Paula Mermelstein

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Paula Mermelstein
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Biographie
Naissance
Décès
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OświęcimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités

Paula ou Paulette Mermelstein, née le à Borgerhout (Belgique) et morte le à Auschwitz, est une des 44 des Enfants d'Izieu arrêtés lors de la rafle du , déportés et assassinés à Auschwitz. Son frère cadet, Marcel Mermelstein, déporté par le même convoi n°74, en date du , connait le même sort. Leur mère, Frieda Mermelstein, est déportée par le même convoi.

Biographie

Paula Mermelstein[1],[2] est née le , à Borgerhout en Belgique. Elle est la fille de Max Mermelstein et de Frieda Mermelstein (née Gutmann), née le , à Varsovie, en Pologne[3]. Max Mermelstein est un boucher. Paula Mermelstein a un frère, plus jeune, Marcel Mermelstein, né le , à Anvers.

Avec l'invasion de la Belgique, au printemps de 1940, la famille Mermelstein se réfugie en France, le [4]. Le [4], la famille Mermelstein est arrêtée et internée pour un court temps au camp de Rivesaltes. Le père, Max Mermelstein, parvient à s'enfuir et rejoint la Résistance. La mère, Frieda Mermelstein, se cache dans le Sud de la France[5].

Son frère, Marcel Mermelstein est libéré du camp de Rivesaltes, le . Sur le document officiel, le Camp est nommé Centre d'hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales)[6].

Maison d'Izieu

Arrêtée avec les autres Enfants d'Izieu, lors de la rafle du , mais contrairement à la majorité d'entre-eux, déportés par le Convoi n°71, elle est déportée par le Convoi n°74, en date du , du camp de Drancy vers Auschwitz. Son frère, Marcel Mermelstein, fait partie du même convoi. Marcel est âgé de 7 ans, Paula est âgée de 10 ans. Ils sont assassinés le .

La mort des enfants Mermelstein est évoquée par le rabbin américain Shmuley Boteach, qui mentionne que Max Mermelstein était un grand-oncle de son épouse[7],[8].

Peu de temps après la Rafle d'Izieu, la mère, Frieda Mermelstein, est arrêtée à Pau[4]. Son nom aurait peut-être été trouvé pendant la rafle. Elle rejoint ses enfants au camp de Drancy[4] et est déportée à Auschwitz[9] par le même convoi que ses enfants[3].

Mémoire

Les stolpersteine sont encore à poser pour les Enfants d'Izieu, originaires d'Anvers[10].

Bibliographie

Notes et références

Articles connexes