« Scantrad » : différence entre les versions

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mangas est trop restreint car il ne désigne que la BD japonaise, hors, les scanlations concernent généralement les BD coréennes ! Aujourd'hui, plus personne ne télécharge en peer-to-peer les scans car de nombreux sites inetrnets -gratuits- sont à portée de main. Il y a des centaines d'équipes de traductions... rien qu'en France... donc on atteint très très facilement le millier, si ce n'est pas plus, pour le monde entier. Parler du fonctionnement est assez intéressant
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[[Fichier:Mangas lesen empety.jpg|vignette|Planche d'un manga "nettoyée" avant traduction.]]
{{travail inédit|date=septembre 2014}}
Une '''''scanlation''''', parfois aussi nommé '''''scanslation''''', '''''scantrad''''' ou '''''mangascan''''', fait référence à une [[Bande dessinée en ligne|bande dessinée]] qui a été [[Numériseur de document|numérisé]] (scanné) et [[Traduction amatrice|traduit par des fans]] depuis sa [[langue]] originale (habituellement le [[japonais]], le [[coréen]] ou le [[Langues chinoises|chinois]]) ou bien depuis une autre ''scanlation'' (souvent anglaise) vers une autre.
Un '''''scantrad''''' (« [[Numérisation|scan]] + [[traduction]] »), parfois aussi nommé '''''scanlation''''' scan + ''translation'' »), fait référence à un [[manga]] qui a été [[Numériseur de document|numérisé]] et [[Traduction amatrice|traduit par des fans]] depuis sa [[langue]] originale (habituellement le [[japonais]], le [[coréen]] ou le [[Langues chinoises|chinois]]) vers une autre.


Les ''scantrads'' sont généralement distribués [[Gratuité (économie)|gratuitement]] sur [[Internet]], en téléchargement ou directement disponibles en ligne.
Les ''scanlations'' les plus populaires sont les [[Webtoon|webtoons]]. En effet, la version originale étant numérique, il n'y a pas besoin d'acheter ni de scanner l'œuvre originale.


== Histoire ==
Les ''scanlations'' sont généralement distribuées [[Gratuité (économie)|gratuitement]] sur [[Internet]] de diverses manières, généralement sur des sites internets ou bien par exemple en {{lang|en|''[[peer-to-peer]]''}} ou par [[Internet Relay Chat|IRC]].
Le ''scantrad'' apparaît dans les années 1990<ref name="hadopi" />, puis se développe fortement au début des années 2000<ref name="lefigaro" />. La [[culture japonaise]] commence alors à s'importer en [[Occident]], mais peu d'œuvres bénéficient d'une traduction officielle. Des traductions non-officielles et [[Bénévolat|bénévoles]] de mangas par des groupes de [[Fan (admirateur)|fans]] — appelés « ''teams'' » — voient donc le jour, pour répondre à la demande. Après leur traduction, les chapitres sont mis en ligne, souvent sur des [[blog]]s. Les standards de qualité de ces traductions sont initialement élevés et leurs lecteurs font facilement savoir un éventuel mécontentement<ref name="hadopi">{{Lien web |langue=fr |titre=La diffusion dématérialisée de BD et mangas en France |url=https://hadopi.fr/sites/default/download/HADOPI_Rapport_BD_numerique.pdf |passage=p. 9-10 |site=hadopi.fr |date=22 décembre 2017 |consulté le=11/09/2021}}</ref>.


Progressivement, des sites regroupant des traductions de différentes œuvres par différents groupes de traducteurs font leur apparition. Ces sites cherchent à réaliser des bénéfices par l'affichage de publicités. Afin d'être les premiers à diffuser un ''scantrad'' lorsqu'il est mis en ligne, ils délaissent parfois les standards de qualité existant auparavant<ref name="hadopi" />{{,}}<ref name="lefigaro" />, par exemple en acceptant des [[Traduction automatique|traductions automatisées]] par logiciel.
==Histoire==
Au départ, la raison d'être des ''scanlations'' était que les mangas n'étaient disponibles que dans le pays d'origine et difficiles à importer. Ainsi, des Japonais numérisaient les mangas et les envoyaient à des amis aux États-Unis ou en Europe. Le phénomène s'est ensuite grandement amplifié, et s'est aussi étendu (dans une moindre mesure) à des bandes dessinées franco-belges, notamment ''Spirou''.


