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Chaque livraison comprend en moyenne 48 pages noir et blanc sur papier glacé, dont une ou deux images en [[quadrichromie]], sans compter les pages de publicité. Le procédé d'impression, très soigné, est l'[[héliogravure]]. Le premier numéro comprend une [[lithographie]] originale d'[[Auguste Rodin]]<ref>[https://www.proantic.com/1333729-magazine-l039art-et-les-artistes-1905-edition-comprenant-1-litho-original-de-rodin.html# « La Danse »], sur Pro Antic.</ref>.
Chaque livraison comprend en moyenne 48 pages noir et blanc sur papier glacé, dont une ou deux images en [[quadrichromie]], sans compter les pages de publicité. Le procédé d'impression, très soigné, est l'[[héliogravure]]. Le premier numéro comprend une [[lithographie]] originale d'[[Auguste Rodin]]<ref>[https://www.proantic.com/1333729-magazine-l039art-et-les-artistes-1905-edition-comprenant-1-litho-original-de-rodin.html# « La Danse »], sur Pro Antic.</ref>.


Cette revue va proposer dans chaque libraison des « épreuves d'art » : ces [[estampe]]s portent le [[monogramme]] « AA ». Ce sont soit des lithographies, des gravures sur bois ou des eaux-fortes. Parmi les graveurs convoqués, citons [[Jacques Beltrand]], [[Eugène Dété]], [[Pierre Gusman]], [[Pierre Georges Jeanniot]], [[Auguste Lepère]].
Cette revue va proposer dans chaque libraison des « épreuves d'art » : ces [[estampe]]s portent le [[monogramme]] « AA ». Ce sont soit des lithographies, des gravures sur bois ou des eaux-fortes. Parmi les graveurs convoqués, citons [[Jacques Beltrand]]<ref>Par exemple, [https://musee-breton.finistere.fr/fr/notice/2020-13-144-le-ruisseau-musee-departemental-breton-677e3486-0ccc-40cf-9d69-1b42b111daa9 ''Le Ruisseau''], bois de Beltrand publié dans la revue en 1923 — Musée départemental breton.</ref>, [[Eugène Dété]], [[Pierre Gusman]], [[Pierre Georges Jeanniot]], [[Auguste Lepère]].


La première série mensuelle courre jusqu'en {{date-|août 1914}}. L'adresse durant cette période passe au 16 [[Rue Saint-Joseph (Paris)|rue Saint-Joseph]], puis au 23 [[quai Voltaire]]. Le motif qui devient récurrent sur la couverture est une [[Victoire (allégorie)|victoire ailée]] gravée par [[Pierre-Eugène Vibert]].
La première série mensuelle courre jusqu'en {{date-|août 1914}}. L'adresse durant cette période passe au 16 [[Rue Saint-Joseph (Paris)|rue Saint-Joseph]], puis au 23 [[quai Voltaire]]. Le motif qui devient récurrent sur la couverture est une [[Victoire (allégorie)|victoire ailée]] gravée par [[Pierre-Eugène Vibert]].

Version du 16 mai 2024 à 07:22

L'Art et les Artistes
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité mensuelle
Format A4
Genre revue d'histoire de l'art
Prix au numéro 2 francs (avant 1915)
Fondateur Armand Dayot
Date de fondation avril 1905
Date du dernier numéro juillet 1939

ISSN 2016-0011

L'Art et les Artistes est une revue française d’histoire de l'art, fondée en 1905 et disparue en 1939.

Histoire de la revue

L'Art et les Artistes est lancée par Armand Dayot, en à Paris, au 106 rue Richard-Lenoir, au prix de 1,50 franc, sous-titrée jusqu'en avril 1906, « revue mensuelle d’art ancien et moderne », puis jusqu'en 1919, « revue mensuelle d'art ancien et moderne des deux mondes », et enfin à partir de 1920, « art ancien, art moderne, art décoratif - revue d'art de France et de l'étranger »[1].

Chaque livraison comprend en moyenne 48 pages noir et blanc sur papier glacé, dont une ou deux images en quadrichromie, sans compter les pages de publicité. Le procédé d'impression, très soigné, est l'héliogravure. Le premier numéro comprend une lithographie originale d'Auguste Rodin[2].

Cette revue va proposer dans chaque libraison des « épreuves d'art » : ces estampes portent le monogramme « AA ». Ce sont soit des lithographies, des gravures sur bois ou des eaux-fortes. Parmi les graveurs convoqués, citons Jacques Beltrand[3], Eugène Dété, Pierre Gusman, Pierre Georges Jeanniot, Auguste Lepère.

La première série mensuelle courre jusqu'en . L'adresse durant cette période passe au 16 rue Saint-Joseph, puis au 23 quai Voltaire. Le motif qui devient récurrent sur la couverture est une victoire ailée gravée par Pierre-Eugène Vibert.

La deuxième série coïncide avec la Première Guerre mondiale, elle lance des numéros spéciaux uniquement centrés sur le conflit, au rythme de 5 à 6 numéros par an. Y Sont publiées des reproductions photographiques des monuments détruits du fait de la guerre et en même temps, leur état, avant le conflit. En 1918, la revue produit un numéro spécial intitulé « La guerre par Steinlen ».

Une troisième série est lancée à un rythme mensuelle en et cesse en . Puis la revue ne paraît plus durant neuf mois.

La quatrième série démarre en et va, sans discontinuité, jusqu'en , cessant définitivement de paraître après cette date, au rythme de 10 numéros par an.

Il existe de nombreux numéros spéciaux : par exemple sur Auguste Rodin (1914)[4], Napoléon (mars 1923) ou encore sur Paul Jouve (novembre 1924).

Magdeleine A. Dayot (1885-1956), fille d'Armand, reprend en 1934 la direction de L’Art et les Artistes après la mort de son père[5]. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale porte un coup fatal à cette revue d’art.

Le comité de rédaction comprend Adolphe Thalasso, Gabriel Mourey, William Ritter qui correspond avec la revue depuis Leipzig jusqu'en . Après 1919, on trouve des articles de Noël Clément-Janin, Gustave Coquiot, Camille Mauclair, Léandre VaillatCharles-Emmanuel Curinier en fut l'un des directeurs adjoint[6].

En , la revue, présentée par Georges Huisman, possède un stand à New York, lors de l'exposition internationale.

Abondamment illustrée, cette revue est très utile aux historiens d'art et aux historiographes, car elle permet de visualiser des œuvres non localisées, et qui ne sont pas nécessairement dans des collections publiques.

Galerie d'illustrations

Notes et références

  1. L'Art et les Artistes, sur la base Agorha.
  2. « La Danse », sur Pro Antic.
  3. Par exemple, Le Ruisseau, bois de Beltrand publié dans la revue en 1923 — Musée départemental breton.
  4. L'Art et les Artistes : Rodin, l'homme et l'œuvre, reproduit sur Issuu.
  5. « L’Image de la femme d’Armand Dayot (1899) », sur cairn.info, note 30.
  6. (BNF 13004043).

Liens externes

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