« Noam Kaniel » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
AguariZ (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 22 : Ligne 22 :
|site=[[Chante France]]
|site=[[Chante France]]
|consulté le=27 juillet 2020
|consulté le=27 juillet 2020
}}.</ref>{{,}}<ref name="enfants">{{Ouvrage| auteur1 = [[Fanny Biascamano]]| auteur2 = Stéphanie Lohr | titre = Enfants stars| sous-titre = Plus dure sera la chute | éditeur = [[Éditions du Rocher]]| année = 2010 | pages totales = 223 | isbn = 2268069923}}.</ref>. Sa langue maternelle étant l'[[hébreu]], il apprend phonétiquement les paroles de ses chansons en [[français]]<ref name="croix" />. Il s'inscrit dans la veine des enfants chanteurs en vogue dans les {{nobr|[[années 1970]]}} et enregistre plusieurs [[Disque_microsillon#Disque_45_tours|{{nombre|45|tours}}]] entre [[1972 en musique|1972]] et [[1980 en musique|1980]] avec des succès en Israël comme ''{{lang|he-Latn|Ima Sheli}}'' ([[1972 en musique|1972]]), et en France comme ''Dessine-moi le bonheur'', ''Difficile de choisir'' ([[1974 en musique|1974]]), ''Viens maman on va danser'' ([[1975 en musique|1975]]), ''Une maman'', ''Lollipop'' ([[1976 en musique|1976]]), ''Seul'' ([[1978 en musique|1978]]), ''Aime'' ([[1980 en musique|1980]])<ref name="enfants" />.
}}.</ref>{{,}}<ref name="enfants">{{Ouvrage| auteur1 = [[Fanny Biascamano]] | auteur2 = Stéphanie Lohr | titre = Enfants stars | sous-titre = Plus dure sera la chute | éditeur = [[Éditions du Rocher]] | année = 2010 | pages totales = 223 | isbn = 2268069923}}.</ref>. Sa langue maternelle étant l'[[hébreu]], il apprend phonétiquement les paroles de ses chansons en [[français]]<ref name="croix" />. Il s'inscrit dans la veine des enfants chanteurs en vogue dans les {{nobr|[[années 1970]]}} et enregistre plusieurs [[Disque_microsillon#Disque_45_tours|{{nombre|45|tours}}]] entre [[1972 en musique|1972]] et [[1980 en musique|1980]] avec des succès en Israël comme ''{{lang|he-Latn|Ima Sheli}}'' ([[1972 en musique|1972]]), et en France comme ''Dessine-moi le bonheur'', ''Difficile de choisir'' ([[1974 en musique|1974]]), ''Viens maman on va danser'' ([[1975 en musique|1975]]), ''Une maman'', ''Lollipop'' ([[1976 en musique|1976]]), ''Seul'' ([[1978 en musique|1978]]), ''Aime'' ([[1980 en musique|1980]])<ref name="enfants" />.