Du fait des délais importants entre la première parution d'un chapitre de manga dans un [[Magazine de prépublication de manga|magazine de prépublication]] et sa publication à l'étranger dans un [[Tankōbon|volume relié]], la pratique du ''scantrad'' n'a pas disparu malgré la diversification de l'offre disponible<ref name="hadopi" />. Afin de respecter les droits de diffusion, les fans suppriment leurs traductions lorsqu'une version légale paraît. Les sites repostant les chapitres, quant à eux, agissent de manière plus décomplexée<ref name="lefigaro">{{Lien web |langue=fr |prénom=Arthur |nom=Bayon |titre=Enquête sur le «scantrad», le piratage de mangas à l'échelle industrielle |url=https://www.lefigaro.fr/bd/enquete-sur-le-scantrad-le-piratage-des-mangas-a-l-echelle-industrielle-20200717 |date=17/07/2020 |site=LEFIGARO |consulté le=2021-09-11}}</ref>.
Aujourd'hui, il y a des milliers de groupes de traduction, la plupart pour traduire les mangas, [[Manhwa|manhwas]] et [[Manhua|manhuas]] vers l'anglais. Un mouvement parallèle, le ''[[fansub]]'' qui consiste à sous-titrer les ''[[anime]]'', s'est développé de façon tout à fait similaire.


== Rapports avec les auteurs et éditeurs ==
== Fonctionnement ==
=== Statut légal ===
Une équipe de traduction est généralement composée de plusieurs personnes ayant un rôle bien défini et des compétences particulières.
Les ''scantrads'' violent la législation sur le [[droit d'auteur]], puisqu'ils modifient et redistribuent l'œuvre sans l'accord des [[Ayant droit|ayants droit]]. Le fait qu'aucun bénéfice commercial ne soit recherché par ceux qui les réalisent ou encore le fait que les personnes morales ou physiques détentrices des droits n'aient pas cherché à vendre leurs œuvres dans les pays en question ne constituent pas une exception de défense.


En 2019, au Japon, trois hommes sont condamnés à des peines de prison pour leur implication dans la mise en ligne de mangas piratés. En France, les éditeurs parviennent facilement à faire retirer les œuvres dont ils ont les droits de diffusion des sites également localisés en France. En revanche, lorsque le site est hébergé à l'étranger, ses propriétaires restent peu inquiétés par les menaces juridiques<ref name="lefigaro" />.
Tout d'abord, le ''raws hunter'', son but est de trouver et télécharger les ''raws'' (planches originales de la bande dessinée).


En outre, les éditeurs se plaignent que les moteurs de recherche comme [[Google]] référencent les sites illégaux et qu'aucune démarche juridique n'est possible tant qu'une version numérique officielle n'est pas disponible<ref name="lefigaro" />. Cela signifie que les fans de manga traduisent eux-mêmes les mangas japonais en français et les publient en ligne.
Ensuite, le traducteur, il traduit généralement depuis une scanlation anglaise.


=== Effets du ''scantrad'' sur les ventes ===
Le ''check'' doit ensuite vérifier le texte traduit (vocabulaire, orthographe, syntaxe, grammaire, etc...).
À ses débuts, le ''scantrad'' permet aux [[Bande dessinée|bandes dessinées]] d'origine japonaise de se faire connaître<ref name="hadopi" />.


