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« Tetsuo Hara » : différence entre les versions

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Il est atteint d'une déformation oculaire rare, la [[cornée]] conique, l'obligeant à fermer un [[œil]] pour dessiner et à reprendre à de multiples reprises ses dessins pour en rectifier les erreurs dû à la déformation de perspective que cela induit. Gràce à ces efforts, il parvient à fournir des dessins particulièrement bien fait.
Il est atteint d'une déformation oculaire rare, la [[cornée]] conique, l'obligeant à fermer un [[œil]] pour dessiner et à reprendre à de multiples reprises ses dessins pour en rectifier les erreurs dû à la déformation de perspective que cela induit. Gràce à ces efforts, il parvient à fournir des dessins particulièrement bien fait.


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Ses œuvres incluent:

* [[Hokuto no Ken]]
Tetsuo Hara est né le 2 septembre 1961 dans la région de Tôkyô. Très jeune, il est attiré par le monde du dessin et décide un beau jour de devenir artiste ! Au départ celui-ci n’était guère intéressé par le milieu du manga, il trouvait que des dessins fixes sur une feuille de papier étaient sans intérêt. A l’âge de 9 ans, le jeune garçon rêvait déjà d’être un grand animateur dans l’un des grands studios d’animation nippone (en pleine explosion à l’époque). Il passait son temps en cours de mathématiques à dessiner des personnages animés en bas de ses feuilles de cours et à les faire bouger en tournant les pages à grande vitesse… Le jeune talent fut affecté à un internat durant 6 mois. C’est à cette période où durant les longues après-midis d’hiver celui-ci se mit à lire des mangas empruntés à son camarade de chambre. Il fit l’incroyable découverte de Tensai Bakabo écrit par Fujio Akatsuka! Le jeune Tetsuo fut stupéfait de la manière dont l’auteur de ce manga rendait les mouvements aussi fluides et réalistes de ses personnages sur une simple feuille de papier. Commence alors l’incroyable épopée de cet artiste au coup de crayon foudroyant ! Il fait ses débuts dans un petit magazine intitulé Tenshin Ranman, tiré à 30 exemplaires, imprimé à l'aide d'une photocopieuse, qu'il crée avec un groupe d'amis au lycée. Dans ce magazine, il publie une petite histoire policière, Gendai no jinsei, qui s' inspire en de nombreux points du style très caractéristique de Katsuhiro Otomo ou encore Modern Life tiré d’un récit de Shin'ichi. La même année il se décide à envoyer ses travaux à Takao Yaguchi, auteur de Sampei Le pêcheur. Il obtient alors un petit boulot d’assistant durant l’été. Finalement Yaguchi se passe de ses services en lui répondant que son style manque encore de maturité et qu'il doit continuer à s'exercer.
* [[Ken - Fist of the Blue Sky]]
Après ce cuisant échec, alors que le jeune homme travaille dans un petit restaurant qui sert des ramen pour survivre. Ce dernier suit alors les cours du soir de la prestigieuse école de Mangaka du grand Kazuo Koike « Lone Wolf » (dont aujourd’hui l’un de ses locaux à Osaka s’est spécialisé dans le monde de l’animation en général avec une section Computer Graphics mentors de la plupart des entrants au prestigieux studio Gonzo).
* [[Kagemusha]]
