Ki-oon
Repères historiques | ||
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Création | 2003 | |
Fondée par | Cécile Pournin et Ahmed Agne | |
Fiche d’identité | ||
Statut | Maison d'édition | |
Siège social | Paris (France) | |
Spécialités | Heroic fantasy | |
Collections | Latitudes, Kizuna, Les Chefs-d'oeuvre de Lovecraft | |
Titres phares | Doubt, Ubel Blatt, Bamboo Blade, Kurokami, Pandora Hearts, My Hero Academia, Beastars, Jujutsu Kaisen | |
Langues de publication | Français | |
Diffuseurs | Interforum | |
Société mère | AC MEDIA | |
Filiales | Lumen, Mana Books | |
Site web | www.ki-oon.com | |
Préfixe ISBN | 978-2-35592 979-10-327 978-2-915513 |
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Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Kana, Pika Édition, Kurokawa, Tonkam, Glénat | |
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Ki-oon est une maison d'édition française spécialisée dans le manga fondée en .
Historique
Ki-oon est fondée en par Cécile Pournin et Ahmed Agne, qui se sont connus sur les bancs de la faculté, en étudiant le japonais. Le nom « Ki-oon » vient de l'onomatopée qui signifie « avoir le cœur gonflé d'émotion ».
La maison d'édition est présente sur le marché depuis avec la sortie de son premier manga: Element Line de Mamiya Takizaki, une autrice que les deux éditeurs découvrent lors d'une visite au Comiket ! Duds Hunt de Tetsuya Tsutsui, est publié la même année. Un auteur que Ki-oon découvre cette fois-ci via Internet. De fait, les deux premiers mangas à entrer dans le catalogue de la maison ne sont pas des achats de licence, mais bien des titres développés directement avec les auteurs japonais.
L'achat de droit des premières oeuvres de Tetsuya Tsutsui par Square Enix, permet à Ki-oon de tisser une première relation avec un éditeur japonais, facilitant le démarrage de l'activité[1].
En 2008, le duo des fondateurs peut se verser un salaire et embaucher un premier employé[1]. Avec un chiffre d'affaires en progression de 80 % en 2009, Ki-oon est en 2010 le plus important éditeur indépendant de manga en France[2].
En , Ki-oon lance la collection grand format « Latitudes »[3].
En 2014, Ki-oon change de logo pour son dixième anniversaire et crée un code-couleur spécifique à chacune de leur collection : seinen, shônen, shôjo et kids[4]. Cette même année, l'éditeur lance le tremplin manga Ki-oon, un grand concours visant à dénicher les futurs mangakas français.
En avril 2016, l'éditeur fait pulser son catalogue avec l'arrivée de My Hero Academia !
En , Ki-oon inaugure sa collection « Kizuna », dédiée au grand public, avec le manga Reine d'Égypte, qui retrace l'histoire de la reine-pharaon Hatchepsout[5].
En , Ki-oon lance « Ki-oon Mag », son magazine de prépublication annuel destiné à présenter ses créations originales[6], telles que Beyond The Clouds, Tsugumi Project ou plus récemment, L'Éden des sorcières... La même année, elle lance la magnifique collection Les Chefs-d'oeuvre de Lovecraft. Avec un trait sombre et réaliste, le talentueux Gou Tanabe met en images les pires cauchemars imaginés par H. P. Lovecraft, le maître du fantastique et de l’horreur.
Le 6 février 2020, Ki-oon ajoute à son catalogue la dernière pépite du Shonen Jump : Jujutsu Kaisen !
Catalogue
Manga / Manhua / Manhwa dont la commercialisation a été arrêtée. |
Dernière mise à jour : .
Identité visuelle
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Logo de Ki-oon jusqu'en 2014.
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Logo de Ki-oon depuis 2014
Notes et références
- Chloé Woitier, « Ki-oon, les nouveaux rois du manga », Le Figaro, (lire en ligne)
- Anne-Laure Walter, « Mangas, le temps de la maturité », Livres Hebdo, no 826,
- « Ki-oon lance la collection Latitudes ! », Manga-news, (lire en ligne)
- « Ki-oon change de look en 2014 ! », Manga-news, (lire en ligne)
- Kara, « Reine d'Égypte #1 », BoDoï, (lire en ligne)
- Hanoko, « Ki-oon Mag, magazine de prépublication de mangas inédits », ShoShoSein, (lire en ligne)