Les [[Éditeur (métier)|éditeurs]] constatent que la pratique du ''scantrad'' n'a pas forcément d'effet négatif sur les ventes des œuvres au format papier ; de nombreux fans achètent les traductions officielles à leur sortie même en ayant déjà lu les traductions amateures en ligne. En revanche, les formats numériques payants souffrent de la concurrence du gratuit ; la version officielle étant victime de ses délais dans ce format également<ref name="hadopi" />{{,}}<ref name="lefigaro" />.
Le ''cleaner'' doit ensuite effacer tout le texte présent sur les planches et, si besoin, redessiner derrière le texte effacé (dans le cas où le texte n'était pas dans une bulle); il utilise généralement [[Adobe Photoshop|Photoshop]] ou [[Photopea]].


Le succès d'une œuvre en ligne ne présage pas toujours un succès de l'œuvre une fois publiée. Ainsi, Grégoire Hellot de [[Kurokawa]] affirme que les ventes de la série ''Kenichi, le disciple ultime'' n'ont pas décollé, malgré une place dans le top 5 sur les sites de ''scantrad''. De même, selon Bruno Pham d'[[Akata]], la série ''World War Demons'' a eu beaucoup de succès en ligne mais très peu au format papier<ref name="lefigaro" />.
L'éditeur doit, quant à lui, replacer le texte traduit sur la planche; il utilise également Photoshop ou Photopea.


=== Les plateformes légales ===
Pour finir, le ''quality check'' (souvent appelé ''QC'' ou ''QCheck'') vérifie la version finale.
Pour pallier ce manque à gagner, plusieurs plateformes de lecture numérique ont vu le jour ces dernières années.


* [[Izneo]] propose de nombreux titres en achat à l'acte et existe depuis 2010 ;
Le chapitre est alors prêt à être publié sur le site internet de l'équipe de traduction ou sur des sites recensant un maximum d'œuvres traduites.


* Mangas.io, lancée officiellement en 2020 par Romain Régnier<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mangas.io aka le "Netflix du manga" va bientôt ouvrir ses portes |url=https://www.purebreak.com/news/one-piece-my-hero-academia-mangas-io-aka-le-netflix-du-manga-va-bientot-ouvrir-ses-portes/193990 |site=purebreak.com |consulté le=2022-06-03}}</ref>, propose quant à elle un service à l'abonnement, sur un modèle très similaire à celui de [[Netflix]] ;
== Statut légal ==
Les ''scanlations'' violent la législation sur le droit d'auteur, puisqu'elles modifient et redistribuent l'œuvre sans l'accord des ayants droit. Le fait qu'aucun bénéfice commercial ne soit recherché par ceux qui les réalisent ou encore le fait que les personnes morales ou physiques concernées n'ont de toute façon pas cherché à vendre leurs œuvres dans les pays en question ne constituent pas une exception de défense{{refnec}}.


* la plus récente, [[Piccoma]], arrivée en France en 2022, propose quant à elle un système de monnaie virtuelle<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=piccoma Europe : la première application de webtoons au Japon arrive en France |url=https://actualitte.com/article/105287/acteurs-numeriques/piccoma-europe-la-premiere-application-de-webtoons-au-japon-arrive-en-france |site=ActuaLitté.com |consulté le=2022-06-03}}</ref>.
== La réécriture ==


== La réécriture ==
La réécriture est une variante de la ''scanlation'', qui consiste à inventer un dialogue plutôt que traduire celui de l'original. Généralement fait par un fan qui ne connaît pas la langue de la BD qu'il veut avoir dans sa propre langue, pour s'amuser seul ou pour la partager avec des amis ou bien sur un forum.


La réécriture est une variante du ''scantrad'', qui consiste à inventer un dialogue plutôt que traduire celui de l'original. Généralement fait par un fan qui ne connaît pas la langue de la BD qu'il veut avoir dans sa propre langue, pour s'amuser seul ou pour la partager avec des amis ou bien sur un forum.
Elle peut changer le ton de l'œuvre et éventuellement faire une parodie avec des dialogues décalés par rapport aux dessins. C'est une sorte de ''[[fan art]]'', mais beaucoup sont contre ces pratiques clandestines qui dénaturent l'œuvre originale et induisent en erreur, car souvent rien n'est indiqué sur l'origine de la BD.