Durant le mois de novembre 81, diplômé du lycée Hongô, Hara est décidé à franchir le pas et envoie son manga Gendai no jinsei à la mythique société éditrice Shueisha (qui a publié entre autres Saint Seiya, Dragon Ball, Cobra, City Hunter, Rokudenashi Blues, ...). Son travail atterrit dans les mains de Buichi Terasawa (Cobra), lequel semble apprécier les talents du jeune homme et dégotte pour lui un poste d'assistant aux côtés de Yoshihiro Takahashi (auteur de Ginga - Nagareboshi-gin) durant près de 2 ans.
* [[Hana No Keiji]]
Hara abandonne rapidement son poste d'assistant pour faire ses preuves lors de la 33ème édition du concours Fresh Jump pour jeunes talents organisé par la Shueisha, avec son manga Super Challenger, dédié à l'univers de la boxe. Victorieux, il tente l'aventure solitaire en août 82 avec son premier véritable titre officiel dans un volume spécial du mythique Shônen Jump en tout début de magazine, Mad Fighter, hommage évident à son héros favori Mad Max. De ce point de vue, Mad Fighter peut être considéré comme le prédecesseur immédiat de Hokuto no Ken... C'est en effet dans Mad Fighter qu'il élabore plusieurs thèmes qui prendront leur pleine mesure dans son chef-d’œuvre. Cependant, le succès bouda cette oeuvre de jeunesse. Suit ensuite la sympathique histoire de Crash Hero, publiée dans le numéro 43 de 1982 du Shônen Jump, sorte de prologue de Iron no Don Quichote.
* [[Sakon]]
Premier manga de Tetsuo Hara, Iron no Don Quichote narre les histoires d’un jeune héros pilote de moto-cross, une sorte de Michel Vaillant version pays du soleil levant ! ^_^
* [[Cyber Blue]]
L'auteur est néanmoins bien décidé à débuter une autre histoire et oeuvre sur un épisode introductif de sa nouvelle oeuvre, Hokuto no Ken. Deux histoires complètes, publiées dans un numéro spécial de Shônen Jump en avril 83, relatent l'adolescence de Kenshirô Kasumi avant l'holocauste. Très appréciées par le public et la Shueisha, celle-ci décide de lui laisser développer l'histoire en lui adjoignant le scénariste Buronson. Le succès est fulgurant. Rapidement adaptée en un anime le 11 octobre 1984, la série cartonne sur tous les formats. L'aventure prend fin en 89, et le jeune artiste se sépare de son scénariste. Cyber Blue, son manga suivant scénarisé par Rûichi Mitsui d'après une oeuvre de BOB, est également un très gros succès, mais essuie de très vives critiques notamment à cause de son caractère ultra violent. Il l'abandonne au bout de quatre volumes pour se consacrer à son deuxième grand succès, Hana no Keiji, d'après l'oeuvre de Keiichirô Ryû, un célèbre romancier japonais (dont la biographie sera bientôt disponible), qui publia surtout des romans basés sur sa conception révolutionnaire de l'histoire japonaise, et scénarisé par Mio Asô. Pendant près de dix ans, Tetsuo Hara se basera sur des oeuvres de Ryû pour créer ses mangas (outre Hana no Keiji, il y eut Kagemusha Tokugawa Ieyasu, scénarisé par Shô Aikawa, et SAKON Sengoku Fûroku, scénarisé par Shingo Nihashi).
* [[Takeki Ryusei]]
C'est en 2001, après quelques one-shots, que Tetsuo Hara, désormais âgé de 40 ans, retrouve Buronson (qui n'a qu'un rôle limité à la supervision du scénario) pour une "préquelle" de Hokuto no Ken très attendue : Sôten no Ken [Le Poing du Ciel Bleu], prépubliée dans le mensuel tout neuf Bunch Comics. C'est la première fois, depuis Hana no Keiji, qu'Hara franchit le cap des 6 volumes. Le succès est au rendez-vous !
Voici la liste des mangas du maître :