La carrière de Noam rebondit quand il est sollicité pour enregistrer en [[1978 en musique|1978]] le second [[Générique (œuvre)|générique]] de ''[[Goldorak]]'', intitulé ''Goldorak, le grand'' (le premier l'a été par [[Enriqué]]), qui le médiatisera fortement par la même occasion. Cette chanson, produite par Pierre Delanoë et [[Pascal Auriat]], enregistrée en une nuit alors que Noam était grippé et peu enclin à le faire<ref>{{Interview|nom=Kaniel|prénom=Noam|intervieweur=[[Thierry Ardisson]]|url=https://www.youtube.com/watch?v=PDaaqQ2HrGA?feature=shared&t=557|titre url=Noam : Le petit prince des génériques TV se confie chez Thierry Ardisson|programme= [[Tout le monde en a parlé]]|année= 2011|consulté le=30/04/2024|position=à partir de 9:20}}</ref>, connaît un succès inattendu et son interprétation lui apportera la célébrité (plus de {{nombre|3,5|millions}} d'exemplaires vendus<ref name="enfants" />; voire {{nombre|4|millions}}<ref>{{Lien web|auteur=Romain Brethes|url=https://www.lepoint.fr/pop-culture/goldorak-heros-eternel-ou-doudou-pour-boomers-15-10-2021-2447862_2920.php#11|titre=Goldorak : héros éternel ou doudou pour boomers ?|site=Le Point (Le Point Pop)|date=15 octobre 2021|consulté le=24 avril 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/blockbusters/goldorak-metal-migrant-6893142|titre=Goldorak, metal migrant !|site=Radio France (France inter)|date=9 juillet 2021|consulté le=24 avril 2024}}.</ref>). Ce deuxième générique intervient après que la directrice de l'unité jeunesse d'[[Antenne 2]], [[Jacqueline Joubert]], ait vu une connotation raciste dans le générique de fin, de la première version, ''Va combattre ton ennemi'', toujours chanté par Enriqué, dans lequel figure le mot “race”<ref>{{Lien web|auteur=Nicolas Badrignans|url=https://www.midilibre.fr/2018/09/14/le-choc-goldorak-decryptage-avec-luniversitaire-montpellieraine-sarah-hatchuel,4697640.php|titre=Le "choc" Goldorak : décryptage avec l'universitaire montpelliéraine Sarah Hatchuel|site=Midi Libre|date=25 septembre 2018|consulté le=25 avril 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Vincent Formica|url=https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18713602.html|titre=Goldorak : quel est le meilleur générique ? Retour sur les chansons culte !|site=Allocine|date=4 octobre 2022|consulté le=25 avril 2024}}.</ref>.
La carrière de Noam rebondit quand il est sollicité pour enregistrer en [[1978 en musique|1978]] le second [[Générique (œuvre)|générique]] de ''[[Goldorak]]'', intitulé ''Goldorak, le grand'' (le premier l'a été par [[Enriqué]]), qui le médiatisera fortement par la même occasion. Cette chanson, produite par Pierre Delanoë et [[Pascal Auriat]], enregistrée en une nuit alors que Noam était grippé et peu enclin à le faire<ref>{{Interview|nom=Kaniel |prénom=Noam |intervieweur=[[Thierry Ardisson]] |url=https://www.youtube.com/watch?v=PDaaqQ2HrGA?feature=shared&t=557 |titre url=Noam : Le petit prince des génériques TV se confie chez Thierry Ardisson |programme= [[Tout le monde en a parlé]] |année= 2011 |consulté le=30/04/2024 |position=à partir de 9:20}}.</ref>, connaît un succès inattendu et son interprétation lui apportera la célébrité (plus de {{nombre|3,5|millions}} d'exemplaires vendus<ref name="enfants" /> ; voire {{nombre|4|millions}}<ref>{{Lien web|auteur=Romain Brethes<!-- s’agit-il de Wikidata : Q55628140 ou d’un homonyme ? --> |url=https://www.lepoint.fr/pop-culture/goldorak-heros-eternel-ou-doudou-pour-boomers-15-10-2021-2447862_2920.php#11 |titre=Goldorak : héros éternel ou doudou pour boomers ? |site=[[Le Point]] (Le Point Pop) |date=15 octobre 2021 |consulté le=24 avril 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/blockbusters/goldorak-metal-migrant-6893142 |titre=Goldorak, metal migrant ! |site=[[Radio France]] ([[France Inter]]) |date=9 juillet 2021 |consulté le=24 avril 2024}}.</ref>). Ce deuxième générique intervient après que la directrice de l'unité jeunesse d'{{nobr|[[Antenne 2]]}}, [[Jacqueline Joubert]], ait vu une connotation raciste dans le générique de fin, de la première version, ''Va combattre ton ennemi'', toujours chanté par Enriqué, dans lequel figure le mot “race”<ref>{{Lien web|auteur=Nicolas Badrignans |url=https://www.midilibre.fr/2018/09/14/le-choc-goldorak-decryptage-avec-luniversitaire-montpellieraine-sarah-hatchuel,4697640.php |titre=Le "choc" Goldorak : décryptage avec l'universitaire montpelliéraine Sarah Hatchuel |site=[[Midi libre|Midi Libre]] |date=25 septembre 2018 |consulté le=25 avril 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Vincent Formica |url=https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18713602.html |titre=Goldorak : quel est le meilleur générique ? Retour sur les chansons culte ! |site=[[Allociné]] |date=4 octobre 2022 |consulté le=25 avril 2024}}.</ref>.


