaturisation des composants.
  • l'aéronavale
  • les calculateurs
  • les obus APDS

Voir aussi

Références

  1. Yves Durand, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, Éditions complexes, 1997, p. 195
  2. Yves Durand, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, Éditions complexes, 1997, p. 196-199
  3. Yves Durand, Histoire de la Seconde Guerre mondiale, Éditions complexes, 1997, p. 204-207
  4. a et b Yves Durand p. 208-210
  5. Franck Charles, Opération Epsilon, Flammarion, 1993

Lien externe

Articles connexes