* Iron no DonQuichote (82-83), 2 volumes.
* Hokuto no Ken (83-88), 27 volumes, scénario de Buronson.
* Cyber Blue (88-89), 4 volumes, scénario de Rûichi Mitsui d'après une oeuvre de BOB.
* Hana no Keiji (90-93), 18 volumes, d'après Keiichirô Ryû, scénario de Mio Asô.
* Kagemusha Tokugawa Ieyasu (94 -95), 6 volumes, d'après Keiichirô Ryû, scénario de Shô Aikawa.
* Takeki Ryûsei (95-96), 3 volumes.
* SAKON Sengoku Fûunroku (97-2000), 6 volumes, d'après Keiichirô Ryû, scénario de Shingo Nihashi.
* Hyudora (97-98), 1 volume, scénario de Tadashi Ikuta.
* Kôken Ryoku o Ryôsôsakan Nakabô Rintarô (98-2000), 2 volumes, supervisé par Makoto Sakata.
* Aterui The Second (2000), 1 volume, scénarisé par Katsuhiko Takahashi.
* Sôten no Ken (2001-?), supervisé par Buronson. 14 volumes pour l’instant (le tome 15 sortant le 7 juillet 2006).

Cependant la carrière du maître ne s’est pas seulement résumée au monde de la bande dessinée, celui-ci a notamment été illustrateur pour différents romans, illustrateur et designer de personnages de jeux vidéo ou encore auteur de quelques « Short Stories » pour son éditeur de toujours, la Shueisha.
Il commença ces Short Stories dans les numéros 5 et 6 de l’hebdomadaire Shônen Jump en 1993, dans une histoire intitulée Shokugyô Kyôshu ~Zhi Ye Xiong Shô~ [Profession assassin ~Zhi Ye Xiong Shô~], une nouvelle publiée en 2 fois 15 pages sur un étrange tueur à gages Hong-Kongais issue d’une histoire originale de Arimasu Ôsawa. Tout en continuant son travail habituel de mangaka, il scénarisa et dessina Kaen no Shô [Kaen l’enflammé] une Short Story de 55 pages parue dans le Spring Special de la Shueisha qui mettait à l’œuvre tout les grands artistes de la maison, l’histoire narre les aventures de Shô, un jeune homme disciple d’un grand maître chinois dont les parents ont été assassinés…
Peu de temps après, dans le numéro 43 du Shônen Jump de 1996, il lance une autre petite histoire qui lui est propre : Kiseki moyuru Toki [Le moment où le pyroxène s’enflamme], une histoire de 47 pages sur un prince dont la bien-aimée à été kidnappée par le Maître de la lune. Cette histoire est comme Mad Fighter peut l’être pour Hokuto no Ken, un prologue à Aterui The Second. Sa dernière Short Story en date s’appelle Chase ~Tsuiseki~ [Course poursuite], une histoire militaire dont le scénario est d’un certain Yoshiyuki Okamura qui n’est autre que Buronson ! Les 2 hommes se sont retrouvés en 1997 pour cette courte histoire de 40 pages publiée dans le numéro 2 de Manga-Allman.
La carrière de notre cher Maître ne s’arrête pas là pour autant, puisqu’il a également travaillé sur 2 romans, le premier est une série de 4 volumes Kô Ryû no Mimi [L’oreille du dragon jaune] publiée de 1991 à 1993 dans les Jump Novels de la Shueisha. Comme pour sa première Short Story, Tetsuo Hara s’est allié à Arimasu Ôsawa pour le scénario de cette histoire, celle d’un agent secret envoyé en Inde pour enquêter sur une louche affaire d’opium.
Le second, lui, est beaucoup plus personnel (bien qu'il se soit encore une fois associé à Buronson), puisqu’il s’agit de Jubaku no Machi ,un roman sur Hokuto no Ken en guise d’ultime conclusion à la saga mythique, éditée en 1996 à la Shueisha également. En 2003, le studio ACGT en a adapté le contenu en 3 OAVs (assez médiocres).
Enfin, Tetsuo Hara a également travaillé en 1993 pour le jeu Muscle Bomber de Capcom. Il a conçu les diverses illustrations du jeu mais également le design des personnages !
Finalement, on peut dire que la carrière du Maître est bien remplie, et cela continue de nos jour vu qu’il s’occupe de son nouveau manga flambant neuf Sôten no Ken pour lequel nous en sommes déjà au volume 12 (et disponible chez nous dans une superbe édition de Génération Comics), mais également sur Hana no Keiji, puisqu’il s’occupe chaque mois de la jacquette de la nouvelle édition couleur ! Mieux encore, il est carrément devenu un homme d’affaires puisqu’il a racheté les droits de ses séries et qu’il vient d’ouvrir (en juillet dernier) avec son précèdent éditeur Nobuhiko Horie (actuel président de COAMIX) un studio d’animation ! NSP (North Star Picture), qui adaptera Angel Heart (suite de City hunter) de son ami Tsukasa Hôjô (dont l’éditeur est COAMIX) mais surtout d’une série d’OAVs et de films sur Hokuto no Ken à partir du printemps 2006 !