Elle peut changer le ton de l'œuvre et éventuellement faire une [[parodie]] avec des dialogues décalés par rapport aux dessins. C'est une sorte de ''[[fan art]]'', mais beaucoup sont contre ces pratiques clandestines qui dénaturent l'œuvre originale et induisent en erreur, car souvent rien n'est indiqué sur l'origine de la BD.
==Voir aussi==


== Références ==
===Articles connexes===
{{Références}}


== Articles connexes ==
* [[Manga]]
* [[Numériseur de document]]
* [[Glossaire de l'anime et du manga]]
* [[Traduction]]
* [[Traduction amatrice]]
*[[Traduction amatrice]]
* [[Fansub]]
* [[Fansub]]


== Bibliographie ==
===Liens externes===
* {{Article|langue=fr|prénom=Ségolène |nom=Misselyn|titre=Scantrad : le phénomène qui perturbe lourdement le marché du manga japonais|périodique=[[RTBF]]|date=2021-12-31|lire en ligne=https://www.rtbf.be/article/scantrad-le-phenomene-qui-perturbe-lourdement-le-marche-du-manga-japonais-10906888|consulté le=2023-02-25}}
* {{Lien web |langue=fr-FR |nom=Ruan |titre=Scantrad : tout savoir sur le phénomène qui bouleverse l'industrie du manga |url=https://technplay.com/scantrad-tout-savoir/ |site=TECHNPLAY.COM |date=2022-12-16 |consulté le=2023-02-25}}
* {{Article|langue=fr-FR|prénom=Camille |nom=Gaveau|titre=Le scantrad et son impact sur l’édition|périodique=[[ActuaLitté]]|date=2021-02-22|lire en ligne=https://actualitte.com/article/98985/legislation/le-scantrad-et-son-impact-sur-l-edition|consulté le=2023-02-25}}


Principaux sites de scanlations francophones: https://reaperscans.fr, https://www.scan-manga.com/ et https://www.mangakawaii.net
{{Portail|Animation et bande dessinée asiatiques|Internet}}
{{Portail|Animation et bande dessinée asiatiques|Internet}}



Dernière version du 19 mai 2023 à 09:04

Planche d'un manga "nettoyée" avant traduction.

Un scantrad (« scan + traduction »), parfois aussi nommé scanlation (« scan + translation »), fait référence à un manga qui a été numérisé et traduit par des fans depuis sa langue originale (habituellement le japonais, le coréen ou le chinois) vers une autre.

Les scantrads sont généralement distribués gratuitement sur Internet, en téléchargement ou directement disponibles en ligne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le scantrad apparaît dans les années 1990[1], puis se développe fortement au début des années 2000[2]. La culture japonaise commence alors à s'importer en Occident, mais peu d'œuvres bénéficient d'une traduction officielle. Des traductions non-officielles et bénévoles de mangas par des groupes de fans — appelés « teams » — voient donc le jour, pour répondre à la demande. Après leur traduction, les chapitres sont mis en ligne, souvent sur des blogs. Les standards de qualité de ces traductions sont initialement élevés et leurs lecteurs font facilement savoir un éventuel mécontentement[1].

Progressivement, des sites regroupant des traductions de différentes œuvres par différents groupes de traducteurs font leur apparition. Ces sites cherchent à réaliser des bénéfices par l'affichage de publicités. Afin d'être les premiers à diffuser un scantrad lorsqu'il est mis en ligne, ils délaissent parfois les standards de qualité existant auparavant[1],[2], par exemple en acceptant des traductions automatisées par logiciel.

Du fait des délais importants entre la première parution d'un chapitre de manga dans un magazine de prépublication et sa publication à l'étranger dans un volume relié, la pratique du scantrad n'a pas disparu malgré la diversification de l'offre disponible[1]. Afin de respecter les droits de diffusion, les fans suppriment leurs traductions lorsqu'une version légale paraît. Les sites repostant les chapitres, quant à eux, agissent de manière plus décomplexée[2].