Noam chante par la suite ses propres chansons et quelques autres génériques de [[Dessin animé|dessins animés]], parmi lesquels ''[[Les Entrechats]]'', ''[[Code Lyoko|code lyoko]]'' ou ''[[Les Quatre Fantastiques (série télévisée d'animation, 1967)|Les Quatre Fantastiques]]''.
Noam chante par la suite ses propres chansons et quelques autres génériques de [[Dessin animé|dessins animés]], parmi lesquels ''[[Les Entrechats]]'', ''[[Code Lyoko|code lyoko]]'' ou ''[[Les Quatre Fantastiques (série télévisée d'animation, 1967)|Les Quatre Fantastiques]]''.
Ligne 63 : Ligne 63 :
* [[1979]] : ''Superman''
* [[1979]] : ''Superman''
* [[1980]] : ''Aime'' (version française de [[Fame (film, 1980)|{{lang|en|Fame}}]])
* [[1980]] : ''Aime'' (version française de [[Fame (film, 1980)|{{lang|en|Fame}}]])
* [[1980]] : ''Albator'' (reprise d'Eric Charden)
* [[1980]] : ''Albator'' (reprise d'[[Éric Charden]])
* [[1980]] : [[Les Quatre Fantastiques (série télévisée d'animation, 1967)|Les Quatre Fantastiques]] : générique
* [[1980]] : [[Les Quatre Fantastiques (série télévisée d'animation, 1967)|Les Quatre Fantastiques]] : générique
* [[1980]] : [[Shérif, fais-moi peur|Shérif… Fais-moi peur !]] : générique
* [[1980]] : [[Shérif, fais-moi peur|Shérif… Fais-moi peur !]] : générique
* [[1982]] : générique de ''Buck Rogers''
* [[1982]] : générique de ''[[Buck Rogers]]''
* [[1983]] : [[Les Mystérieuses Cités d'or (série télévisée d'animation, 1982)|Les Mystérieuses Cités d'or]] : générique en anglais
* [[1983]] : [[Les Mystérieuses Cités d'or (série télévisée d'animation, 1982)|Les Mystérieuses Cités d'or]] : générique en anglais
* [[1985]] : [[Les Entrechats]] - ''La chanson des Entrechats'' et ''Les Entrechats sont là''
* [[1985]] : [[Les Entrechats]] - ''La chanson des Entrechats'' et ''Les Entrechats sont là''
Ligne 108 : Ligne 108 :
* 2015 :'' Chicky 60 X 1'' ({{lang|en|Cube Creative}} / Gulli)
* 2015 :'' Chicky 60 X 1'' ({{lang|en|Cube Creative}} / Gulli)
* 2015 : ''[[Smile PreCure!|{{lang|en|Glitter Force}}]]''
* 2015 : ''[[Smile PreCure!|{{lang|en|Glitter Force}}]]''
* 2015 : ''[[Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir]]''
* 2015 : ''[[Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir|{{lang|en|Miraculous}} : Les Aventures de {{lang|en|Ladybug}} et Chat Noir]]''


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 9 mai 2024 à 00:29

Noam Kaniel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
Tel AvivVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ely Kaniel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique

Noam, né Noam Kaniel (en hébreu : נועם קניאל) le à Tel Aviv-Jaffa (Israël) est un chanteur et compositeur israélien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence à chanter dès l'âge de huit ans avant d'être repéré en 1972 par Simon Wajntrob et Mike Brant puis par le producteur Haim Saban en Israël pour venir enregistrer en France[1],[2],[3]. Sa langue maternelle étant l'hébreu, il apprend phonétiquement les paroles de ses chansons en français[1]. Il s'inscrit dans la veine des enfants chanteurs en vogue dans les années 1970 et enregistre plusieurs 45 tours entre 1972 et 1980 avec des succès en Israël comme Ima Sheli (1972), et en France comme Dessine-moi le bonheur, Difficile de choisir (1974), Viens maman on va danser (1975), Une maman, Lollipop (1976), Seul (1978), Aime (1980)[3].