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*{{ja}}[http://www.haratetsuo.com/ Site officiel de Testuo Hara]
*{{ja}}[http://www.haratetsuo.com/ Site officiel de Testuo Hara]
*{{Français}}[http://www.tetsuohara.net Site francophone dédié à Tetsuo Hara et ses oeuvres.]


{{Manga et japanimation}}
{{Manga et japanimation}}

Version du 22 juin 2006 à 13:29


Modèle:Série manga

Tetsuo Hara (Modèle:Nji) est un dessinateur de manga né le 2 septembre 1961.

Il est atteint d'une déformation oculaire rare, la cornée conique, l'obligeant à fermer un œil pour dessiner et à reprendre à de multiples reprises ses dessins pour en rectifier les erreurs dû à la déformation de perspective que cela induit. Gràce à ces efforts, il parvient à fournir des dessins particulièrement bien fait.


Tetsuo Hara est né le 2 septembre 1961 dans la région de Tôkyô. Très jeune, il est attiré par le monde du dessin et décide un beau jour de devenir artiste ! Au départ celui-ci n’était guère intéressé par le milieu du manga, il trouvait que des dessins fixes sur une feuille de papier étaient sans intérêt. A l’âge de 9 ans, le jeune garçon rêvait déjà d’être un grand animateur dans l’un des grands studios d’animation nippone (en pleine explosion à l’époque). Il passait son temps en cours de mathématiques à dessiner des personnages animés en bas de ses feuilles de cours et à les faire bouger en tournant les pages à grande vitesse… Le jeune talent fut affecté à un internat durant 6 mois. C’est à cette période où durant les longues après-midis d’hiver celui-ci se mit à lire des mangas empruntés à son camarade de chambre. Il fit l’incroyable découverte de Tensai Bakabo écrit par Fujio Akatsuka! Le jeune Tetsuo fut stupéfait de la manière dont l’auteur de ce manga rendait les mouvements aussi fluides et réalistes de ses personnages sur une simple feuille de papier. Commence alors l’incroyable épopée de cet artiste au coup de crayon foudroyant ! Il fait ses débuts dans un petit magazine intitulé Tenshin Ranman, tiré à 30 exemplaires, imprimé à l'aide d'une photocopieuse, qu'il crée avec un groupe d'amis au lycée. Dans ce magazine, il publie une petite histoire policière, Gendai no jinsei, qui s' inspire en de nombreux points du style très caractéristique de Katsuhiro Otomo ou encore Modern Life tiré d’un récit de Shin'ichi. La même année il se décide à envoyer ses travaux à Takao Yaguchi, auteur de Sampei Le pêcheur. Il obtient alors un petit boulot d’assistant durant l’été. Finalement Yaguchi se passe de ses services en lui répondant que son style manque encore de maturité et qu'il doit continuer à s'exercer. Après ce cuisant échec, alors que le jeune homme travaille dans un petit restaurant qui sert des ramen pour survivre. Ce dernier suit alors les cours du soir de la prestigieuse école de Mangaka du grand Kazuo Koike « Lone Wolf » (dont aujourd’hui l’un de ses locaux à Osaka s’est spécialisé dans le monde de l’animation en général avec une section Computer Graphics mentors de la plupart des entrants au prestigieux studio Gonzo). Durant le mois de novembre 81, diplômé du lycée Hongô, Hara est décidé à franchir le pas et envoie son manga Gendai no jinsei à la mythique société éditrice Shueisha (qui a publié