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Son [[Stipe (champignon)|stipe]] mesure 5 à 15 cm x 1,5 à 4,5 cm. Il est de couleur crème à jaunâtre clair, sans aucun réseau, couvert de très fines granulations, presque indistinctes, si ce n'est sublisse. La base de ce pied est typiquement de couleur rouge pourpre betterave, à l'extérieur comme à la coupe.
Son [[Stipe (champignon)|stipe]] mesure 5 à 15 cm x 1,5 à 4,5 cm. Il est de couleur crème à jaunâtre clair, sans aucun réseau, couvert de très fines granulations, presque indistinctes, si ce n'est sublisse. La base de ce pied est typiquement de couleur rouge pourpre betterave, à l'extérieur comme à la coupe.


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Fichier:Suillellus queletii 393824.jpg|Chapeau brun orangé à brun-rouge
Fichier:Suillellus queletii 393824.jpg|Chapeau brun orangé à brun-rouge
Fichier:Suillellus queletii hymenium.jpg|Pores jaunes à orangés
Fichier:Suillellus queletii hymenium.jpg|Pores jaunes à orangés

Version du 17 mai 2024 à 02:02

Suillellus queletii

Suillellus queletii
Description de cette image, également commentée ci-après
Bolet de Quélet
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre Boletales
Famille Boletaceae
Genre Suillellus

Espèce

Suillellus queletii
Schulzer, 1885

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Suillellus queletii, le Bolet de Quélet, anciennement Boletus queletii, est une espèce de champignons basidiomycètes du genre Suillellus dans la famille des Boletaceae. Il est caractérisé par son pied lisse sans ornementation, à la base de couleur betterave.

Taxonomie

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Suillellus queletii (Schulzer) Vizzini, Simonini & Gelardi, 2014[1].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Boletus sous le basionyme Boletus queletii Schulzer, 1885[1].

Synonymes

Suillellus queletii a pour synonymes[1] :

  • Boletus lateritius Bres. & Schulzer
  • Boletus purpureus var. luteopurpureus Gillet
  • Boletus queletii Schulzer
  • Boletus rubicundus (Maire) E.-J.Gilbert
  • Dictyopus queletii (Schulzer) Quél.
  • Suillus lateritius (Bres. & Schulzer) Kuntze
  • Suillus queletii (Schulzer) Kuntze
  • Tubiporus queletii (Schulzer) Imler
  • Tubiporus queletii (Schulzer) Imler ex S.Ahmad, 1962
  • Tubiporus queletii (Schulzer) Maire
  • Versipellis queletii (Schulzer) Quél.

Étymologie

L'épithète spécifique queletii est à l'honneur du mycologue Lucien Quélet.

Noms vulgaires et vernaculaires

Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Bolet de Quélet[2].

Description du sporophore

Les bolets sont des champignons dont l'hyménophore, constitué de tubes et terminés par des pores, se sépare facilement de la chair du chapeau. Ce chapeau d'abord rond, recouvert d'une cuticule, devient convexe à mesure qu’il vieillit. Ils ont un pied (stipe) central assez épais et une chair compacte. Les caractéristiques de Xerocomellus ripariellus, le Bolet des rives, sont les suivantes :

Son chapeau mesure de 5 à 15 cm, il est sec et souvent velouté, variable de couleur, brun, brun orangé, brun cuivré à brun-rouge, parfois avec des teintes cuivrées ou olivâtres.

Son hyménophore présente des tubes jaunes puis jaune olivâtre, nettement bleuissants. Ses pores sont fins, jaunes à orangés et enfin rouges, bleuissants.

Son stipe mesure 5 à 15 cm x 1,5 à 4,5 cm. Il est de couleur crème à jaunâtre clair, sans aucun réseau, couvert de très fines granulations, presque indistinctes, si ce n'est sublisse. La base de ce pied est typiquement de couleur rouge pourpre betterave, à l'extérieur comme à la coupe.

Sa chair est jaune à jaune pâle, bleuissante à la coupe, de couleur rouge pourpre betterave à la base. Sa saveur est douce et son odeur est faible[3],[4].

  • Caractéristiques du Bolet de Quélet
  • Chapeau brun orangé à brun-rouge
    Chapeau brun orangé à brun-rouge
  • Pores jaunes à orangés
    Pores jaunes à orangés
  • Stipe très finement ponctué à sublisse
    Stipe très finement ponctué à sublisse
  • Bleuissement de la chair à la coupe et base du pied betterave
    Bleuissement de la chair à la coupe et base du pied betterave

Caractéristiques microscopiques

Spores de Suillellus queletii.