La carrière de Noam rebondit quand il est sollicité pour enregistrer en 1978 le second générique de Goldorak, intitulé Goldorak, le grand (le premier l'a été par Enriqué), qui le médiatisera fortement par la même occasion. Cette chanson, produite par Pierre Delanoë et Pascal Auriat, enregistrée en une nuit alors que Noam était grippé et peu enclin à le faire[4], connaît un succès inattendu et son interprétation lui apportera la célébrité (plus de 3,5 millions d'exemplaires vendus[3] ; voire 4 millions[5],[6]). Ce deuxième générique intervient après que la directrice de l'unité jeunesse d'Antenne 2, Jacqueline Joubert, ait vu une connotation raciste dans le générique de fin, de la première version, Va combattre ton ennemi, toujours chanté par Enriqué, dans lequel figure le mot “race”[7],[8].

Noam chante par la suite ses propres chansons et quelques autres génériques de dessins animés, parmi lesquels Les Entrechats, code lyoko ou Les Quatre Fantastiques.

Il fait ses débuts d'acteur en 1980 dans un film israélien, Kohav Hashahar (l'Étoile du Matin) dans lequel il interprète un chanteur aspirant à sauver son père pêcheur de la ruine.

En 1988, il enregistre My Butterfly, chanson dédiée à sa femme Kira, morte très jeune d'un cancer des os, un mois après leur mariage[1],[3]. Puis, il préfère abandonner la chanson et part travailler aux États-Unis en tant qu'ingénieur du son.

En 1994, il revient en tant que compositeur et choriste de génériques de dessins animés toujours produits par Haim Saban (Martin Mystère, Gormiti (en)etc.) et pour des artistes de variétés comme Mireille Mathieu, Hélène Ségara, Patrick Fiori, Julie Zenatti, Lââm ou encore Lorie pour qui il assure les chœurs des 3 premiers albums[1].

En 2011, la chanson qu'il a composée avec Louis Element et Johnny Williams en 2007 pour la chanteuse Miranda, Vamos a la playa, refait surface en étant reprise par la chanteuse Loona, et elle rencontre un succès mondial et se classe numéro 1 des hits radio, iTunes et clubs, partout en Europe et dans le reste du monde.

Discographie[modifier | modifier le code]

Chanteur[modifier | modifier le code]

Israël[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

45 tours[modifier | modifier le code]

Compositeur[modifier | modifier le code]

Génériques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Stéphane Dreyfus, « QUE SONT-ILS DEVENUS ? Noam Kaniel, enfant chanteur, chanteur pour enfants », sur La Croix, (consulté le ).
  2. « Biographie de Noam », sur Chante France, (consulté le ).
  3. a b c et d Fanny Biascamano et Stéphanie Lohr, Enfants stars : Plus dure sera la chute, Éditions du Rocher, , 223 p. (ISBN 2268069923).
  4. Noam Kaniel, interview par Thierry Ardisson, Noam : Le petit prince des génériques TV se confie chez Thierry Ardisson (à partir de 9:20), Tout le monde en a parlé, (consulté le )..
  5. Romain Brethes, « Goldorak : héros éternel ou doudou pour boomers ? », sur Le Point (Le Point Pop), (consulté le ).
  6. « Goldorak, metal migrant ! », sur Radio France (France Inter), (consulté le ).
  7. Nicolas Badrignans, « Le "choc" Goldorak : décryptage avec l'universitaire montpelliéraine Sarah Hatchuel », sur Midi Libre, (consulté le ).
  8. Vincent Formica, « Goldorak : quel est le meilleur générique ? Retour sur les chansons culte ! », sur Allociné, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]