Rapports avec les auteurs et éditeurs[modifier | modifier le code]

Statut légal[modifier | modifier le code]

Les scantrads violent la législation sur le droit d'auteur, puisqu'ils modifient et redistribuent l'œuvre sans l'accord des ayants droit. Le fait qu'aucun bénéfice commercial ne soit recherché par ceux qui les réalisent ou encore le fait que les personnes morales ou physiques détentrices des droits n'aient pas cherché à vendre leurs œuvres dans les pays en question ne constituent pas une exception de défense.

En 2019, au Japon, trois hommes sont condamnés à des peines de prison pour leur implication dans la mise en ligne de mangas piratés. En France, les éditeurs parviennent facilement à faire retirer les œuvres dont ils ont les droits de diffusion des sites également localisés en France. En revanche, lorsque le site est hébergé à l'étranger, ses propriétaires restent peu inquiétés par les menaces juridiques[2].

En outre, les éditeurs se plaignent que les moteurs de recherche comme Google référencent les sites illégaux et qu'aucune démarche juridique n'est possible tant qu'une version numérique officielle n'est pas disponible[2]. Cela signifie que les fans de manga traduisent eux-mêmes les mangas japonais en français et les publient en ligne.

Effets du scantrad sur les ventes[modifier | modifier le code]

À ses débuts, le scantrad permet aux bandes dessinées d'origine japonaise de se faire connaître[1].

Les éditeurs constatent que la pratique du scantrad n'a pas forcément d'effet négatif sur les ventes des œuvres au format papier ; de nombreux fans achètent les traductions officielles à leur sortie même en ayant déjà lu les traductions amateures en ligne. En revanche, les formats numériques payants souffrent de la concurrence du gratuit ; la version officielle étant victime de ses délais dans ce format également[1],[2].

Le succès d'une œuvre en ligne ne présage pas toujours un succès de l'œuvre une fois publiée. Ainsi, Grégoire Hellot de Kurokawa affirme que les ventes de la série Kenichi, le disciple ultime n'ont pas décollé, malgré une place dans le top 5 sur les sites de scantrad. De même, selon Bruno Pham d'Akata, la série World War Demons a eu beaucoup de succès en ligne mais très peu au format papier[2].

Les plateformes légales[modifier | modifier le code]

Pour pallier ce manque à gagner, plusieurs plateformes de lecture numérique ont vu le jour ces dernières années.

  • Izneo propose de nombreux titres en achat à l'acte et existe depuis 2010 ;
  • Mangas.io, lancée officiellement en 2020 par Romain Régnier[3], propose quant à elle un service à l'abonnement, sur un modèle très similaire à celui de Netflix ;
  • la plus récente, Piccoma, arrivée en France en 2022, propose quant à elle un système de monnaie virtuelle[4].

La réécriture[modifier | modifier le code]

La réécriture est une variante du scantrad, qui consiste à inventer un dialogue plutôt que traduire celui de l'original. Généralement fait par un fan qui ne connaît pas la langue de la BD qu'il veut avoir dans sa propre langue, pour s'amuser seul ou pour la partager avec des amis ou bien sur un forum.

Elle peut changer le ton de l'œuvre et éventuellement faire une parodie avec des dialogues décalés par rapport aux dessins. C'est une sorte de fan art, mais beaucoup sont contre ces pratiques clandestines qui dénaturent l'œuvre originale et induisent en erreur, car souvent rien n'est indiqué sur l'origine de la BD.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « La diffusion dématérialisée de BD et mangas en France », sur hadopi.fr, (consulté le ), p. 9-10
  2. a b c d e f et g Arthur Bayon, « Enquête sur le «scantrad», le piratage de mangas à l'échelle industrielle », sur LEFIGARO, (consulté le )
  3. « Mangas.io aka le "Netflix du manga" va bientôt ouvrir ses portes », sur purebreak.com (consulté le )
  4. « piccoma Europe : la première application de webtoons au Japon arrive en France », sur ActuaLitté.com (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]