Ses spores mesurent 10-13,5 x 5-6,5 µm[3]. Elles sont allongées-fusoïdes[4].

Variétés et formes

  • Suillellus queletii f. discolor, variété aux couleurs variées. D'abord entièrement jaune, sauf la base du stipe. Chapeau, jaune clair, jaune jonquille, jaune ochracé clair, parfois un peu orangé. Tubes jaunes. Pores plus ou moins orangés. Stipe jaune jonquille, brun rouge à rouge vineux vers le bas, progressant vers le haut. Chair jaune clair puis blanchâtre livide, bleuissante et rouge vineux vers le bas du stipe, teinte remontant ensuite; couche jaune à orangée sous les tubes, rarement orangé rosâtre. Spores 11,7-14,5 X 6-7,5 μm[5].
  • Suillellus queletii var. rubicundus, variété rubiconde. Chapeau rouge pourpre, rouge briqueté, rouge carmin, grenat, pourpre bistré sombre, sans jaune orangé; revêtement mat, velouté. Pores orangé sale, orangé pourpré à safrané. Stipe plus ou moins ponctué de rouge pourpre, rouge carmin à grenat, avec parfois des éraillures. Chair rouge betterave à la base du stipe, couche jaune sous les tubes. Sous chênes divers, assez fréquent sous chênes verts[5].
  • Suillellus queletii var. pseudoluridus, variété semblable à S. luridus. Chapeau orangé, orangé sale, ochracé; revêtement rugueux, irrégulier, d'aspect plus ou moins granité-martelé. Pores orangés, orangé rougeâtre. Stipe rouge betterave dans sa moitié inférieure, ponctué de fines méchules rouges avec parfois, vers le haut, des éraillures simulant un réseau ou plus rarement un début de réseau. Chair jaune, rouge betterave dans sa moitié inférieure, plus noirâtre à la coupe que chez S. queletii. Jaune à nettement orangée ou orangé rougeâtre sous les tubes. Ce sont des S. queIetii à chair devenant orange à rouge au-dessus des tubes, presque comme chez S. luridus et avec (ou non) un début de réseau[5].
  • Suillellus queletii var. zugazae, chapeau crème plus ou moins sombre ou ochracé-orangé. Pores jaunes à rose orangé. Stipe nu ou éraillé, crème foncé, jaunâtre. Chair blanche, un peu jaunâtre, rouge foncé dans le stipe, se prolongeant par une faible ligne rougeâtre plus ou moins longue au-dessus des tubes. Sous Pinus sylvestris. Spores 16-18 x 5-8,5 μm[5].
  • On notera également Suillellus queletii var. lateritius, Suillellus queletii var. aurantiacus, Suillellus queletii f. junquilleus et Suillellus queletii var. squarrosipes.

Galerie

Habitat

C'est une espèce ectomycorhizienne, poussant uniquement sous feuillus, surtout sous chênes et charmes dans les bois clairs[6].

Comestibilité

Le Bolet de Quélet est comestible à condition de prendre la précaution de bien le cuire car il est toxique si il est consommé cru ou mal cuit[7].

Confusions possibles

Le Bolet de Quélet est à comparer avec d'autres espèces du genre Suillellus, notamment le Bolet blafard (Suillellus luridus), possédant un réseau.

On peut également le confondre avec le Bolet à pied jaune (Neoboletus xanthopus), la différence se fera par la base de couleur betterave et le chapeau plus rouge et uniforme pour Suillellus queletii.

On pourrait aussi le confondre avec une espèce extrêmement rare, le Bolet d'Adonis (Suillellus adonis) aux pores typiquement jaunâtres et au chapeau plutôt rosé.

Lorsque son court réseau n'est pas mis en évidence, le Bolet terne (Suillellus comptus), lui ressemble aussi.

Attention aux confusions avec le toxique Bolet des loups (Rubroboletus lupinus) qui a un chapeau avec des teintes rosées et pas de base betterave.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. ↑ a b et c V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 24 mars 2024
  2. ↑ MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 24 mars 2024
  3. ↑ a et b « Mycocharentes - Suillellus queletii »
  4. ↑ a et b Guillaume Eyssartier & Pierre Roux, Guide des champignons – France et Europe – 4ᵉ édition, Belin, 2017.
  5. ↑ a b c et d Alain Estades, Gilbert Lannoy, Bulletin Mycologique et Botanique Dauphiné-Savoie : Les bolets européens, , 79 p.
  6. ↑ « MycoDB : Fiche de Suillellus queletii », sur www.mycodb.fr (consulté le )
  7. ↑ « Boletus queletii », sur www.francini-mycologie.fr (consulté le )
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