entre autres Saint Seiya, Dragon Ball, Cobra, City Hunter, Rokudenashi Blues, ...). Son travail atterrit dans les mains de Buichi Terasawa (Cobra), lequel semble apprécier les talents du jeune homme et dégotte pour lui un poste d'assistant aux côtés de Yoshihiro Takahashi (auteur de Ginga - Nagareboshi-gin) durant près de 2 ans. Hara abandonne rapidement son poste d'assistant pour faire ses preuves lors de la 33ème édition du concours Fresh Jump pour jeunes talents organisé par la Shueisha, avec son manga Super Challenger, dédié à l'univers de la boxe. Victorieux, il tente l'aventure solitaire en août 82 avec son premier véritable titre officiel dans un volume spécial du mythique Shônen Jump en tout début de magazine, Mad Fighter, hommage évident à son héros favori Mad Max. De ce point de vue, Mad Fighter peut être considéré comme le prédecesseur immédiat de Hokuto no Ken... C'est en effet dans Mad Fighter qu'il élabore plusieurs thèmes qui prendront leur pleine mesure dans son chef-d’œuvre. Cependant, le succès bouda cette oeuvre de jeunesse. Suit ensuite la sympathique histoire de Crash Hero, publiée dans le numéro 43 de 1982 du Shônen Jump, sorte de prologue de Iron no Don Quichote. Premier manga de Tetsuo Hara, Iron no Don Quichote narre les histoires d’un jeune héros pilote de moto-cross, une sorte de Michel Vaillant version pays du soleil levant ! ^_^ L'auteur est néanmoins bien décidé à débuter une autre histoire et oeuvre sur un épisode introductif de sa nouvelle oeuvre, Hokuto no Ken. Deux histoires complètes, publiées dans un numéro spécial de Shônen Jump en avril 83, relatent l'adolescence de Kenshirô Kasumi avant l'holocauste. Très appréciées par le public et la Shueisha, celle-ci décide de lui laisser développer l'histoire en lui adjoignant le scénariste Buronson. Le succès est fulgurant. Rapidement adaptée en un anime le 11 octobre 1984, la série cartonne sur tous les formats. L'aventure prend fin en 89, et le jeune artiste se sépare de son scénariste. Cyber Blue, son manga suivant scénarisé par Rûichi Mitsui d'après une oeuvre de BOB, est également un très gros succès, mais essuie de très vives critiques notamment à cause de son caractère ultra violent. Il l'abandonne au bout de quatre volumes pour se consacrer à son deuxième grand succès, Hana no Keiji, d'après l'oeuvre de Keiichirô Ryû, un célèbre romancier japonais (dont la biographie sera bientôt disponible), qui publia surtout des romans basés sur sa conception révolutionnaire de l'histoire japonaise, et scénarisé par Mio Asô. Pendant près de dix ans, Tetsuo Hara se basera sur des oeuvres de Ryû pour créer ses mangas (outre Hana no Keiji, il y eut Kagemusha Tokugawa Ieyasu, scénarisé par Shô Aikawa, et SAKON Sengoku Fûroku, scénarisé par Shingo Nihashi). C'est en 2001, après quelques one-shots, que Tetsuo Hara, désormais âgé de 40 ans, retrouve Buronson (qui n'a qu'un rôle limité à la supervision du scénario) pour une "préquelle" de Hokuto no Ken très attendue : Sôten no Ken [Le Poing du Ciel Bleu], prépubliée dans le mensuel tout neuf Bunch Comics. C'est la première fois, depuis Hana no Keiji, qu'Hara franchit le cap des 6 volumes. Le succès est au rendez-vous ! Voici la liste des mangas du maître :

  • Iron no DonQuichote (82-83), 2 volumes.
  • Hokuto no Ken (83-88), 27 volumes, scénario de Buronson.
  • Cyber Blue (88-89), 4 volumes, scénario de Rûichi Mitsui d'après une oeuvre de BOB.
  • Hana no Keiji (90-93), 18 volumes, d'après Keiichirô Ryû, scénario de Mio Asô.
  • Kagemusha Tokugawa Ieyasu (94 -95), 6 volumes, d'après Keiichirô Ryû, scénario de Shô Aikawa.
  • Takeki Ryûsei (95-96), 3 volumes.
  • SAKON Sengoku Fûunroku (97-2000), 6 volumes, d'après Keiichirô Ryû, scénario de Shingo Nihashi.
  • Hyudora (97-98), 1 volume, scénario de Tadashi Ikuta.
  • Kôken Ryoku o Ryôsôsakan Nakabô Rintarô (98-2000), 2 volumes, supervisé par Makoto Sakata.
  • Aterui The Second (2000), 1 volume, scénarisé par Katsuhiko Takahashi.
  • Sôten no Ken (2001-?), supervisé par Buronson. 14 volumes pour l’instant (le tome 15 sortant le 7 juillet 2006).

Cependant la carrière du maître ne s’est pas seulement résumée au monde de la bande dessinée, celui-ci a notamment été illustrateur pour différents romans, illustrateur et designer de personnages de jeux vidéo ou encore auteur de quelques « Short Stories » pour son éditeur de toujours, la Shueisha. Il commença ces Short Stories dans les numéros 5 et 6 de l’hebdomadaire Shônen Jump en 1993, dans une histoire intitulée Shokugyô Kyôshu ~Zhi Ye Xiong Shô~ [Profession assassin ~Zhi Ye Xiong Shô~], une nouvelle publiée en 2 fois 15 pages sur un étrange tueur à gages Hong-Kongais issue d’une histoire originale de Arimasu Ôsawa. Tout en continuant son travail habituel de mangaka, il scénarisa et dessina Kaen no Shô [Kaen l’enflammé] une Short Story de 55 pages parue dans le Spring Special de la Shueisha qui mettait à l’œuvre tout les grands artistes de la maison, l’histoire narre les aventures de Shô, un jeune homme disciple d’un grand maître chinois dont les parents ont été assassinés… Peu de temps après, dans le numéro 43 du Shônen Jump de 1996, il lance une autre petite histoire qui lui est propre : Kiseki moyuru Toki [Le moment où le pyroxène s’enflamme], une histoire de 47 pages sur un prince dont la bien-aimée à été kidnappée par le Maître de la lune. Cette histoire est comme Mad Fighter peut l’être pour Hokuto no Ken, un prologue à Aterui The Second. Sa dernière Short Story en date s’appelle Chase ~Tsuiseki~ [Course poursuite], une histoire militaire dont le scénario est d’un certain Yoshiyuki Okamura qui n’est autre que Buronson ! Les 2 hommes se sont retrouvés en 1997 pour cette courte histoire de 40 pages publiée dans le numéro 2 de Manga-Allman. La carrière de notre cher Maître ne s’arrête pas là pour autant, puisqu’il a également travaillé sur 2 romans, le premier est une série de 4 volumes Kô Ryû no Mimi [L’oreille du dragon jaune] publiée de 1991 à 1993 dans les Jump Novels de la Shueisha. Comme pour sa première Short Story, Tetsuo Hara s’est allié à Arimasu Ôsawa pour le scénario de cette histoire, celle d’un agent secret envoyé en Inde pour enquêter sur une louche affaire d’opium. Le second, lui, est beaucoup plus personnel (bien qu'il se soit encore une fois associé à Buronson), puisqu’il s’agit de Jubaku no Machi ,un roman sur Hokuto no Ken en guise d’ultime conclusion à la saga mythique, éditée en 1996 à la Shueisha également. En 2003, le studio ACGT en a adapté le contenu en 3 OAVs (assez médiocres). Enfin, Tetsuo Hara a également travaillé en 1993 pour le jeu Muscle Bomber de Capcom. Il a conçu les diverses illustrations du jeu mais également le design des personnages ! Finalement, on peut dire que la carrière du Maître est bien remplie, et cela continue de nos jour vu qu’il s’occupe de son nouveau manga flambant neuf Sôten no Ken pour lequel nous en sommes déjà au volume 12 (et disponible chez nous dans une superbe édition de Génération Comics), mais également sur Hana no Keiji, puisqu’il s’occupe chaque mois de la jacquette de la nouvelle édition couleur ! Mieux encore, il est carrément devenu un homme d’affaires puisqu’il a racheté les droits de ses séries et qu’il vient d’ouvrir (en juillet dernier) avec son précèdent éditeur Nobuhiko Horie (actuel président de COAMIX) un studio d’animation ! NSP (North Star Picture), qui adaptera Angel Heart (suite de City hunter) de son ami Tsukasa Hôjô (dont l’éditeur est COAMIX) mais surtout d’une série d’OAVs et de films sur Hokuto no Ken à partir du printemps 2006 !


Liens externes

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